oncle
archibald
dit : Contrairement à ce qu’essaie d’insinuer l’auteur il n’est pas incompatible
d’être très attaché à la liberté d’expression, de déplorer la mort des
journalistes de Charlie Hebdo et de détester le contenu de ce journal que je
continue à trouver dégueulasse avant comme après la mort des victimes des
jobards islamistes.
C’est vous qui insinuez et faites des procès d’intention, en disant ce que
je n’ai jamais dit. Mais je condamne ceux qui disent « Je ne suis pas
Charlie" pour pouvoir justifier de dire « Ils l’ont bien
cherché » Dans cette veine, E. Todd fait des meetings avec les Indigènes
de la République et les communautaristes de tous poils en banlieue, qui sont
pour l’abrogation des lois laïques de la République sinon de la République
elle-même, qui montent toute une jeunesse des quartiers contre nos valeurs de
liberté en leur faisant croire que ce serait la République qui serait
responsable de certaines situations de marginalisation, qui reviennent à des
inégalités sociales dues au libéralisme. Les islamogauchistes rejoignent les
islamistes dans leur volonté de créer le désordre et de mettre notre société à
feu et à sang. Des discours et des actes qui préparent le terrain des
endoctrineurs au jihadisme.
Ce que je défends contre les propos confusionnistes qui sont les vôtres,
c’est la liberté d’expression de Charlie, je n’ai aucunement parlé d’adhérer à
tout son contenu, ce serait une insulte à l’esprit d’indépendance de ce
journal. Je défends la possibilité de faire de la satire avec tout, alors que
les gens qui défendent le sacré rejettent l’autodérision comme blasphématoire,
c’est-à-dire, qui défendent le délit de blasphème derrière l’accusation
d’islamophobie, encore ! On connait la chanson, c’est même ce mot et ceux qui
l’ont utilisés contre Charlie qui portent une responsabilité sur ces attentats
et ils le savent bien ! Ce mot qui vaut Fatwa ! Vous pouvez
toujours trouver le contenu de ce journal « dégueulasse », c’est
votre ressenti, mais là, ce sont des gens qui ont été tués parce qu’ils étaient
libres dans leurs pensées, peu importe comment ils l’exprimaient. C’est un
acquis fondamental des Droits de l’Homme, universels, bien commun par delà et
au-dessus des religions, une de nos libertés qui a été touchée par ces balles à
travers eux, ceux de Charlie, qui se sont mis entre la barbarie et notre
société pour la protéger, en dénonçant ce risque qui s’est avéré bien réel par
leur mort. Oui, ce sont tout de même, et pas qu’un peu, dans leur genre, des
héros !
Le mot « jobards » pour nommer les islamistes me parait un peu court voyez-vous, il sonne comme une excuse, alors que ce sont des barbares, des moyenâgeux, pas des fous, mais des fous de dieu et il y en a un paquet dans le monde, et la religion n’y ait pas pour rien, celle qui ne voit que le sacré et le tabou, comme je l’écris dans ce poème dédié. Les musulmans raisonnés le savent mieux que les autres encore, ils sont dans le viseur autant que Charlie.