OS Souverain
Les députés ont tranché. Ils ont adopté mercredi un nouvel amendement au projet de loi pour une République Numérique, un amendement qui pourrait conduire à la mise en place d’un système d’exploitation 100% français.
Voici comment cette 'nouvelle' nous parvient : Un amendement à un projet qui pourrait .....
Si ce n'est pas de l'info, çà ?
On pourrait s'attendre, dans un pays démocratique à ce que la compétence des députés concerne la guerre et la paix, mais là on n'a pas besoin d'eux, les avions 'rafales' décollent sans même qu'ils en soient avertis.
Notre France, qui depuis la Sarkosie et la Hollandie se conduit comme un vassal servile (qui plus est stupide) des USA est soudain prise d'une crise identitaire forte, elle veut s'émanciper en créant un O.S. (='operating system' ou en français 'système d'exploitation' ) national, un qui soit à nous et à personne d'autre, un qui va causer français, un que les autres nous envieront mais auquel ils n'auront pas droit.
Rappelons d'abord ce qu'est un système d'exploitation. C'est le programme de base permettant d'exploiter, c'est à dire d'utiliser un ordinateur ou une machine assimilée comme un smartphone, de façon à écrire des applications, c'est à dire des programmes qui seront mis à la disposition des utilisateurs finaux desdits ordinateurs.
De tels systèmes existent déjà :
- Des systèmes 'propriétaires' (=payants) comme toutes les déclinaisons de Windows ou MacOs d'Apple.
- Des systèmes 'libres' (pour faire simple 'gratuits') comme les nombreuses déclinaisons de Linux.
Signalons enfin que la plupart des systèmes libres sont 'open', c'est à dire que le code est public, visible, modifiable par toute personne non satisfaite de son fonctionnement. Signalons encore que ces systèmes, qu'ils soit 'propriétaires' ou 'libres' sont diffusés de par le monde, et qu'ils supportent des millions d'applications dans tous les domaines (télécommunications, internet, bureautique, développement, graphisme, création artistique, domotique, etc.. etc...).
Le développement d'un OS est un travail de longue haleine, c'est un travail de spécialistes. Voir par exemple cette page du wiki consacrée au développement de Linux, chez Micromou tout cela relève du secret industriel.
Donc, notre doulce France, abandonnant sa souveraineté dans tous les domaines (diplomatie, défense, économie, etc.), est prête à se couper du monde pour avoir son OS à elle toute seule, na ! Qui va développer cette usine à gaz, on ne sait, avec quel argent les développeurs vont être payés, la question n'est pas abordée, on verra bien. Mais surtout à quoi va servir cette initiative, quel est son intérêt, qui va développer des applications pour cet O.S. 'made in France' ?
Il y a déjà eu des tentatives dans l'Education Nationale de développer des matériels et des logiciels spécifiques, c'était il y a 35 ans avec le LSE. Pour ceux qui s'intéressent à l'histoire vous pouvez consulter cette page. Le résultat : un fiasco complet, tout a été abandonné. Il y a de nombreuses raisons à cela les deux principales étant :
- Un amateurisme incroyable. développeurs, formateurs, etc. n'auraient jamais pu trouver une place équivalente dans le secteur privé. Il y a donc eu créations de 'planques' réservées au personnel E.N.
- Une inadaptation de la structure étatique pour créer de la nouveauté. Le système hiérarchique est un frein à la création dans la mesure où la nouveauté n'est pas introduite pour elle-même mais pour servir les intérêts particuliers de tel ou tel placé dans une position clé de décideur et souvent affecté du 'syndrome du dernier poste' si bien décrit dans le principe de Peter.
Il reste que la question majeure est : Dans quel but, quel est notre intérêt à nous couper du monde. Cette question a-t-elle été posée par un député ? Dans la mesure où ils ne questionnent pas l'exécutif sur les interventions aventureuses en Afrique ou au M.O. on peut se douter que non. De toutes façons la plupart des lois votées dans le numérique sont inapplicables, et cela parce que les législateurs ne comprennent absolument rien aux questions technologiques. Ils sont souvent trop âgés et sans aucune formation scientifique. Alors nos députés votent n'importe quoi sans même savoir de quoi il s'agit.
La chambre se couvre de ridicule.
128 réactions à cet article
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@dixneuf
Il fallait que quelqu’un la fasse. c’est fait, merci à vous ! Plus sérieusement je me demande si un seul élu sait ce que c’est que développer un O.S. moderne. S’il y en a un seul qui sait quel investissement cela représente, et je le répète : pour quel profit ??? -
@Abou Antoun
Là je ne me fais pas de souci. Rappelez-vous le « Plan informatique pour tous » de l’inénarrable Fabius... Lui, on peut dire que partout où il est passé ça a été une catastrophe ! -
@Hortus
Quand c’est le plan informatique pour tous les dégâts sont réparables. dans l’affaire du sang contaminé c’est plus grave. -
@Abou Antoun
Pour quel profit ?Peut être parce qu il est devenu évident, même à nos élus, que la France est en totale dépendance informatique, c’est à dire en totale dépendance tout court.De plus il est aujourd’hui certain que le renseignement US utilise certaines failles secrète des OS Microsoft pour faciliter l’espionnage de nos politiques, de nos industries, de nos banques, de nos armées....Il est aujourd’hui certain que ces OS font intégralement partie de PRISM.Tout les pays ont pris conscience, bien tardivement,de l’ampleur de ce problème et tente de réagir.Les initiatives pour avoir un OS sécurisé se multiplient.Accessoirement les royalties versés ce chiffre en Milliards rien que pour nos administrationsAlors oui la tâche est difficile quand par négligence ou complicité on a,pendant 30 ans , laissé faire et pris du retard.Est un raison suffisante pour renoncer ? -
@Pere Plexe
Bonjour,Nous entrons là dans un débat technique complexe.Sachez cependant que la plupart des informations qui circulent sont sous forme non codée. En ce sens l’OS importe peu. Si j’intercepte un e-mail peu importe qu’il soit envoyé depuis un mac à destination d’un PC windows . Donc à ce niveau les OS fermés ne résolvent rien. Or en fait l’information sensible, ne se situe pas au cœur de l’OS mais souvent dans des bases de données exploitées par des applications.Il existe aujourd’hui de nombreuses manières de protéger l’information sensible sans réinventer la roue. OpenPGP est un de ces moyens. Ainsi je dirais si vous avez des données sensibles, cryptez les. et conservez les autant que possible sur des machines hors réseau.Je vous renvoie enfin au message de gogoRat qui fait bien le tour de la question sous ses aspects techniques et que j’approuve totalement.Pour finir je dirais que les Français ne sont pas mauvais en matière d’innovation. Tenez, par exemple Linux Mint une des distribution les plus appréciées aujourd’hui a été créée et est maintenue par un de nos concitoyens : Clément Lefèbvre -
@dixneuf, un os en forme de mirage....
FAIRE UN DON
En faite une daube windosienne labellisé made in France avec des mouchards à chaque coin de rue....
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@Abou Antoun
C’est bien à ca que je pensais et « aux petits gars de Al Nosra qui font du bon boulot » -
@Hortus
C’est bien à ca que je pensais et « aux petits gars de Al Nosra qui font du bon boulot »Nous sommes en marge de cette discussion. mais est-il possible que de telles déclarations ne déclenchent aucun scandale dans l’hémicycle ? Nous avons affaire à une belle bande de parasites. La première mesure salutaire pour sauver la république devrait être de réduire le nombre des parlementaires (députés+sénateurs+CESE) en le divisant au moins par trois.Par ailleurs plutôt qu’une loi sur la parité des sexes (de la bêtise et de l’ignorance crasse) ne vaudrait-il pas mieux instaurer des quotas par niveau de connaissances dans les spécialités. Pourquoi pratiquement aucun scientifique ne siège dans les assemblées que des avocats, des ’sciences’ po à la con... -
@Pere Plexe
Des systèmes libres et ouverts existent déjà. Des types extrêmement brillants comme Richard Stallman y on consacré une partie de leur vie et ont probablement renoncé à la richesse qu’ils auraient pu acquérir en faisant comme leur collègues des système propriétaires (que lui qualifie plutôt de systèmes « privatifs »).
Quel intérêt de réinventer la roue ?
Ce qui serait davantage intéressant c’est que les profs soient capables de montrer à leurs élèves , souvent gavés de windows 10 et de Mac OS, que ces systèmes libres exitent et son capables de faire tourner des ordinateurs de façon toute aussi efficace. Mais pour l’instant on est souvent loin du compte... -
@Abou Antoun "l’OS importe peu. Il existe aujourd’hui de nombreuses manières de protéger l’information sensible sans réinventer la roue. OpenPGP est un de ces moyens«
Il serait temps et bien plus simple, effectivement, de commencer par former les »utilisateurs français" aux bases de l’informatique distribuée et des infrastructures à clés publiques (PKI)
Comprendre le modèle client/serveur (chez moi/ailleurs) et savoir utiliser à bon escient l’authentification par signatures électroniques, la confidentialité par le chiffrement et surtout la gestion des clés et certificats, demande quand même un effort de formation pas anodin.
C’est à planifier sur la durée à l’échelle d’un pays, non ?
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@mac
Ravi de voir qu’en dépit de votre pseudo vous militez pour les systèmes libres. -
@pemile
Il serait temps et bien plus simple, effectivement, de commencer par former les »utilisateurs français" aux bases de l’informatique distribuée et des infrastructures à clés publiques (PKI)Cela pourrait être fait dans les formations bureautiques des facs, IUT etc... -
@Pere Plexe
Pont n’est besoin d’inventer un nouvel OS pour sortir de M$ Windaube. Il suffit de passer à Linux.
D’ailleurs, les soi-disant trois nouveaux OS que tu cites ont tous un noyau Linux, que ce soit BOSS, RedFlag ou l’OS russe développé par Sirius. C’est à dire qu’ils sont sous Linux, avec un habillage et des fonctionnalités secondaires personnalisées. C’est ce qui fait la différence entre les diverses distributions (versions) de GNU/Linux.Ceci dit, il y a une forte contradiction entre ces députés qui veulent un OS français et la ministre de l’éduc. nat. qui se marie avec M$.
Et ces députés, bien sûr, continueront à s’exprimer sur FaceBook et Twitter !
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@Doume65
Et ces députés, bien sûr, continueront à s’exprimer sur FaceBook et Twitter !Oui c’est tendance, même pour l’exécutif. Valls est un gros tweeter il ne manque jamais de nous faire part de sa compassion pour tous les drames possibles, et de son indignation pour tous les attentats et autres vilenies. Valls inonde le web de ses pleurs.Voilà nous avons un Premier Ministre aux pensées profondes, originales et il veut que ça se sache. -
@Pere Plexe
Je vous signale que tous les serveurs web de la planete utilisent unix ou Linux...Apache.
Pas Microsoft ou iPoire.... -
Shawford 27 janvier 2016 07:49@baruntse troll himalarien
C’est clair, ils colonisent même veugra les nioques désormais, même au sein de ma famille, une de mes belles sœurs est de Chansha, Hunan.
Tiens regarde mon neveu Yan, en avatar sur mon twitter, un petit génie déjà : https://twitter.com/shawford
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Shawford 27 janvier 2016 07:58@Bar de ligne rustre
Yep, jusqu’à la moelle, jusqu’à la moelle, schlurrrrrrrrrrrrrrrrrrrp !!!!!!!!!!!!!!!
