@GrandGuignol
Je connais ce que vous dîtes par coeur. Sur une longue période, comme celle qu’à connue Mme Sauvage, il est difficile d’imaginer qu’elle n’ait pas pensé à déposer plainte. La peur des représailles de son mari ne peut pas tout expliquer. Par ailleurs, ayant eu connaissance du viol de ses filles, elle aurait dû entreprendre des démarches pour les mettre à l’abri. Quelle action pouvait-elle avoir sur son ignoble mari pour l’empêcher de violer à nouveau ses filles ? Elle était incapable de s’opposer à lui. Ses filles étaient en danger constant. Croyez bien que son attitude a été décryptée par la cour. Fergus survole le sujet comme si Mme Sauvage avait été une « mère courage ». Et bien non. Elles s’est défilée, peut être terrorisée, mais elle s’est défilée. Elle pouvait, certes assumer toute sa vie d’être battue et violentée, c’était son problème. Les choses prenaient une autre tournure lorsque le mari en venait à violer ses propres enfants. Un type pareil doit finir en prison où les autres détenus lui feront comprendre ce qu’est un « pointeur ». Mme Sauvage n’est donc pas exempte de reproches, ce que Fergus refuse de voir. C’est terrible pour une mère de se défiler de ses obligatins premières, celles de protéger ses enfants. Elle a donc laissé ses filles aux griffes de ce danger public. Quel manque de courage, quel manque de discernement. Même en état de terreur totale, une mère met tout en oeuvre pour sauver ses enfants. Ici, elle accepte donc que ses filles se fassent violer. Je suis outré par un tel comportement. Vous pouvez être certain que c’est ce qui a été retenu d’elle et ce qui a motivé sa condamnation à 10 ans.