Tant que les rapports employeurs/employés seront vu comme un affrontement (tant d’un côté que de l’autre) c’est peine perdue, rien ne fonctionnera. La réalité, c’est que l’employeur a besoin d’employés compétents et motivés. Pouvoir les garder est l’une des richesses de l’entreprise. Le problème étant que 1. des employés motivés à donner (leur prestation) autant qu’à recevoir (leur salaire), c’est parfois difficile et dans ces cas là, être obligé de gardé l’employé n’est pas viable. Donc autant ne pas engager... 2. La vie d’une entreprise est faite de haut et de bas... et lorsqu’une activité (ou une entreprise) n’est plus en adéquation avec son marché, il faut pouvoir la redimensionner, avant qu’il ne soit trop tard. Si c’est impossible, autant ne pas engager...
Une trop grande asymétrie des droits et devoirs entre employeurs et employés est largement préjudiciable à l’emploi et à l’économie en général...
Et... à tous les grands théoriciens gauchistes de ce site : le tissus économique français est largement majoritairement constitué de très petites, petites et moyennes entreprises. Donc les grandes tirades sur les méchants patrons qui ne visent qu’à s’enrichir d’avantage sont totalement à côté de la plaque, tant la grande majorité des patrons ne sont à la barre que de petites entités qu’ils tentent de faire survivre tant bien que mal. Hors, touts les entraves à leurs activités (bien au delà du droit du travail) les empêchent non seulement de s’enrichir, mais juste de se maintenir et se développer, et donc d’engager !
L’exemple souvent donné dans le cadre du droit du travail est la Suisse, exemple assez pertinent en l’espèce, tant le droit du travail suisse permet de la souplesse aux entreprises tout en assurant une protection aux employés. La situation n’y pas parfaite bien entendu, mais limite au moins les risques à l’anglo-saxonne, sans créer les blocages à la française.