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Shawford 27 janvier 2016 08:13@Badguru traitre à soi même
Yan est d’ailleurs le fils de l’Himalaya, mon frèro ainé, le mec le plus hypertrophié du bulbe de la création, auquel tu te devras t’agenouiller le jour venu, contraint et forcé, ou pas
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Bonjour et merci de votre article, puisque vous semblez très informé, il y a eu autrefois une tentative Française, non pas d’OS mais de « surcouche » à l’OS qui se nommait « universe », mais cela a disparu, il y a eu une très grosse guerre informatique dans les années 1985 et suivante, invisible mais épouvantable.
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@Lonzine
Mais de « surcouche » à l’OS.Surcouche à quel OS, s’il vous plaît ?Je ne suis pas au courant du projet ’universe’.Au début des années 80 au début de la micro il existait un seul standard : CPM (Control Program for Microprocessors).C’est CPM qui a été l’initiateur des TRSDOS, DOS, DRDOS, MSDOS etc... pour les machines à base de processeurs 8 bits intel 8080 ou compatibles zylog Z80. La plupart des machines vendues en France à l’époque avaient des systèmes rudimentaires, chargés à partir de disquettes flexibles. Le gouvernement avait plus investi dans un langage (LSE) que dans un système d’exploitation, mais là-encore cela ne se justifiait pas dans la mesure où existait Pascal et des Basic structurés. LSE (langage Symbolique de l’Enseignement) est vite tombé dans les oubliettes. De fait LSE ne servait à rien, n’ajoutait rien à l’existant et isolait la communauté enseignante du reste du monde de la micro. -
@Abou Antoun
Bonsoir, Universe fonctionnait sur UNIX , à l’époque ou les seules alternatives étaient soit des OS type IBM ou GCOS (Bull) ou AS400 (les débuts) et le pc sous DOS effectivement. Unix permettait à de petites entreprises d’accéder à l’informatique pour un budget correct. Le seul problème était que un OS (Unix) ne sert à rien du tout pour une entreprise, il faut un service impression, transmission, traitement de texte et surtout surtout DataBase, mais bon c’est le musée. -
@Lonzine
Je n’ai connu que SCO XENIX avant LINUX pour adaptation de UNIX sur de petites machines. Impression mitigée, le matos avait quelquefois du mal à suivre. -
@Abou Antoun
Le concept de surcouche est débile. On voit ça encore sur les smartphones Android. mais ce n’est rien que pour faire joli...
Donc l’Etat peut nous vendre du Linux avec une surcouche « française » qui coutera une fortune pour les contribuables , alors que ce n’est que du gagdget commercial. Mais avec Macron à l’économie gadget...On peut tout imaginer.
En fait il faudrait « nettoyer » une version de Linux, pour le sécuriser encore plus. Ou meme mieux : Pour espionner les français
Bref bosser à l’américaine -
@izarn
Il existe une version nettoyée de Linux (minimaliste), il s’agit de Debian. Elle peut servir de base aussi bien pour un serveur (sans interface graphique) que pour une station de travail (avec interface graphique au choix). -
Excellent article qui remet les idées en place. Si seulement les députés pouvaient le lire au lieu de se tourner les pouces !
Merci !-
@Jacques_M
Merci pour votre appréciation. Les technologies numériques sont une sorte de révolution technologique ayant des conséquences sur notre vie quotidienne (télétravail, enseignement, formation, outils bureautiques vulgarisés, recherche documentaire, réseaux sociaux, etc...). un gouvernement aujourd’hui ne peut ignorer ce phénomène. Mais combien d’élus peuvent simplement appréhender ce phénomène. A chaque fois qu’il on voté un texte qu’il s’agisse de sécurité, de confidentialité, de piratage, etc. il m’a sauté aux yeux qu’il était inapplicable. Je vois que la plupart des élus ont fait des études de droit ou de médecine ou de management, de sciences presque jamais. Y a-t-il à l’assemblée un seul député ayant un diplôme d’études supérieures en informatique ?A l’exécutif ce n’est guère mieux, Fleur Pellerin a fait des études de commerce et de politique, elle est chargée du numérique, que sait-elle d’un système d’exploitation ? -
À Abou Antoun,
Tout à fait, si l’Assemblée représentait le peuple dans ses diversités sociales mais aussi dans ses diversités corporatives les choses iraient mieux.
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Le problème c’est nos autoproclamés ’’Élites’’ ne veulent pas partager le pouvoir et peu importe qu’ils ne fassent que des conneries ! -
@Croa
Oui certaines catégories professionnelles sont surreprésentées. Avec des nuances, lorsque les députés défendent des intérêts privés, des ’lobbies’ ils sont actifs, car ils savent que leur réélection dépend de leur efficacité à voter ou a bloquer les lois.Quand ils sont fonctionnaires, ils sont souvent issu d’un mouvement syndical, et ils ont déjà pris l’habitude d’être du ’côté du manche’. Il suffit de voir comment les enseignants, plutôt nombreux en période ’rose’, laissent se dégrader la condition de l’Ecole et de leurs collègues sans mot dire. La république des professeurs d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle des années 1920. Pour ceux que l’histoire intéresse voir ce pdf. -
@Jacques_M
« Excellent article qui remet les idées en place. »
moi, au contraire, je trouve l’article confus : il confond « noyau » et « OS » : Linux est un noyau, et en écrire un est effectivement une tâche gigantesque, comme Hurd le prouve depuis 20 ans. Que la France en crée un from scratch n’a aucun sens : les applications ne seraient pas compatibles avec ce qui existe déjà.
Tandis qu’un OS regroupe un noyau et quelques outils (compilateur, librairies, boot-loader...) : Debian, Ubuntu ou Fedora sont des OS avec le noyau Linux : les programmes des OS basés sur le même noyau sont compatibles entre-eux. Parmi ces outils, la localisation (langue de l’interface, aide, correcteurs orthographiques...) ets un problème particulier.
Je n’ai pas lu la proposition de loi, mais si le but est de créer un OS basé sur un noyau libre (*BSD ou Linux) c’est très intelligent. Or, si j’ai bien compris, c’est bien un OS souverain qui est l’objectif, pas un noyau souverain. -
@Zolko
moi, au contraire, je trouve l’article confus : il confond « noyau » et « OS »
Ah bon ?Je n’ai pas lu la proposition de loi, mais si le but est de créer un OS basé sur un noyau libre (*BSD ou Linux) c’est très intelligent. Or, si j’ai bien compris, c’est bien un OS souverain qui est l’objectif, pas un noyau souverain.Si on se reporte aux textes il s’agit bien d’un OS ’souverain’. De toutes façons le qualificatif ’souverain’ n’a aucun sens dans ce contexte. On peut le comprendre comme ’national’, donc réservé au pays. On voit pas en quoi une ultime déclinaison du noyau Linux (pour vous plaire) aurait une quelconque originalité lui conférant un destin national. Les gendarmes on déjà fait le boulot et nous savons maintenant avec nos lecteurs attentifs que CLIP occupe déjà le terrain.En résumé, un linux-like de plus cela existe déjà et ne sert pas à grand chose. Un nouvel OS national c’est un investissement énorme pour un profit discutable voir nul.En résumé les députés discutent du sexe des anges. Le contenu de l’article c’est ça ! -
@Abou Antoun
"On voit pas en quoi une ultime déclinaison du noyau Linux (pour vous plaire) aurait une quelconque originalité lui conférant un destin national"
L’intérêt, tout simple, est qu’un OS libre et français a un potentiel de 1 millions de stations de travail, dont la maintenance pourrait être faite par un service public français. L’alternative étant Windows dont la maintenance serait assurée par Microsoft (ou MacOS X / Apple), ou alors une multitude de distros différentes pour chaque administration. Ca assurerait aussi la France qu’il n’y a pas de backdoor planté par des services secrets étrangers.
Pour votre info, mon OS actuel est Linux Mint, un dérivé de Ubuntu, lui-même dérivé de Debian, et actuellement probablement le meilleur OS basé sur Linux. Si vous ne comprenez pas les différences entre Debian, Ubuntu et Mint, vous ne devriez pas vous moquer des députés qui, pour une fois, ont montré du courage à vouloir émanciper la France.
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@Zolko
Je constate que vous n’avez pas lu les différentes interventions ni mes réactions.Il ne me parait pas utile de continuer cette conversation avec vous. -
@Abou Antoun
« Je constate que vous n’avez pas lu les différentes interventions »
voyons ça :
"Pourquoi ne pas prendre exemple sur la Gendarmerie Française. Ils ont adopté une distro Linux et l’ont personnalisée en GendBuntu (...) Dans le domaine de l’enseignement il existe des tas de variantes comme Edubuntu, Edulinux, etc...«
Donc vous suggérez quoi ? Que l’administration française ait 10 versions différentes de Ubuntu : Gubuntu pour le gendarmerie, Eubuntu pour l’éducation nationale, Subuntu pour la sécurité sociale, Fubuntu pour le ministère des finances ... ?
Ou alors, 1 version française de Linux, une distro dérivée d’une distro ouverte et mondialement reconnue (Debian serait mieux que Ubuntu dans ce sens), mais adaptée à la langue et habitudes françaises (imprimante par défaut en A4, semaine qui commence le lundi, jours fériés français, vacances scolaires françaises ...), qui serait identique sur toutes les stations de travail, sur tous les serveurs, dans toutes les administrations françaises, ce qui impliquerait 1 million de postes ? Facilitant la maintenance, faisant l’économie de millions d’€uros en licences, et permettant le développement de compétences informatiques françaises ? On pourrait même standardiser sur quelques librairies de base pour une plate-forme de développement commune pour toutes les applications de toutes les administrations françaises (genre Python/Qt), ce qui fera émerger une nouvelle génération d’informaticiens français versés dans l’utilisation d’outils en source libre.
Et vous, vous voulez torpiller ça ... quelle est votre motivation ?
»Ont ils besoin d’un système qui chante ’cocorico’ à chaque démarrage ?«
C’est le mot »souverain" qui vous dérange ?
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@Abou Antoun
Bof c’est de la connerie...Tu prends un version de Linux et puis basta....
Qu’est ce qu’on en à foutre d’ OS français ? C’est dépassé tout ça.
Les chinois ont adopté Android sur leur smartphones ; et ont éliminé toutes les bidouilles de Google, sauf pour nous pauvres pékins abonnés à l’OTAN et à Saint Obama.
Moi j’ai routé le mien, j’ai viré Ginger Bread (2.3.6) contre Jelly Bean (4.2.2) made in China.
Ca marche encore mieux ! Hyper fluide ! Ben oui tu vires tous les services Google qui passent leur temps à te charger de la pub ! Et à t’espionner sur tout tes déplacements. Faut bien que Google justifie son action à Wall Street, hein ? Et faut etre sympa avec la NSA du « Patriot Act », hein ?
Donc la version que j’ai n’a au départ aucun service Google !
Aprés tu choisis de te faire entuber ou non.... -
@izarn
Bof c’est de la connerie...Tu prends un version de Linux et puis basta....
Qu’est ce qu’on en à foutre d’ OS français ? C’est dépassé tout ça.Oui enfin surtout cela ne sert à rien. -
Si le Parlement voudrait faire oeuvre utile, qu’il commence par interdire la vente liée.
windows préinstallé NON !
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@pergolese
Tout à fait d’accord, et pourquoi notre Direction Générale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes, ne se soucie-t-elle jamais des cas de vente forcée comme celui-là.En fait les constructeurs sont complices ou vendus, jusqu’en 2009 Microsoft et Intel c’était blanc bonnet et bonnet blanc. Donc les constructeurs (qui ne sont que des monteurs) sont coincés entre les fabricants de composants et les éditeurs d’OS. On ne leur laisse le choix que de vendre leur âme via les licences OEM. -
À pergolese,
Interdire la vente liée, tout à fait !
