Bonjour,
« Contrairement à l’idée répandue, les cons ne sont pas réformables. Une
seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir
tranquilles : la peur.« . Carl Aderhold (Mort aux cons).
Quand je lis cet article et pas mal de commentaires, je me dis que visiblement les cons n’ont pas peur.
M. de Sourcesure nous rappelle pertinemment que le second degré n’a de sens que si il est compris.
Le dessin s’adresse aux lecteurs réguliers de Charlie, à ceux qui connaissent un minimum sa ligne, son »esprit", et à tous ceux qui ont l’esprit assez ouvert pour chercher à comprendre (au contraire de se précipiter dans l’interprétation immédiate).
Malheureusement, Il est commenté par des gens qui n’y comprennent rien et l’interprètent à l’aune de leurs valeurs au lieu de le faire à celle de l’auteur. Du coup, toute la haine, la bêtise, les approximations, les fantasmes, ... se déchainent.
Aujourd’hui, l’internet permet de diffuser à tous des données initialement destinées à un public restreint.
Doit on du coup réduire l’oral et l’écrit à ce qui peut être universellement compris et approuvé ? Si oui, on va très fortement limiter la communication.
J’en conclurai simplement : Vous n’aimez pas Charlie ? Ne le lisez pas et fichez leur la paix.