@Fergus
« au vu des informations que j’ai recueillies ».
Soit vous avez eu accès au dossier d’Assises, et vous pouvez en parler en connaissance de cause, soit cela ne vous a pas été possible, et vous vous donnez le pouvoir de commenter une décision de justice sans rien connaître du sujet.
Je partage totalement l’avis de In Bruges. Considérez ce qu’il écrit comme une information et non comme une « agression ». Vous avez fait de votre mieux, sous le coup de l’émotion. Cela transparait dans votre commentaire. Il ne contient aucune technicité juridique.
Oui, il existe des erreurs judiciaires. Toutefois elles sont peu nombreuses. Ici, il ne peut s’agir d’une erreur judiciaire puisque les faits ont été reconnus. La cour d’Assises d’Orléans l’a condamnée à 10 ans de réclusion criminelle, celle de Blois à exactement la même peine. Deux cours d’Assises différentes, des présidents différents, des jurys différents : la même peine. Je lis que la cour d’Assises de Blois a été « trop sévère ». Pourtant la peine prononcée est absolument identique à celle prononcée en première instance par la cour d’Assises d’Orléans. Vous devriez quand même vous poser la question de savoir comment vous en arrivez à vous placer au dessus des magistrats et jurys qui se sont prononcés. Ce sont donc les comptes rendus des journaux qui ont fondé votre opinion. Cela ne pèse pas bien lourd devant un dossier d’instruction et deux cessions complètes de cour d’Assises. Mais vous avez probablement une haute idée de vos capacités à appréhender ce genre de situation. Moi, je ne vous suis pas.
Lorsque vous parlez de « verdicts disproportionnés », de « dénis de justice », cela peut être vrai. Mais nous sommes dans la situation où la justice est rendue par des femmes et des hommes qui ne sont pas infaillibles. C’est pour cette raison qu’il existe des appels. Ce que vous écrivez rejoint exactement ce que vous a écrit In Bruges. Votre opinion dépend de l’endroit où vous vous situez, de votre point de vue sur le personnage (mère de plusieurs enfants, mari ignoble). La justice ne fonctionne pas à l’émotion. Dura lex, sed lex !