Mais n’exagérons pas, Windows préinstallé pourrait être une option qu’on ne saurait interdire. -
@Croa
Oui c’est cela, pas de vente forcée, mais pour chaque machine :Option 1 : sans systèmeOption 2 : Avec W7Option 3 : Avec W10Option 4 : Linux Suse installéOption 5 : Ubuntu installéetc....Et pourquoi ne pas facturer l’installation d’un système libre (qui prend quand même un certain temps).mais interdire par la loi la vente forcée. L’avantage serait que l’acheteur saurait à l’avance si sa machine est linux-compatible, par exemple au lieu d’être obligé de fouiller les sites spécialisés. -
Pourquoi ne pas prendre exemple sur la Gendarmerie Française. Ils ont adopté une distro Linux et l’ont personnalisée en GendBuntu. ils ont ainsi un système puissant, convivial gratuit et font des économies énormes. Ont ils besoin d’un système qui chante ’cocorico’ à chaque démarrage ?
Dans le domaine de l’enseignement il existe des tas de variantes comme Edubuntu, Edulinux, etc...à la fois pour les stations de travail et les serveurs de réseaux. Mais l’E.N. préfère faire une rente à Microsoft. Mais Bill Gates est reçu comme un chef d’Etat à l’Elysée, alors qu’est-ce que cela signifie, où est la cohérence ? N’y a-t-il pas contradiction entre remplir les poches de Micromou et avoir des velléités d’OS ’souverain’.Autrement dit la politique française en matière d’introduction et d’utilisation des technologies nouvelles est comparable à notre diplomatie, et à tous nos errements économiques et sociologiques. La France est aujourd’hui un compromis entre une dictature molle, un bateau ivre et une république bananière. Partout c’est l’incohérence.-
Question de bon sens devant les visées démocratiques (prétendues de façon sous-entendue) ;
mais aussi question de bon sens pratique tout simplement :
un Operating System (digne de l’état de l’art actuel) peut-il être maintenu (de plus, avec un certain degré de confidentialité peut-être ?) par un volume démographique de 66 millions de Français pour 7,35 Millards de terriens ? (sachant que notre pays est et reste candidat à ce d’aucuns nomment ’La Mondialisation’ ) ?Noter que :
- si des experts doivent se spécialiser sur cet OS,
ils auront intérêt à ce ce qu’il devienne vite un succès, sinon leurs investissement en formation, apprentissages et expériences ne vaudront pas grand chose en dehors du ’marché fermé’ du fonctionnariat franco-français
- tous les expérimentateurs/utilisateurs devront se dépêcher de se débrouiller pour faire en sorte que leurs investissements en temps, expériences et projets aient un bien meilleur destin que feue notre expérience nationale du Minitel ...- nos militaires rêveront sans doute d’une confidentialité technique digne de l’arme de guerre que constituerait un OS national avec ses portes de contrôles secrètes et sous commande ...
sauf que le volume de compétences (de tous ordres - pas seulement de haute volée) impliquera nécessairement le pourcentage non négligeable d’un volant conséquent de non fonctionnaires, sous-traitants fatalement laissés pour compte un jour ou l’autre, d’une façon ou d’une autre, qu’il sera difficile de mettre au pas si l’on veut garder une apparence démocratique
- un système d’exploitation exploite les équipements périphériques issus de tous les constructeurs du monde : ces périphériques ont statistiquement peu de probabilité d’être conçus, produits et maintenus par des Français, en France ; ils sont susceptibles d’obéir chacun à leur propre vision géostratégique (commerciale ou plus), et ce sont avant tout eux et les alliances qu’ils tissent avec les OS de leur choix qui font ou pas le succès d’un OS particulier-
@gogoRat
Merci d’apporter cette vision des choses, très importante, et particulièrement censée. J’avais projeté d’en parler un peu dans l’article mais j’y ai renoncé pour ne pas l’alourdir. Finalement c’est bien qu’une intervention vienne développer ce point.Les deux aspects que vous développez sont également importants. La population française ne représente pas 1% de la population mondiale à ce jour.Si la conception d’un OS est une vaste entreprise sa maintenance ne l’est pas moins. Nous vivons dans le monde de la mouvance et les composants évoluent sans cesse. Un OS doit être écrit pour les intégrer ce que Linux fait aussi bien que possible mais jamais sans difficultés avec ses modules.Un OS sans pilotes n’est rien. -
@gogoRat
nos militaires rêveront sans doute d’une confidentialité techniqueVoyez comme nos gendarmes, qui appartiennent pourtant à la ’grande muette’ s’accommodent fort bien d’une distro populaire (voir plus haut). -
@gogoRat
« si des experts doivent se spécialiser sur cet OS, ils auront intérêt à ce ce qu’il devienne vite un succès »
ou alors, ils en prennent un qui est déjà un succès mondial, et suffisamment ouvert pour être adaptable/adapté à la France : Debian par exemple, qui est déjà un des OS les plus réputés dans le monde, et la base d’autres OS à succès : Ubuntu, Mint, Siduction ...
Où est-il dit que cet OS « souverain » sera développé from scratch ? -
Bonjour
je ne comprends pas.Vous ne pouvez pas à la fois- déplorer la mainmise américaine sur les systèmes- moquer par avance l’idée d’un code souverainVotre constat de départ est bon, mais je ne comprends pas pourquoi vous en tirez uneidée d’impuissance à changer les choses.Ne renoncez pas !il faut aller au bout du raisonnement, sans s’arrêter à une sempiternelle moquerie de nos députés......La France de demain :-
@Cauvin
Bonjour,Sachez que je suis plutôt d’une sensibilité ’souverainiste’ (ce qualificatif est devenu à la mode depuis peu...). J’aimerais que la France fasse SA politique économique et conduise SA diplomatie au mieux de SES intérêts. C’est tout à fait possible et des tas le pays le font et la France le faisait dans un passé encore récent.Les raisons pour lesquelles il n’est pas très malin de vouloir affirmer sa personnalité par la création d’un O.S. national sont développées de façon très détaillée par gogoRat aussi je ne puis que vous inviter à lire attentivement son intervention. -
@Cauvin
C’est une évidence qu’il faut un OS maison.Les révélations de Snowden prouvent l’urgence à le faire.Oui on a 30 ans de retard.Mais on ne part pas d’une page blanche.L’initiative de la gendarmerie est intéressante (même si à mon sens elle ne règle pas le problème de sécurité)Et rien n’oblige dans un premier temps à prétendre à l’universalité des OS Microsoft.Il pourrait dans un premier temps n’être développé que pour les applications sensibles. -
@Cauvin
il faut aller au bout du raisonnement, sans s’arrêter à une sempiternelle moquerie de nos députés......Si vous regardez des séances à l’assemblée vous ne serez pas déçu. Bancs le plus souvent vides ou alors faces avinées et somnolentes. Bref le spectacle n’est pas beaucoup plus réjouissant qu’au Sénat.Le jour où nos élus questionneront le gouvernement sur l’opportunité des guerres coloniales menées par la France, le jour où il demanderont des explications sur le soutien accordé aux groupes terroristes et au gouvernement fascistes je changerai mon opinion sur nos élus.Pour le moment je les considère pour ce qu’ils sont, des godillots, qui ne font rien que bouffer la soupe. -
À Cauvin
« la mainmise américaine » est assez relative. Microsoft est américain, c’est évident mais Linux est mondial même si ses lignes de code sont très anglo-saxons. Certains modules pour Linux relèvent d’un développement local autre qu’américain, les allemands par exemple en développent pas mal. -
@Croa
Oui, on peut même dire si on veut que Mint est dans une certaine mesure, français, puisque le développeur en chef s’appelle Clément Lefebvre.Mais on pourrait se demander pourquoi ce brillant jeune homme a décidé de résider en Irlande ? -
@Abou Antoun : « des godillots, qui ne font rien que bouffer la soupe. » En se laissant intaller un stéthoscope dans le fondement par le grand agent richissime espion NASA de L’Empire US BILL Gate !
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@BOBW
Est-il admissible s’un entrepreneur privé soit reçu comme un chef d’état par la présidence ?- Le 16 novembre 2004 par Chirac
- Le 4 avril 2011 par Sarkozy
- Le 1 avril 2014 par Hollande (non, ce n’est pas une blague).
Est-ce normal ?Dans le temps les rois étaient sacrés à Reims, est-ce maintenant Bill Gates qui distribue le Saint Chrême ? - Le 16 novembre 2004 par Chirac
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... le problème n’est pas lié a un OS souverain, le problème est d’etre au niveau technologique et ne pas dépendre de l’étranger pour faire fonctionner les ordinateurs de l’état (et + si possible).
Quel est le problème de Windows et des differents linux ?Il sont different :- Pour Windows, nous ne maitrisons ni le code (donc les fonctionnalites) ni la perennité(voir le passage a Windows 10 et l’abandon des autres versions) du système et en plus il s’agit d’un système commercial qui a un coùt— Pour Linux, s’il est possible de maitriser le code, nous n’avons pas de structures (officielles) pour le faire ni de stratégie pour faire évoluer le système. A l’exemple de la gendarmerie, qui fait évoluer la version de Linux qu’elle utilise ? Qui va s’assurer, lorsque la nouvelle version de Linux correspondante va sortir, ce qui a été développé par la gendarmerie va continuer a fonctionner ?Alors, avoir un OS souverain, peu importe qu’il ait été développé en France ou pas, l’essentiel c’est que nous ayons les moyens de le maitriser et de le maintenir pour s’assurer qu’il fasse le boulot pendant le temps qui est prévu.Les problèmes de versions, de compatibilité avec les outils existant, de sécurité, de confidentialité DOIVENT être pris en charge par des professionnels, fonctionnaires ou pas (en délégation de service public) qu’on ne puisse soupçonner d’obeir a des objectifs commerciaux ou partisans.L’état le fait déjà pour de nombreux produits virtuels ou physiques.en clair et pour résumer... l’état doit créer s’il elle n’existe pas déjà, cette structure et sélectionner une version d’un produit, a l’évidence Linux (puisque Microsoft ne libère pas son code ni ses licences)... en assurer la diffusion et la maintenance et probablement participer a son évolution... et s’il existe une fonction souveraine, ce serait d’écrire un « driver-emulateur » permettant d’utiliser n’importe quel logiciel commercial ou libre - donc tous ou quasi- y compris des produits marchands comme la suite office, et les drivers matériels.C’est déjà une énorme tache.-
@HELIOS
et sélectionner une version d’un produit, a l’évidence Linux (puisque Microsoft ne libère pas son code ni ses licences)... en assurer la diffusion et la maintenance et probablement participer a son évolution...Je vous rejoins sur ce point, mais n’est-ce pas tout simplement une distro de plus ?Enfin ce que je critique c’est la création d’un OS ’ex-nihilo’. La personnalisation d’un système basée sur un noyau existant, cas de la gendarmerie qui s’appuie sur une distro existante est une initiative que je salue.De toutes façons l’indépendance informatique absolue, totale, est un leurre. De Gaulle s’y était essayé avec BULL mais sans grand succès, alors qu’il avait réussi dans le nucléaire militaire. Aujourd’hui nous dépendons de la technologie des composants (cartes mères, processeurs, disques, cartes graphiques, etc.. etc..) autant que du logiciel. je ne pense pas que la France soit auto-suffisante aujourd’hui et je ne pense pas qu’elle le sera jamais. L’informatique est un phénomène mondial. -
À Abou Antoun « et je ne pense pas qu’elle le sera jamais. »
Non c’est le contraire : elle l’est de moins en moins ! Dans les années 70 (émergence des circuits intégrés, dans les années 60 toute l’électronique était discrète et auparavant à tubes) la plupart des composants électroniques étaient français et à l’époque des lampes chaque pays fabriquait pour ses propres besoins....
