@Trelawney
« Lorsqu’il y a un accident sur un chantier, il y a forcément une faute professionnelle et il y a forcément des sanctions. »
Je ne sais pas si vous avez vraiment travaillé sur un chantier, mais ce genre de déclaration c’est du cinéma, pas la vraie vie du travail. Bien sûr si le mec se prend un camion ou si un parpaing lui tombe dessus, grosse catastrophe, il y aura bien sûr déclaration. Mais pour les « petits bobos », qui en fait n’en sont pas, qui vont devenir des maladies chroniques, invalidantes, après s’être démoli au marteau-piqueur, il y aura la tentation de se taire du préposé, ou encore mieux on lui imposera le silence, sous forme de chantage. Ou encore on dira que le rapport de cause à effet ne peut être prouvé, la défausse habituelle...
Tout dépend après de la personnalité du gars, de son age, de son statue, mais les patrons n’ayant aucun intérêt à voir l’inspection du travail débouler, c’est un jeu courant...Tous les jours je passe devant une entreprise de salaison où on grand, se déroule un message au vue de tous : Pas d’accident du travail depuis....x Jours...Parfois, pas souvent, ça revient à zéro..La pression psychologique en tout est énorme pour se taire et serrer les dents, afin que la boite continue à aligner le bon chiffre.....Tout cela fait partie d’un menagment qui poursuit un but : Manipuler les consciences, et les chiffres...Tant pis pour le burn out qui en découle, rien à voir non plus vous dira t’on avec le boulot...J’ai fait tous un tas de boulots intérimaires quand j’étais plus jeune, et je sais de quoi je parle. Pour ne pas évoquer ce que j’ai vu ensuite chez les patients, à qui les médecins du travail, refusaient le statut de maladie professionnel, bien que perclus de tendinites, et d’arthroses, qu’ils ne contactaient pas pourtant pendant le week-end.