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Commentaire de Fergus

sur Mozart, un géant parmi les hommes


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Fergus Fergus 27 janvier 2016 15:53

Bonjour, Thibault

Lorsque vous écrivez « il y a incontestablement eu un avant et un après Wolfgang Amadeus Mozart », je crains que vous ne cédiez à une bien compréhensible fascination pour ce génial compositeur.

Car Mozart s’est inscrit très exactement dans la filiation musicale de Joseph Haydn, et je défie les amateurs peu spécialisés de faire la différence entre la production de l’un et de l’autre compositeur pour nombre de symphonies, concertos ou sérénades.

Sans connaître leurs auteurs, il est même difficile de différencier le style de Mozart de celui des meilleurs héritiers de l’Ecole de Mannheim, et notamment des compositeurs de Bohème qui, dans le sillage de Johan Stamitz, ont laissé nombre d’œuvres remarquables. 

Et comme on ne prête qu’aux riches, on a longtemps cru Mozart être l’auteur d’une superbe cassation pour quatre vents en mi bémol dont on a découvert ensuite qu’elle avait été écrite par le bien moins célèbre ...Lickl !

En réalité, Mozart a été assez peu innovant, mais il a su porter la musique à un tel niveau d’inspiration et de grâce que la renommée planétaire dont il bénéficie est totalement justifiée.

Il n’empêche que la véritable innovation, et donc la rupture avec le clacissisme de Haydn et Mozart va venir après, et c’est évidemment le géant Beethoven qui en sera l’auteur et , dès 1805, ouvrira la voie au romantisme, comme j’ai tenté modestement d’en faire état dans « Eroica » ou la révolution symphonique

A toutes fins utiles, voici un autre article écrit sur un thème particulier : « Mozart et la musique de divertissement »


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