Aujourd’hui la fabrication française de composants c’est moins de 2,5% de la production mondiale dont aucun processeur (en tout cas je n’en connaît pas : il reste peut-être un fabricant ?)
( Classements des fabricants ) -
@Croa
Merci pour ces précisions. Je sais cela en gros mais pas dans le détail. Mais de toute façon je ne sais aujourd’hui si un seul pays, fut-ce les USA peut vivre en autarcie informatique. -
Je suis assez content de Scientific Linux, basé sur Red hat.
Mais je n’ai pas pu y migrer ma base de courriels, ni même ma base de favoris de navigateurs. Pas prévu par Mozilla.-
@JC_Lavau
Bonjour,Mozilla FireFox 43 (dernière version)Menu général —> Afficher les marque-pages—>importation et sauvegarde —> exporter les marque-pages au format html (standard).Si Mozilla passe sur votre version il doit pouvoir récupérer l’exportation au format html. -
En constatant que la page wikipedia de gendbuntu datait un peu, je constate qu’il y peu d’info récente sur les succès et/ou les échecs de cette migration ?
Quelqu’un a plus d’info ?-
@pemile
Je n’ai pas d’information précises. Les gendarmes n’ont pas une politique de comm ’tous azimuths’.Vous pouvez peut-être jeter un coup d’oeil sur ce site. il semble que les allemands s’y mettent aussi. -
Bonsoir Abou Antoun.
Il faut raison garder.
Dans les années 60 la France a essayé de démarrer un truc dans son coin et on a assisté a un gaspillage énorme de milliards et d’énergie pour arriver in fine à se faire bouffer par les américains de Honeywell.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_Calcul
On peut discuter du prix et ensuite les compétences suivront.
cdlt-
@65beve
Je connais l’histoire en gros (CII, HW, BULL) mais pas dans les moindres détails.On peut discuter du prix et ensuite les compétences suivront.C’est vrai qu’avec la dette on n’en est plus à ça près. -
Bravo pour cet article.
Il y a déjà Linux et quand on pense aux difficultés que rencontrent les développeurs pour mettre a jour les drivers hardware. Les constructeurs de hardware ( nVidia, .... ) travaillent pour Windows et mac, Linux ne les intéressent pas : marché insuffisant, alors un OS français, on rigole.
Il y a eu une distri Linux française qui s’appelait Mandrake mais a sombré dans l’oubli.En ce qui me concerne je ne comprend pas, il me semble que n’importe quelle distri Linux fait l’affaire, le code étant ouvert et compilable je ne vois pas une porte dérobée subsister longtemps sans être découverte et rapidement corrigée
Bon je reconnais que le bureau gnome surtout le dernier c’est pas terrible, alors j’utilise plus souvent Windows.
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@jnpri
marché insuffisant, alors un OS français, on rigole.
Nous sommes d’accord.Il y a eu une distri Linux française qui s’appelait Mandrake mais a sombré dans l’oubli.C’est devenu mandriva.Bon je reconnais que le bureau gnome surtout le dernier c’est pas terrible, alors j’utilise plus souvent Windows.Mint 17.2 Cinnamon, c’est parfait ! -
À jnpri,
Si t’aimes pas Gnome pourquoi l’as-tu choisi ?
Je suis, en ce qui me concerne passé à XFCE lorsque KDE3 (très pratique) est devenu KDE4 (une usine à gaz !) et je travaille toujours avec cette interface graphique légère et conviviale. -
@Croa
Mieux vaut éviter les querelles de chapelle, on prend ce qui marche, ce qu’on aime et ce qui convient le mieux au matériel qu’on a. Si le système est un peut faiblard mieux vaut s’orienter vers du XFCE ou du Mate avec Gnome 2, Si le système est costaud, KDE ou Cinnamon.Ce qui est bien c’est qu’on peut faire son marché. Avant Cinnamon, pour les développeurs KDE était très convenable. Il reste très bien. -
@Croa La réponse est simple. Un tel choix en environnement professionnel est complexe. Il faut prendre en compte tout un t’as de contraintes. Vous ne pouvez pas changer un parc existant du jour au lendemain
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@jnpri
Je comprends en effet ! C’est plus facile en famille avec 2 ou 3 machines sur la 9Box.
Je suis surprit là. Dans les boites on utilise plutôt Windows, non ?
D’un autre coté si t’es administrateur t’as peut-être le privilège de pouvoir te mettre une interface graphique, donc un bureau (supplémentaire) bien à toi je pense. -
Ce qui interresse les députés , comme tous les politiques au dessus et en dessous , ce sont les commissions sur marché public , d’autant plus grosses que le marché est plus gros . L’open-source çà les interressent pas , puisque c’est gratuit .
L’open source a supplanté les logiciels propriéraires , pas chez les particuliers moyens , c’est à dire la plupart , çà n’a pas d’importance là y a pas de commissions mais dans les administrations et de plus en plus d’entreprises , rentabilité et sécurité obligent . Plus de commissions et plus de pots de vin , ou de bouquets de roses ( c’est comme çà qu’on dit dans le milieu) . Frustration . Un label ou appellation controlée serait bienvenue . C’est pas un probléme technique , c’est de leur ressort et compétence .
Je vois que l’auteur a déjà trouvé le logo , un pingouin en tricolore , open-source ou marque déposée ? L’open source n’est pas sans droit , c’est le droit de se défendre contre une utilisation mercantile , faut faire gaffe ! Tant que c’est une blague çà va , elle est de bon gout pour mettre en évidence la supercherie .-
@coinfinger
Ce qui interresse les députés , comme tous les politiques au dessus et en dessous , ce sont les commissions sur marché public , d’autant plus grosses que le marché est plus gros .La corruption est un mal français qui sévit à tous les niveaux. je n’ai pas vu un marché d’état non truqué, même les plus insignifiants. -
À Abou Antoun,
FAUX en bonne partie et heureusement ! Les marchés passé par les grosses collectivités sont bien plus pourries que les marchés d’état, d’autant que tout ça passe par des fonctionnaires, généralement intègres. Sauf quand c’est gros bien sûr, et que le ministre s’en mêle ! -
@Croa
Oui j’aurais dû dire ’marché public’ et non ’marché d’état’.Rarement vu des choses parfaitement ’clean’ dans l’équipement des établissements scolaires ou des universités. La rédaction du cahier des charges, et les conditions de l’attribution du marché restent toujours mystérieuses. J’ai vu les achats de COMPAQ favorisés par l’exigence d’une personnalisation de l’OS (Windows) que seul COMPAQ proposait. dans d’autres cas on envoie les appels d’offres pendant les vacances, etc. etc. on ajoute une clause spéciale de services etc... bref dans la plupart des cas le fournisseur est connu avant le lancement de l’appel d’offres, un peu comme les commissions paritaires de recrutement où le vainqueur du concours est toujours connu à l’avance. Tout cela ce sont des simulacres, des mises en scène. -
Bonjour Abou Antoun,
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Il existait déjà un système d’exploitation français basée su le noyau (Kernel) Linux (créateur Linus Torvalds).
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Mandriva SA (anciennement Mandrakesoft) est une société française créée en 1998 et liquidée en 2015, qui a édité le système d’exploitation Mandriva Linux.
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La distribution « Mandrake Linux » est créée par Gaël Duval le 23 juillet 1998. Puis, le 22 janvier 1999, est créée l’entreprise Mandrakesoft par Jacques Le Marois, Gaël Duval et Frédéric Bastok. Le 30 juillet 2001, l’entreprise est cotée en bourse. Le prix d’introduction est de 6,20 € ; 688 480 titres sont mis sur le marché.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mandriva
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En ce qui me concerne j’ai une grande préférence pour DEBIAN surtout en version serveur(s) « LAMP » (Linux, Apache, MySQL, Php).
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Vous avait écrit :
« Notre France, qui depuis la Sarkosie et la Hollandie se conduit comme un vassal servile (qui plus est stupide) des USA est soudain prise d’une crise identitaire forte, elle veut s’émanciper en créant un O.S. (=’operating system’ ou en français ’système d’exploitation’ ) . »
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Je ne crois pas que le gouvernement actuel veut instaurer une souveraineté en matière d’informatique, voire assister les français de se diriger dans cette direction !
Les deux dernières gouvernements ont abandonnée notre souveraineté politique, monétaire, militaire, etc. et franchement je crois pas du tout qu’un système open source avec l’aide du gouvernement français verra le jour !
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Au lieu d’inventer la roué pourquoi le gouvernement français ne s’appuie pas sur des systèmes d’exploitation libres et open source existantes comme Debian voire Ubuntu (un système basé sur Ubuntu) ?
http://blog.admin-linux.org/wp-content/uploads/2012/01/infographic_debian_history-en-v081.png?5e8a13
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Il existe quelques initiatives isolées pour remplacer un système Windows xxxx par des systèmes d’exploitations libres :
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Il y avait un projet à Marseille pour la mise en place d’un système Linux
https://marsactu.fr/la-mairie-de-marseille-zappe-linux-pour-windows-7/
mais ce projet à été « zappé » avec des arguments plus que suspectes voire mensongères !!!! :
http://framablog.org/2010/09/15/marseille-non-linux-oui-windows/
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La ville allemande de Munich avait songe de revenir à Windoxs après l’utilisation d’Ubuntu durant dix ans ... mais apparemment l’open source à su s’imposer !
En 2004, la ville de Munich avait décidé de migrer à partir de 2006 ses postes de travail vers une solution libre et open-source basée sur Linux, abandonnant les coûteuses licences des systèmes d’exploitation et logiciels de bureautique de Microsoft. Selon Canonical, qui édite Ubuntu (dont la distribution munichoise LiMux est dérivée), Munich aurait ainsi économisé plus de 10 millions d’euros.
http://www.numerama.com/magazine/30297-une-grosse-majorite-des-contenus-facebook-vous-sont-caches.html
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Certains personnes font le rapprochement avec le fait que Microsoft envisage de déménager son siège à Munich .... ???
http://www.lemagit.fr/actualites/4500252199/A-Munich-Linux-fait-a-nouveau-debat
Puis selon l’article suivant La ville allemande de Munich renforce son engagement pour le maintien voire l’extension de l’Open Source
http://www.silicon.fr/linux-munich-une-facture-salee-pour-quitter-windows-xp-et-2000-136564.html
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Il y à un enjeux des intérêts financiers énorme de la part de $icrosoft qui maintiens sa suprématie dans la très grande partie des entreprises et municipalités grâce avec ses packs d’Office XXXX, une suite de logiciels bureautiques comme Word, Excel, Outlook, etc.
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Les experts mettent en garde : Ne touchez pas à Windows 10 !
https://www.youtube.com/watch?v=T8-kKKHz-M4
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Il existe une nouvelle suite Libre Office du monde de l’Open Source qui fonctionne également sur Windows.
https://fr.libreoffice.org/
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Sachez que à chaque fois que vous achetez un PC qui est équipé avec un Windows vous payez au moins 100 € en trop, le prix d’un Windows, pour chaque nouveau PC que vous achetez.
Dans le jargon juridique on parle de la vente liée (ou le législateur fait la différence entre le Hardware (matériel) et le Software (logiciel)) ... sans que vous le sachez on vous/ nous imposé, avec la complicité des différents fabricants des PC’s, le système d’exploitation Windows.
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Liste des fabricants PC vendu sans Windows
http://bons-constructeurs-ordinateurs.info/#bons-optionnalite
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Droit
http://non.aux.racketiciels.info/documentation/droit
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La liberté de choix du système d’exploitation ou de son refus à l’achat.
http://non.aux.racketiciels.info/but-site
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Unix et les Unix-like
Unix est un système d’exploitation, créé en 1969 par Ken Thompson et Dennis Ritchie. Sa conception a été particulièrement soignée, et apportait plusieurs innovations, notamment le choix d’utiliser plusieurs outils simples et spécialisés, plutôt que des logiciels complexes à tout faire.
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Ce système a été adapté par de nombreuses entreprises, qui ont ainsi développé des dérivés d’unix ou Unices, par exemple : xenix de Microsoft, AIX d’IBM ou Solaris de Sun Microsystems.
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D’autres systèmes d’exploitation ont ensuite été conçus en s’inspirant des principes d’unix, voire même en recherchant une compatibilité complète avec unix. Le nom unix étant une marque de certification, on parle alors plutôt d’Unix-like. Parmi ces systèmes, les plus connus sont GNU/Linux, les systèmes BSD, Minix ou encore Mac OS X.
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correction :
Ubuntu (un système d’exploitation basé sur Debian) ? -
@eau-du-robinet
Il y à un enjeux des intérêts financiers énorme de la part de $icrosoft qui maintiens sa suprématie dans la très grande partie des entreprises et municipalités grâce avec ses packs d’Office XXXX, une suite de logiciels bureautiques comme Word, Excel, Outlook, etc.
Toute la stratégie commerciale de MS réside dans le tout-en-un, le mélange des applications avec le système. Intégration totale de Office dans Windows même chose avec Internet explorer, etc... Les chefs d’entreprise vendent leur âme à Windows parce qu’ils ont l’impression qu’ils achètent la sécurité, parce qu’ils ont peur d’être isolés. C’est parce qu’ils sont ignorants. Je vois aujourd’hui un seul avantage à MS la possibilité pour son tableur EXCEL de manipuler de très grosses feuilles de calcul, il n’y a guère que dans ce domaine que LibreOffice ne l’a pas rattrapé et même dépassé. En outre tous les produits ’open’ lisent les formats Windows, aussi bien pour les ’file-systems’ que pour les documents, la réciproque étant fausse. Office ne sait pas ouvrir un document ’.odt’, windows ne sait lire que les partitions NTFS et ignore un disque ext4 monté en parallèle, etc. etc.La multiplicité des distros linux n’est à mon sens pas un problème, « chacune a quelque chose pour plaire, chacune a son petit mérite ». Les debian-based ne se différencie des autres que par le logiciel aptitude et les paquets correspondants. Linux est avant tout un noyau.Les ’fanatiques’ (dont je ne fais pas partie, se retrouvent sur gentoo. -
À eau-du-robinet,
En fait la dernière version vraiment neutre de Windows c’est XP même si avec la 10 on atteint des sommets ! XP fonctionne encore mais n’est plus installable car il faut la SP4 seulement disponible en tant que dernière mise à jour. Beaucoup d’entreprises utilisent encore XP mais il leur faudra un jour soit renoncer à la confidentialité soit passer à Linux ce qui est plus difficile encore pour une boite que pour les particuliers car les personnels sont assez réticents aux changements. -
À eau-du-robinet, « Ubuntu (un système d’exploitation basé sur Debian) ? »
- Moi je dirais un OS ’’Debian’’ amélioré. C’est ce que j’utilise et j’en suis vraiment content
(J’avais essayé Linux à partir d’une knoppix installé, ça fait un bail déjà. Logiquement je suis un jour passé à Debian mais les déclinaisons Ubuntu sont encore mieux et il y a sur Internet une importante communauté toujours prête à vous aider .) -
@Croa
Il revient à Ubuntu le mérite d’avoir fait une distribution aussi facile à installer que windows. Mint est allé encore plus loin. C’est le genre de distro qui convient pour tous ceux qui veulent du prêt à l’emploi. -
et c’est reparti les guerres de chapelle ! Debian c’est mieux que RedHat, ah ben non finalement on va prendre openSuse !
http://distrowatch.com/dwres.php?resource=major
ça fait 20 ans que j’entends ça.
je crois que c’est le trop plain de distrib qui tue Linux.
mais j’arrête, c"était pas le sujet de départ-
@jnpriet
c’est reparti les guerres de chapelle ! Debian c’est mieux que RedHat, ah ben non finalement on va prendre openSuse !Il existe deux versions du même proverbe :- Abondance de biens nuit.
- Abondance de biens ne nuit pas.
Pour ce qui me concerne j’ai utilisé successivement Mandrake, Ubuntu et maintenant Mint, je ne sais pas ce que j’utiliserai demain. J’ai toujours choisi ce qui était le mieux en fonction de mes besoins. J’utilise parfois Windows sous Virtual Box. où sur des machines indépendantes. Windows ne me satisfait pas parce que j’aime comprendre pourquoi un système fonctionne et pourquoi il ne fonctionne pas. En outre les interfaces windows ont toujours été décevantes comparées à la concurrence. Mais faute de mieux on peut travailler sous windows. - Abondance de biens nuit.
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À jnpri « c’est le trop plain de distrib qui tue Linux. »
FAUX, c’est le contraire ! Les linuxiens ont un énorme choix que les windowsiens n’ont pas
Pour changer de linux il suffit de réinstaller en conservant le /home. (La procédure correcte dont être faite avec une certaine rigueur mais on trouve ça facilement en ligne.) -
@Croa
FAUX, c’est le contraire !Je suis de cet avis.Un peu plus réservé sur la simple conservation du /home car certaines applications sont configurées partiellement ou totalement ailleurs dans /usr.Donc la conservation du /home assure la conservation de tous les documents, mais un changement de distro implique souvent une réinstallation des applis.Cependant on peut changer d’interface graphique ou bien en utiliser plusieurs simultanément avec choix au moment de l’ouverture de session. ainsi sous mint vous pouvez avoir des sessions Cinnamon ou des sessions Mate sur le même système Mint, il suffit de choisir à l’ouverture. -
@Abou Antoun :J’’ai choisi depuis bien 10 ans UBUNTU sans aucun frais,problèmes ni virus.(Avec dual boot ,moins de une fois sur 20, je vais sur Wd$) !
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@BOBW
J’ai utilisé Ubuntu de la version 7 à la version 12, après plusieurs années de Mandrake.Je l’ai quitté pour Mint parce que je n’ai pas pu me faire à l’interface Unity (commode pour un utilisateur occasionnel ou standard, peu pratique pour un développeur). Comme beaucoup j’ai migré vers Mint, mais pour un particulier qui utilise seulement internet le courrier et la bureautique j’installerai peut-être Ubuntu encore aujourd’hui. -
Bof...
Encore un beau combat d’arrière garde qui va excité les universitaires des facs d’informatiques.
Encore quelques beaux millions (qu’on a pas) dépensés en pure perte.
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@titi
Encore un beau combat d’arrière garde qui va excité les universitaires des facs d’informatiques.Quand on voit le niveau d’élaboration du projet on se dit qu’il n’y a pas le feu au lac. Peut-être un simple effet d’annonce. Le terme ’souverain’ est très porteur en ce moment. La politique de la France va s’orienter vers une ’soumission souveraine’. -
« La chambre se couvre de ridicule. »
surtout qu’on à déjà un OS sécurise made in chez nous. Bon, réservé aux administrations et aux entreprises « sensibles » : CLIP
http://www.ssi.gouv.fr/administration/services-securises/clip/
http://static.sstic.org/videos2015/SSTIC_2015-06-03_P08_CLIP.mp4Comme chaque fois qu’ils causent de numérique, nos dépités font toujours preuve d’inventivité pour montrer qu’il n’y comprennent rien...
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@UBIK
Je ne connaissais pas CLIP mais la console de commande ressemble furieusement à du linux. Le shell a l’air d’être le même .Vérification faite c’est Certifiable Linux integration Platform. Le mystère est donc résolu, c’est un n-ième bidouillage de ce bon vieux Linux. -
"Une inadaptation de la structure étatique pour créer de la nouveauté. Le système hiérarchique est un frein à la création dans la mesure où la nouveauté n’est pas introduite pour elle-même mais pour servir les intérêts particuliers de tel ou tel placé dans une position clé de décideur et souvent affecté du ’syndrome du dernier poste’ si bien décrit dans le principe de Peter.«
j’adhère particulièrement à cette phrase qui décrit typiquement le système français (recherche universitaire , entreprises privées ou publiques) , avec son ramassis d’énarques et de polytechniciens et ses réseaux occultes »francmac et mentor" pour verrouiller la valetaille .
merci pour ce coup de gueule averti-
@vesjem
Bonsoir,Je sais de quoi je parle, c’est du vécu. D’ailleurs dans cette affaire le syndicalisme est souvent ’mouillé’ (complice). -
@Abou Antoun
pareil pour moi ; merci encore pour la concision de ton propos -
« Pour tuer la culture laissez-la à ceux qui pensent en avoir plus que les autres. »
( : citation d’un internaute )Le rôle de d’un Etat républicain démocratique n’est pas de (faire) développer (par une ’élite’ méritocratique) un produit,
mais serait plutôt de permettre et garantir les possibilités d’émergence et de prospérité des phénomènes culturels.
Pour que les Français s’approprient, démocratiquement, le phénomène culturel informatique, il conviendrait d’abord de reconnaître d’intérêt public les initiatives gratuites engendrées par le besoin rencontré.
Exemple :
plus que de ’formations’ ou de nouvelles inventions imposées par des fonctionnaires du moment cherchant à justifier leur situation, les passionnés, professionnels sur la brèche, informaticiens en inter-contrats, au chômage ou pire, voire de simples utilisateurs ou curieux (ou potentiels investisseurs) ... auraient besoin de cerner la prospective visée par notre pays, ainsi que les orientations retenues pour la nécessité normative ( penser au risque-investissement personnel que représente chaque auto-formation ! ...) ; la démocratie gagnerait aussi à voir favoriser des débats, ouverts à tous, sur les sujets afférents à des choix certainement aussi déterminants par leurs implications politiques que par leurs côtés techniques.
( Exemple : comprendre qu’il est plus pertinent de permettre aux informaticiens sans emploi de constituer des associations de développeurs autonomes - non inféodées à des clans politicianisés - que d’exiger d’eux cette idiote et infertile culture de la science des CV et lettres de motivations voulue par des accompagnateurs-Paul-en-ploie en mal de justification de leur poste )-
@gogoRat
Exemple : comprendre qu’il est plus pertinent de permettre aux informaticiens sans emploi de constituer des associations de développeurs autonomes - non inféodées à des clans politicianisés - que d’exiger d’eux cette idiote et infertile culture de la science des CV et lettres de motivations voulue par des accompagnateurs-Paul-en-ploie en mal de justification de leur posteComme cet exemple est bien choisi ! La lettre de motivation, c’est l’examen de passage en léchage de cul. Si tu réussis celui-là, on est sûr que tu passeras sous tous les jougs. Quand aux employeurs, DRH et consort se masturber avec ce genre de prose, ils n’ont vraiment rien d’autre à foutre. -
Bonjour Abou Antoun,
Avec cet article, vous évoquez le problème de la souveraineté de la France. Ma première réaction est de me dire : pourquoi essayer de la récupérer ici alors qu’on l’a abandonnée dans tant d’autres domaines ?Il y a peut-être une réponse à cette question dans cet article en lien. (lien) Il élargit un peu la réflexion.J’y ai notamment appris que la Corée du Nord a créé son propre O.S. sur base de Linux : Red Star OS. (lien)J’aime bien les commentaires. Pour moi, c’est une plongée dans mes souvenirs et mes premiers pas en informatique, bien avant l’arrivée des premiers PC.-
@Pierre
Bonjour Pierre,Oui c’est possible qu’il y ait des intentions cachées de cette nature (nationaliser Internet en fait).Mais cela passe par le contrôle absolu des fournisseurs d’accès, plus que par un OS particulier.De toutes façons même si un OS national existe on pourra toujours définir comme un délit de ne pas l’utiliser mais on ne pourra pas physiquement empêcher d’en utiliser un autre.Tandis qu’au niveau des fournisseurs d’accès, on passe par des proxys obligatoires sur les serveurs de ces F.A.I. donc il est facile de ’blacklister’. Il est en outre facile d’y installer des mouchards.
Linux comme base est presque une nécessité pour ’créer’ un nouvel OS car toutes les fonctions de bas niveau y sont et on bénéficie de millions de lignes de code déjà écrites. Même Android pour les smartphones est basé sur un noyau Linux.C’est sûr, la liberté de ton qu’on trouve sur internet, et la nature des informations qu’on peut y trouver fâche les politiciens, c’est leur pouvoir de dissimulation qui s’envole. En contrepartie, bien sûr, on trouve tout et n’importe quoi, le complotisme et le conspirationnisme sévissent, la calomnie et la délation aussi, mais voilà il faut faire un choix. La consultation d’Internet demande finalement autant d’efforts et de vigilance que celle d’une presse standardisée aux ordres.La qualité des commentaires ne me surprend pas, je sais depuis longtemps qu’il y a sur ce forum beaucoup de lecteurs qualifiés. -
Et tous ces parlementaires qui veulent un « OS souverain », je suis à peu près sûr qu’ils ont tous un i-Phone et qu’ils sont bien contents de retrouver instantanément leurs documents de travail sur des projets de loi sur la défense fait sur leur MacBook Air directement sur leur iPad lors de présentation.
Mais ca... c’est normal..
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@titi
Oui l’accès à l’information pour eux, pas pour tout le monde. Gouverner c’est prévoir mais difficile de gouverner sans savoir. Or justement un des problèmes majeurs de la France aujourd’hui c’est que les gouvernants ne savent rien. Ils entrent dans des conflits en ignorant l’histoire, les forces en présence, les intérêts et les intentions cachées des uns et des autres. C’est comme le taureau fonçant sur la muleta. -
Je suis un utilisateur lambda de PC et je suis passé à Linux il y a 5 ans après un ras le bol de microsoft et ses virus ; depuis plus de problèmes, la suite bureautique est gratuite et me convient ,en outre je renforce par mon adhésion une logique participative en opposition à la logique de prédation de microsoft .
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@placide21
Oui moi aussi. je ne suis pas un ’fanatique’ et j’ai autre chose à faire que ’bidouiller’ mon système toute la journée. Mais je suis exigeant, j’ai un système ’lourd’ avec des serveurs et des EDI complexes et puissants comme Netbeans et Eclipse, Pycharm, Code ::blocks, etc...Tout cela fonctionne à merveille sous Linux, tout comme la version 5 de LibreOffice qui offre toutes les fonctionnalités. Mon système tourne comme une horloge, il est beau (à mon goût en tout cas) très réactif et stable, que demander de mieux.Si il y a 10 ans l’installation de Linux nécessitait de mettre les mains dans le cambouis, les nouvelles versions (Ubuntu et Mint) ne nécessite aucune compétence particulière ni aucune commande en mode texte. Certains critiquent l’abondance de l’offre, je considère cela comme une richesse et en fait les différences sont superficielles.Linux différencie bien les différents étages :- Le système
- L’interface graphique
- Les applications
Alors que Windows au contraire mélange tout de façon à rendre l’utilisateur dépendant pour changer de version vous êtes souvent obligés de changer de système et quand il s’agit de réseaux avec beaucoup de postes de travail, la facture des mises à jour tombe à chaque fois. c’est une lourde charge pour les entreprises, les administrations, les écoles et les universités. C’est une vraie rente pour MS. - Le système
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@Abou Antoun : ce qui est pratiquement scandaleux c’est que par le biais des mises à jour automatiques intallées Wdw entre dans votre ordinateur et installe ce qu’il veut (ce qu’il a fait de W 7 à W10 sur mon portable)
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@BOBW
Oui, avec un système Windows l’utilisateur n’est pas vraiment maître de sa machine, il est esclave de Microsoft. -
merci pour l’article
en fait ça fait deja qq années qu’on parle d’un OS français (on avait même déjà évoqué un centre développement en ... Martinique)
perso je suis plutôt pour sur l’idée mais je crains la réalisationle pb c’est qu’un OS est insuffisant s’il n’y a pas les outils de développement qui vont avec
et je ne parle pas des drivers qui nécessitent la collaboration active des constructeurs de périphériques (ce qui n’est pas gagné)car coté chaines de développement, si on reste avec ces daubes que sont c++, c# et autre framworks (sans parler des visual-machins qui mettent des plombes à se charger tellement ils sont obèses), on ne va pas aller bien loin sauf à obliger à développer des progs de plusieurs gigaoctets rien que pour imprimer « hello word »
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@goc
le pb c’est qu’un OS est insuffisant s’il n’y a pas les outils de développement qui vont avecUn OS c’est une coquille vide. Oui il faut l’adapter en permanence en fonction des évolutions du matériel mais il y a aussi le problème des applications.Un OS avec tous les drivers reste une coquille vide.Vous soulevez le problème des EDI, mais cela ne concerne qu’une petite minorité des utilisateurs, les développeurs. Il y a tout le restant : browsers, clients e-mail, bureautique, applications graphiques, etc.., etc..Pour le développement j’utilise netbeans avec quelques autres produits. netbeans est un concurrent d’Eclipse avec ses nombreux plugins mais il est plus stable et il me paraît plus simple (subjectif). -
- Il parait EVIDENT qu’on ne va pas développer un OS à partir de zéro. Les députés sont souvent à coté de leurs pompes mais faut pas exagérer non plus. D’ailleurs plusieurs députés l’on clairement dit, notemment Delphine Batho.
D’ailleurs la plupart des OS « souverains » cité précédemment (inde, chine, russie) sont basé sur linux.- L’OS français existe déjà depuis 2005, il s’appelle CLIP, et est développé par l’ANSSI (agence nationale de la sécurité des systèmes d’informations).
http://www.numerama.com/tech/138683-los-souverain-made-in-france-existe-deja-decouvrez-clip.html- Le gouvernement veut aussi un clavier français
http://www.france24.com/fr/ministere-culture-veut-remplacer-clavier-azerty-france-
@LeClérocrate
Honnêtement que va apporter une distro Linux de plus venant s’ajouter à la longue liste de celles qui existent déjà ?Quoi un fond d’écran bleu blanc rouge, un cocorico au démarrage ?Merci de me renseigner si vous avez des idées.PS : En Russie, je connais fort bien la situation, c’est comme en France Windows 90% (mais souvent piraté). -
@Abou Antoun
Le gouvernement veut aussi un clavier françaisA bon et alors l’azerty on en fait quoi, on le refile aux belges ? -
@LeClérocrate
D’ailleurs plusieurs députés l’on clairement dit, notemment Delphine Batho.
Voici un extrait de la fiche perso de Delphine Batho concernant sa formation :
Le baccalauréat en poche en 1992, elle entame à Paris 7 des études d’histoire qu’elle abandonne par la suite.Alors dîtes moi quelle est la compétence de Madame Batho en ce qui concerne les systèmes d’exploitation et à quel titre peut-elle faire des recommandations ?
-
Contrairement à ce que l’article présuppose et comme cela est clairement exprimé dans l’intervention de Mme Batho (http://www.dailymotion.com/video/x3nc8aa, après 4 min), l’idée n’est pas de créer un OS à partir de rien, mais bien à partir de Linux et en faisant la promotion des logiciels libres.
Cette proposition me paraît au contraire tout à fait réaliste et pertinente.-
@vmalep
Même réponse qu’à LeCleocrate.Qu’est ce que ça apporterait de plus, quel est l’intérêt ??? -
@vmalep
Je viens de me farcir les 6 minutes de l’intervention de Madame Batho. C’est 80% de blablabla. En outre il semble qu’elle veuille défendre le logiciel libre, c’est plutôt bien, mais elle y voit une solution pour lutter contre certains abus du web (e-commerce hors frontière, contenus illicites de certains sites au regard de la loi française). madame Batho ne comprends pas, et vu sa formation ce n’est pas étonnant que ces deux problèmes n’ont RIEN à voir. Quand tous les foyers français seront équipé de l’OS Cocorico, qu’est-ce qui va les empêcher d’aller sur les sites interdits situés à l’étranger, ou de passer des commandes sur des sites commerciaux ne payant pas l’impôt en France. Non la seule solution dans l’optique Batho c’est de construire un internet franco-français à la mode de la Corée du Nord en verrouillant tous les accès externes. C’est techniquement possible quoique difficile mais alors cette fois la dictature sera officielle, Hollande I n’aura plus qu’à fonder sa dynastie.
Madame Batho (niveau bac la série n’est pas précisée) n’y connaît rien à rien et raconte n’importe quoi. le pire c’est que ses collègues ne valent guère mieux.
Madame Dubby-Muller, impliquée, c’est un peu mieux, mais comme toujours elle nous vient de sciences-po (le mot sciences accolé à politique me fera toujours rire) avec un DESS ’écnomie d’entreprise’. Où est sa compétence dans le domaine du numérique ? -
Bonjour et merci pour cet article éclairant et suscitant de nombreux commentaires d’experts.
Permettez-moi d’apporter un bémol concernant la focalisation sur le choix d’un OS. Certains ne voient comme réponse que le système Linux, ou plus exactement comme le demande Richard Stallman, le système GNU/Linux. Bien sûr qu’il vaut mieux éviter les systèmes propriétaires comme Windows ou ceux comme Apple qui cachent un Unix sous des couches propriétaires ! Mais ce n’est pas toujours possible dans la vraie vie, quand on n’a pas envie de passer son temps à chercher la meilleure « distri » sans parler de compiler des noyaux, on n’est pas tous des « geeks » ! Et les machines sont devenues assez puissantes pour faire tourner en parallèle un MacOS, un Windows et un Linux, tous ces outils qui s’occupent de l’interface de bas niveau entre les périphériques et nous.
Ce qui compte vraiment c’est ce qu’on fait tourner dessus et comment on utilise les outils. En local, par exemple, le choix d’OpenOffice (ou LibreOffice) apporte la liberté souhaitée : peu importe le système, les formats de données et les outils pour les traiter sont standardisés. Mais avec internet le choix d’un OS devient aujourd’hui un problème secondaire. Nos ordinateurs sont interconnectés pour former un super-ordinateur global et c’est le navigateur qui en devient l’OS.
Le choix d’un navigateur « ouvert et libre » devient donc primordial. Firefox tourne sur tous les systèmes, utilisons-le. Mais ce n’est pas suffisant, apprenons aussi à l’utiliser ! Avez-vous remarqué que les barres d’adresse et de recherche sont maintenant confondues en une seule, par défaut reliée à Google ? Hier, quand vous vouliez ouvrir une page d’Agoravox il vous fallait taper exactement son adresse, http://www.agoravox.fr. Aujourd’hui vous tapez Agoratruc et Google interprète ce mot, vous propose un lien sur Agoravox, ça fonctionne en général ... et vous êtes fiché comme visiteur d’Agoravox ! Demain Google pourra peut-être « oublier » le lien sur Agoravox et vous proposer, par exemple, un lien sur Auchan, LeFigaro ou autre. Donc, apprenons à taper la bonne adresse pour éviter le détour par Google ou utilisons un moteur de recherche « ouvert », par exemple IxQuick qui ne nous fiche pas. Sinon les navigateurs que nous connaissons finiront par devenir des vitrines press-boutons nous canalisant en fonction de choix qui nous sont étranger. Ce qui est déjà le cas sur les smartphones. Avant de proposer à Mme. Michu de passer sur GNU/Linux, apprenons-lui à comprendre ce qu’est une adresse. J’ai remarqué chez certains « geeks » une nette tendance à remplacer un problème simple par deux problèmes plus compliqués. Plongeant inévitablement Mme. Michu dans le plus total désespoir.En résumé, à mon avis, utilisons tout ce qui nous tombe sous la main comme OS mais apprenons à utiliser les outils de façon indépendante de ces OS. Et même de façon indépendante des machines ! Pouvoir commencer un travail au collège sur un vieux PC, le continuer à la maison sur un Mac, le relire et corriger dans le métro sur son smartphone et le présenter sur n’importe quel ordinateur à portée de la main, voilà une façon de se libérer. C’est bien ce que nous faisons sur Agoravox, nous lisons, commentons et même rédigeons des textes sur des machines différentes par le biais d’un type de logiciel indépendant des OS. Ce type de logiciel s’appelle un wiki. En l’occurrence SPIP. Il y en a d’autres, comme MediaWiki qui fait tourner Wikipedia et nous donne accès à une formidable encyclopédie. Je m’étonne que ce concept inventé en 1995 par Ward Cunningham et offert gratuitement à la communauté ne soit pas davantage mis en valeur.
Personnellement j’utilise l’outil wiki au quotidien pour faire tout et n’importe quoi (notes, cours, rapports, articles, codage, blog, ..., sauf le café) et c’est un bonheur que je souhaite à beaucoup.-
@riemann66
Permettez-moi d’apporter un bémol concernant la focalisation sur le choix d’un OS.
Bien sûr ! Je suis pour le libre et j’utilise Linux depuis plusieurs années. mais je suis non sectaire et j’adresse la parole à des aficionados de Bill. A commencer par mon épouse, informaticienne, ingénieur système, qui ne veut rien que du micromou sans même avoir testé un linux. Par contre, alors qu’elle est sur le papier plus compétente que moi pour ce job, elle ne veut pas se charger de la mise à jour ou du dépannage de ses systèmes, estimant que c’est un boulot d’hommes, comme sortir les poubelles. Comme en plus elle est conservatrice et veut garder son winmail depuis Vista je ne vous dis pas les crises de nerfs. Ce qui fait qu’à mon corps défendant je connais bien les systèmes windows et leurs défauts. Une des caractéristiques des systèmes windows c’est qu’il n’y a pas de compatibilité ascendante et c’est voulu. Si vous voulez mettre à jour un logiciel d’Office il vous mettre à jour non seulement le produit (par exemple word) mais aussi tout le package et l’OS.
Tout cela est planifié pour taxer les clients.
Ce qui compte vraiment c’est ce qu’on fait tourner dessus et comment on utilise les outils.
Oui ce qui compte c’est surtout ce qu’on fait avec son ordinateur. C’est bien beau d’avoir une belle voiture mais si elle ne quitte pas le garage. On a actuellement un décalage entre les possibilités des machines et ce que les gens font réellement avec. Finalement les seuls à utiliser leurs bécanes à fond ce sont les joueurs, car les jeux vidéo en solo ou en réseau sont les plus gros consommateurs de ressources, loin devant la bureautique ou le développement.
Avez-vous remarqué que les barres d’adresse et de recherche sont maintenant confondues en une seule, par défaut reliée à Google ?
Cela ne m’a pas échappé ! D’ailleurs si vous faites une recherche pour un séjour à l’hôtel et que vous accédiez à ’booking ;com’ vous allez vous trainer la pub sur les hôtels de la région pendant plus de deux semaines. Google c’est un peu big brother. Google vit de son activité d’espionnage, car il fait valoir dans ses contrats publicitaires des connaissances qu’il a de l’utilisateur. Un jour on questionnera peut être google sur vos opinions politiques et religieuses, donc en fait une vraie dictature peut s’installer avec la coopération d’organisations du type google qui en savent plus sur chacun de nous que la DGST.
par exemple IxQuick qui ne nous fiche pas
Comment en être sûr ?
On dit la même chose de DuckDuckGo.
En résumé, à mon avis, utilisons tout ce qui nous tombe sous la main comme OS mais apprenons à utiliser les outils de façon indépendante de ces OS. Et même de façon indépendante des machines ! Pouvoir commencer un travail au collège sur un vieux PC, le continuer à la maison sur un Mac, le relire et corriger dans le métro
Il suffit de n’utiliser pour ses documents que des formats standard. Mais ce n’est pas toujours facile quand les standards de fait sont propriétaires (exemple pdf : adobe, xls : MS)
Ce type de logiciel s’appelle un wiki. En l’occurrence SPIP.
C’est plutôt un CMS, à l’instar de WordPress, Joomla et Drupal.
Personnellement j’utilise l’outil wiki au quotidien pour faire tout et n’importe quoi
Il y a beaucoup d’outils analogues mais un simple traitement de texte correctement paramétré avec des fichiers modèles (.dot pour word), ou un éditeur html avec des feuilles de style font tout aussi bien l’affaire. D’ailleurs on n’a pas intérêt à utiliser les mêmes outils pour les tirages papier que pour les pages web, la logique n’est pas la même. -
Merci pour votre lecture attentive et pour vos réponses. Je retiendrai le dernier point sur les wikis.
- Wiki ou CMS, ce n’est qu’une question de taille. Un simple traitement de texte ne rend pas vraiment les mêmes services, à moins d’utiliser Emacs, le couteau suisse inventé par Richard Stallman. Et comme je suis incapable de l’utiliser, c’est vraiment un outil pour geeks, j’ai construit le mien : http://epsilonwiki.free.fr/alphawiki_2/, un wiki ultra-léger (100ko zippé) équipé d’un langage à trois vitesses, lambdatalk, un dialecte du Lisp, utilisable par un débutant, un web-designer et même un codeur confirmé. Quant à votre remarque « D’ailleurs on n’a pas intérêt à utiliser les mêmes outils pour les tirages papier que pour les pages web, la logique n’est pas la même. » je peux affirmer le contraire. Si vous en avez la curiosité comparez ce document web : http://epsilonwiki.free.fr/alphawiki_2/?view=lambdatalk_slides_5 et ce document papier : http://epsilonwiki.free.fr/alphawiki_2/data/ELS_LAMBDATALK_20150403.pdf, tous les deux issus d’un même contenu passé au filtre de deux fichiers CSS appropriés.
Donc je continue de penser qu’il faut non seulement jouer avec des formats standards, mais encore choisir de bons outils légers tournant sur les épaules des géants que sont devenus les navigateurs. Et au besoin les créer.-
Pour faire court vous considérez que l’OS n’est pas si important au regard des logiciels qui vont tourner dessus.
Admettons, mais ce n’est pas le sujet, pour appel le sujet porte sur la création d’un OS souverain, ce qui revient à dire un OS dont on peut vérifier et modifier le code source.
Parce que l’enjeu de souveraineté est à ce niveau.
Avoir la maîtrise du code source n’est pas simplement une question de sécurité mais aussi de commerce et de technologie.
Combien d’éditeur de logiciels ont disparu faute de n’avoir pu s’adapter à l’environnement changeant voir instable de MS ? Parce que les éditeurs doivent investir de plus en plus ne serais ce pour pouvoir tourner avec ces OS. De fait, les propriétaires des OS sont avantagés, ils peuvent déposer des brevets et toucher des royalties simplement en vous fournissant des bibliothèques ou des partis de codes indispensables, ou pour vous laisser utiliser des fonctionnalités spécifiques etc .... on pourrais évoquer les difficultés à développer des logiciels rapides, performants qui ne bugs pas. Il y a un surcoût lié à la méconnaissance du fonctionnement de l’OS et de l’environnement puisque les brevets sont protégés vous êtes quelque part tributaire du bon vouloir de celui qui connaît le code source.
La question, n’est même pas de savoir si il faut réutiliser tout ou partie du code de linux.
Il convient de mesurer tout les avantages et les inconvénients et savoir si oui ou non on veux être plus présent sur le marché du logiciel.
il peut donc très rapidement devenir intéressant voir juteux financièrement de développer un OS, même si son développement peut coûter chers, voir très chers, il faut aussi compter l’argent perdu pour nos éditeurs et nos emplois.-
@baron : bonsoir. Vous dites « pour (r)appel le sujet porte sur la création d’un OS souverain. » J’entends bien ! Ce que j’essaie de défendre c’est l’idée que notre « souveraineté » ne viendra pas d’un nième futur OS conçu indépendamment de nous par une usine étatique ou un marché juteux, mais par la maîtrise des outils existants par le plus grand nombre d’entre nous. D’accord, ce n’est pas exclusif, les deux peuvent aller de pair. Mais j’aime bien l’idée qu’on n’a pas à attendre cet OS miraculeux pour commencer à utiliser intelligemment ceux qui existent.
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M’enfin voyons ! L’Etat-il pour vocation de planifier des réalisations de produits ou d’outillages ?
En matière de lettres, l’Etat s’est permis de mettre en œuvre la notion d’académie
(’Une Académie est une assemblée de gens de lettres, de savants ou d’artistes reconnus par leurs pairs. Ces dites assemblées ont pour mission de veiller aux règles, codes et usages dans leurs disciplines. Pour ce faire, les académies publient des ouvrages tels que des dictionnaires, des grammaires, etc. cf wikipédia)
D’un point de vue strictement démocrate, cette optique aristocratique (prétention au ’meilleur’), de légitimation de ce qui est retenu comme consensuel,reste sujet à caution ( Culture d’Etat ?) ;
mais, au moins, l’académie se contente d’arbitrer et d’enregistrer les réussites d’une production littéraire libre : elle n’a pas la prétention de construire La Littérature française officielle !
Ce serait bien d’y penser lorsqu’on songe à la discipline informatique.
Par ailleurs, les acteurs de l’industrie informatique ne sauraient ignorer que la plus mauvaise démarche pour répondre à un besoin est de partir des solutions en vogue . ( Le concept d’analyse de la valeur a fait ses preuves )
Le B A BA est d’exprimer le besoin (par documentations écrites et rédigées), d’en débattre, de l’analyser, d’établir un cahier des charges , etc ...
Promettre aux Français un OS clé en mains, genre nouveau joujou qui sortirai on ne sait d’où, n’est-ce pas mettre la charrue avant les bœufs ( Je sais, certains aiment voir des veaux ; mais, manque de bol, ceux-ci ont maintenant tendance à rechigner à veauter )
Vouloir de nouveaux joujoux en refusant de mettre la main à la pâte serait irresponsable et immature : la politique passe aussi maintenant par un minimum d’orientations techniques : une excessive technophobie masquerait mal un faux prétexte à refuser d’assumer notre dimension citoyenne.
( Par exemple, doit-on utiliser des bases de données tout le temps et partout sans jamais se préoccuper de ce qui se cache là dessous, ni du pourquoi d’un truc comme la CNIL ? Est-il sur que ce soit moins important à comprendre que les dernières billevesées du dernier journaleux en vogue chez les grosses têtes ?)-
Pour la petite histoire (et aussi la grande), il est significatif de rappeler l’origine d’un des premiers systèmes d’exploitation, introduisant le concept de ’temps partagé’ (multiplexé) :
le ’Multics’(https://fr.wikipedia.org/wiki/Multics) de Licklider (https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Carl_Robnett_Licklider), précurseur aussi de rien moins de l’Internet.
Même l’armée américaine n’a pas eu la prétention d’imposer sa propre conception d’un unique OS américain. En insufflant ses objectifs (cf ARPAnet : « Advanced Research Projects Agency Network » - https://fr.wikipedia.org/wiki/ARPANET) au sein des organismes de recherche, avec libre ouverture ,au final, sur tout le phénomène universitaire mondial, Elle a récolté une capacité à drainer des leadership mondiaux dépassant sans doute toutes ses espérances. -
Je vais vous dire un truc : L’armée Français a adopté Linux, pour ne pas avoir à faire à Microsoft et Apple. En toute logique.
Bien entendu, Linux est « open » et la version militaire n’est pas diffusée. Logique.
On peut imaginer une variation de Linux pour l’administration française, en utilisant des logiciels libres, reformatés.
Pas obligé de partir de zéro....
Android n’est pas parti de zéro....
Ceci dit, s’il s’agit de faire des logiciels « merde in France » le secret de nos informaticiens héxagonaux (Voir la fiche de paye des militaires....)
Vous avez raison.
Sinon, rester français, n’est pas si compliqué que ça.-
Il est temps de conclure.
Je remercie tout d’abord les nombreux intervenants dont les apports ont enrichi la discussion.
Nous avons parfois dévié du sujet en comparant les mérites respectifs des systèmes propriétaires et des systèmes libres, ce qui n’était pas complètement le sujet mais avait quand même un rapport avec le sujet.
J’ai écrit cet article de manière impulsive à la lecture du communiqué ambigu que j’ai cité en tête d’article. A priori j’avais compris que nos députés voulaient la création d’un OS national créé ex-nihilo. Cela m’a paru, comme à la plupart d’entre vous, qui savent de quoi il retourne, une idée stupide.
J’ai également été choqué de l’expression d’une volonté d’indépendance dans un domaine finalement très marginal alors que le pays abandonne son indépendance dans des domaines cruciaux. Il y bien un côté ridicule, que je maintiens, même si cela déplaît à certains de militer pour un OS ’souverain’ quand on a abandonné sa souveraineté dans à peu près tous les domaines.
Par la suite, un lecteur attire mon attention sur une intervention de Madame Delphine Batho, parlementaire, qui parle plutôt, d’un OS basé sur le noyau linux, ce qu’on appelle dans le jargon une ’distro’.
La question devient alors « Cela a-t-il un sens de concevoir une nouvelle distro linux qualifiée de ’standard français’ ? ». Là j’avoue qu’on peut avoir des avis partagés. Tout d’abord on me fait remarquer que la chose existe déjà avec CLIP. Je doute fort que Madame Batho ait entendu parler de CLIP et sache exactement ce qu’est un noyau Linux. Madame Batho bien que relativement jeune pour une parlementaire me semble complètement inculte en matière d’informatique, d’ailleurs elle ne doit sa promotion qu’à son militantisme pas à ses diplômes puisqu’elle est juste bachelière, ce qui de nos jours ne lui permettrait pas de trouver un emploi de caissière dans un supermarché. En tout cas Madame Batho mélange tout laissant à penser que l’introduction d’un OS souverain pourrait contribuer à réglementer le web. Réglementer le web c’est contrôler tous les accès, ce qui n’est pas extraordinairement compliqué dans la mesure où 95 % des utilisateurs passent par un FAI, le restant, comme les universités, utilisant une connexion directe.
Je cite l’exemple de la gendarmerie française et je salue cet exemple, je l’approuve sans réserve. Que fait la gendarmerie ? Elle choisit une distribution populaire, Ubuntu, et la personnalise pour ses besoins. En quoi consiste cette personnalisation ? Et bien à mon avis tout simplement en installant des applications spécifiques dont les gendarmes ont besoin, que ce soit des outils standards ou des outils spécifiques conçus par des fonctionnaires bénévoles ou des programmeurs payés par le corps des gendarmes. Maintenant GendBuntu n’est pas à proprement parler un fork d’Ubuntu, elle sera actualisée à chaque nouvelle version LTS d’Ubuntu. Et de fait cette actualisation, si les choses sont bien faites sera faite de manière plus ou moins automatique les applis et les données étant conservées. Les gendarmes ne sont pas, en tant que tels, des beta-testeurs des nouvelles versions.
Le profit pour la gendarmerie est avant tout de faire de substantielles économies, mais pas seulement, ils garantissent leur investissements ans la mesure où, autant que j’ai pu en juger il y a toujours compatibilité ascendante, chose qui n’est pas le cas chez MS. J’ai écrit des applications pour XP qui ne passent plus sous W7 et suivants.
On peut regretter que l’E.N. n’ait pas suivi le même chemin avec, par exemple Edubuntu ou bien une EnBuntu typiquement française. Enfin quand je prends l’exemple d’Ubuntu je ne fais pas de pub particulière, c’est juste un exemple de distribution populaire, gratuite pouvant être facilement personnalisée. Il serait intéressant de voir quelle rente font à MS les écoles, les collèges les lycées et les universités. Cet argent ne serait-il pas mieux employé à recruter des enseignants ou à acheter du matériel ?
Bon, alors maintenant la question qui se pose est la suivante :
Un OS national (souverain), disons FrenchBuntu, FrenchMint, pour caricaturer ou alors des versions personnalisées GendMint, EduMint etc. ?
Je pense que la première solution est mauvaise, autrement dit que les députés ont tort dans tous les cas de figure, et voici mon argumentation.
Soit le FrenchBuntu est un fork dans ce cas il devra évoluer séparément et prendre en compte la diversité des matériels, l’évolution technologique, les innovations en matière d’interface graphique, etc.. etc.. Nous entrons là en plein dans la problématique de la maintenance d’un O.S. l’économie ayant seulement été réalisée au départ. Un lecteur qui connaît bien la question dit que ce n’est pas réaliste et je l’approuve.
Si ce n’est pas un fork, c’est une simple personnalisation de ce qu’on voudra Debian, Ubuntu, Mint, ou pourquoi pas Suse qui a aussi ses qualités, encore une fois nous ne sommes pas là pour faire de la publicité ni pour faire un comparatif. Donc cette personnalisation devra suivre l’évolution technologique et faire des mises à jour suivant le développement du modèle choisi au départ, c’est par exemple ce que fait Mint à partir d’Ubuntu en toute clarté.
Mais maintenant, qu’on veuille bien considérer que les besoins des gendarmes,ne sont pas ceux de l’Eucation, ni ceux du personnel de santé. Donc le FrenchBuntu devra encore être personnalisé en FrenchEdBuntu, etc.
Donc en somme à quoi sert le FrenchBuntu. A rien !!!
Il suffit en fait que l’État conseille aux administrations d’utiliser un système open-source, ce conseil pouvant aller jusqu’à une recommandation, dans la mesure où ces produits sont gratuits cela laisse peu de place à la corruption.
Un autre aspect des choses est mon opposition à la création d’un corps de fonctionnaires responsable de l’OS souverain. Et là, c’est mon expérience professionnelle qui parle. De toute évidence certains intervenants ont eu des vécus similaires. L’introduction de la technologie dans le cadre de la fonction publique (audiovisuel, micro-info) etc. est une vraie catastrophe. C’est la porte ouverte au copinage à la cooptation, et au final c’est une gabegie, un désastre. Et puis comme le souligne un lecteur bien informé. Est-ce le rôle de l’État de promouvoir un matériel ou un produit logiciel ? Non, l’État doit se cantonner dans ses fonctions régaliennes.
Si la France a des désirs d’indépendance qu’elle commence par les affirmer dans les domaines essentiels que sont la défense, la diplomatie, l’économie. Je le répète c’est ridicule de pérorer avec un ’OS souverain’ quand on a vassalisé le pays totalement. C’est de l’enfumage.
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Créer et maintenir un OS (noyau + interface graphique) est un tâche colossale qui n’a de sens que pour des gens payés par l’argent public et qui n’ont rien connu d’autre, et encore moins en matière de technologie.
Il existe un noyau qui répond à tous le besoins d’indépendance. C’est LINUX.
Il existe des interfaces graphiques diverses et variées autour de ce noyau, et la possibilité de personnaliser si besoin.
Si c’est pour se protéger de l’espionnage omniprésent, seul un cryptage généralisé des données stockées et échangées peut le faire et ça n’a rien à voir avec un OS souverain, avec quelques précautions.
Alors est-ce un nouveau NDDL avec une VINCI-like Cie derrière qui sollicite la manne de l’état copain ?
Sinon, qui aurait pu sortir une pareille ineptie ?-
@Debrief
Alors est-ce un nouveau NDDL avec une VINCI-like Cie derrière qui sollicite la manne de l’état copain ?Çà c’est aussi une possibilité. Qu’on se souvienne des retraites complémentaires dont la gestion aurait pu être confiée à la sécu, c’était une histoire de ce genre. -
@Abou Antoun
Les membres du collectif Édunathon demandent l’annulation de l’accord entre Microsoft et l’Éducation Nationale
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@pemile
Excellente nouvelle. Si je peux joindre ma signature à une pétition je le ferai sans la moindre hésitation.Merci pour l’information. -
Pourquoi pas un OS Français !
on a bien fait ariane lorsque les us voulaient nous interdire d’envoyer nos satellites pour pouvoir tout maitriser. (demain Galileo nous permettra d’avoir notre propre gps et la précision dont nous avons besoin et pas celle qu’ils ont décidé pour nous)L’OS, c’est la même logique : pourquoi subir leur dictat, changer de logiciels et de matériel à chaque version car les drivers ne sont plus compatibles, .... se reformer tous les 3 à 5 ans tous cela parce qu’ils ont changé les présentations,... sans réellement changer les fonctionnalités, lorsqu’elles ne sont pas supprimées
pourquoi payer encore pendant des siècles parce qu’ils ont le monopole ?ils sont peut-être vieux mais lucides (sauf si on leur a dit de voter sans réfléchir)
40 millions d’ordinateurs changés tous les 5 ans, à 50€ l’OS, c’est un marché de 400 millions par an, aujourd’hui une hémorragie.
Combien vous faut-il d’informaticiens pour gagner 400 millions par an ?
Réfléchissez avant d’écrire.
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@Homme de Boutx
Réfléchissez avant d’écrire.Et moi je vous dit « lisez avant de réagir ». Vous mélangez le problème d’un OS national avec le problème de l’open-source. je milite pour et j’utilise exclusivement pour mes besoins perso. l’open-source.Ces produits sont le bien commun, ils sont à tout le monde et à personne. il n’y a aucune dépendance. Ce que vous décrivez c’est l’univers windows. -
@Abou Antoun
désolé mais je viens de vous relire ;.. pas une phrase de constructive tous nuls moi et les petits oiseaux..il est évident que l’on ne va pas se gêner de reprendre des sources libres et avec un bon cahier des charges et un financement avec pour enjeu 400 millions par an sur 40 ans de carrière, de quoi pouvoir évoluer dans le sens du progrès et pas celui du fric !
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Sujet intéressant que j’ai raté.
Une donnée est erronée et change radicalement la donne : le logiciel libre.
Rien a voir avec le gratuit, vos téléphones sont remplis de logiciels gratuits propriétaire.
Non, c’est librement réutilisable, et c’est ça qui invalide complètement le raisonnement.
Linux est complexe a développer expose l’article ?
Et alors, il n’a pas l’être de nouveau, il est réutilisable !Même Google l’a utilisé pour faire son Android. et l’état français peut a moindre frais l’utiliser a son tour, sans beaucoup de travail.
D’ailleurs il l’a déjà fait ! Il l’a fait pour l’armée, la gendarmerie, et l’assemblée national après que le débat sur les lois DADVSI, la loi dite vivendi universal, ai permis aux militant du libre d’expliquer les failles des systèmes propriétaire.
La loie est passé quand même, mais depuis chaque député a 2 ordinateurs utilisant des libres, c’est a dire dont on connais le fonctionnement, adapté a leurs besoins propres.Pour ne pas se couper du monde, comme vous dites, il faut utiliser des mécanismes dont on connais le fonctionnement. Tel est la question et la réponse .... à mon humble avis.
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