Mozart, un géant parmi les hommes
Nul homme n'a marqué son époque autant que Mozart, ses ennemis le raillaient, ses rivaux l'admiraient, ses amis le plaignaient. L'œuvre de sa vie nous prouve que la marque immortelle du génie s'obtient toujours à titre posthume.
Virtuose génial dans tous les domaines musicaux sur lesquels il jetait son dévolu, aussi brillant au piano qu'au violon, maître absolu de l'Opéra, il y a incontestablement eu un avant et un après Wolfgang Amadeus Mozart.
L'"époque Mozart" marque donc un tournant décisif dans l'histoire de la musique, cette époque a été temoin de la perfection atteinte par le grand homme tant au concerto qu'à la sonate ou encore la symphonie mais la clé de voute de son génie, où dans une explosion sensorielle il revelait au commun des mortel l'immensité de son talent est inconstestablement l'Opéra, seule représentation artisitique qui enveloppe totalement les cinq sens et transporte l'homme ordinaire au niveau des dieux et de l'absolu.
Dès l'âge de six ans, il écrivait ses premières partitions, à onze, il compose son premier opéra, pour un enfant qui a connu comme éducation uniquement celle de son père (un musicien commun mais passionné), c'est incontestablement la marque du génie dans son expression la plus pure, un don des dieux que sa famille exploitera durant la majeure partie de sa jeunesse en le faisant déambuler à travers tout l'Europe tel un ange descendu sur terre pour nous éclairer, d'ailleurs ne l'appelait-on pas "Amadeus" ? (aimé de dieu)
A l'adolescence Mozart rentre au service du Prince-archevêque de Salzbourg afin d'assurer un statut officiel au petit chef d'œuvre et de mettre sa famille à l'abri du besoin, fini les voyages, place à l'apprentissage des règles de l'art et à l'autorité dure et ferme de son nouvel employeur.
La force fulgurante qui habitait le fils prodigue ne resta pas longtemps docile au sévère archevêque et malgré une existence confortable la famille reprit les routes d'Europe lorsque Mozart avait vingt ans.
Peu après vint le temps de l'indépendance, ce fut à peu près la seule période durant laquelle Mozart fût libre, réellement libre, pas encore esclave du jeu ou de l'alcool, il menait cependant grand train et travaillait avec les plus grands de son temps jusqu'à l'empereur Joseph d'Autriche qui lui commanda un Opéra en 1782.
"Lorsque la volonté de puissance quitte un organisme arrive le déclin" (Nietzsche), c'est la triste fin de ce géant parmi les hommes qui après une courte existence insouciante et fastueuse perdit quasiment tout, son protecteur Joseph d'Autriche, son argent, sa réputation, même son talent semblait vaciller jusqu'à son dernier Opéra (la flûte enchantée) écrit en commun et présentée dans une salle privée de Vienne en 1791.
La maladie, les dépendances diverses, et pour finir la dépression morbide ont finalement eu raison de la volonté de cet être "aimé des dieux ", car les forces mobilisée pour faire naître un génie sont souvent les mêmes qui se retournent contre lui et le dévorent lorsque le monde est trop étroit pour créer à nouveau, ainsi les energies créatrices deviennent destructrices lorsque on les prive de matière.
Comme en temps de paix le belliqueux s'agresse lui-même le trait commun du génie est de ne pas tolérer la paresse et l'inaction.
Mozart meurt à trente-cinq ans, seul, pauvre, mais accède finalement ainsi à l'immortalité.
75 réactions à cet article
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A-t-on le droit de trouver Beethoven plus génial que Mozart ?Cf. œuvres les plus célèbres de l’un et de l’autre.-
@Jean-Pierre Llabrés
Hit parade absurde. -
@Antoine
Vos commentaires ci-dessous participent plus de la pédanterie que de la démonstration de cette soi-disant absurdité. -
@Jean-Pierre Llabrés
on masque comme on peut son ignorance, au royaume des sourds... -
@Antoine
La culture (musicale) est comme la confiture : moins on en a, plus on l’étale !
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@Jean-Pierre Llabrés
Ma culture est ce qu’elle est, tant pis si elle ne vous convient pas et si vous écoutez la musique comme les vaches pour leur production de lait. Quoi qu’il en soit, je suppose qu’elle apporte des éléments au débat pour qui veut bien y méditer, tandis que vos banalités creuses... -
@Antoine
Ce qui ne me convient pas est votre pédanterie étayée par un néant culturel... -
@Jean-Pierre Llabrés
Ah, oui ? Des exemples ? Jusqu’à maintenant, vous ne faites qu’étaler des formules creuses, peut-être votre habitude de fréquenter le bistrot du coin ! -
@Antoine
Vos commentaires ci-dessus et ci-dessous. -
Bravo pour nous donner cette belle symphonie, avec cette fin somptueuse, à propos d’un artiste totalement inconnu.
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Bonjour, Thibault
Lorsque vous écrivez « il y a incontestablement eu un avant et un après Wolfgang Amadeus Mozart », je crains que vous ne cédiez à une bien compréhensible fascination pour ce génial compositeur.
Car Mozart s’est inscrit très exactement dans la filiation musicale de Joseph Haydn, et je défie les amateurs peu spécialisés de faire la différence entre la production de l’un et de l’autre compositeur pour nombre de symphonies, concertos ou sérénades.
Sans connaître leurs auteurs, il est même difficile de différencier le style de Mozart de celui des meilleurs héritiers de l’Ecole de Mannheim, et notamment des compositeurs de Bohème qui, dans le sillage de Johan Stamitz, ont laissé nombre d’œuvres remarquables.
Et comme on ne prête qu’aux riches, on a longtemps cru Mozart être l’auteur d’une superbe cassation pour quatre vents en mi bémol dont on a découvert ensuite qu’elle avait été écrite par le bien moins célèbre ...Lickl !
En réalité, Mozart a été assez peu innovant, mais il a su porter la musique à un tel niveau d’inspiration et de grâce que la renommée planétaire dont il bénéficie est totalement justifiée.
Il n’empêche que la véritable innovation, et donc la rupture avec le clacissisme de Haydn et Mozart va venir après, et c’est évidemment le géant Beethoven qui en sera l’auteur et , dès 1805, ouvrira la voie au romantisme, comme j’ai tenté modestement d’en faire état dans « Eroica » ou la révolution symphonique.
A toutes fins utiles, voici un autre article écrit sur un thème particulier : « Mozart et la musique de divertissement »
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@Fergus
Votre érudition, Fergus, me surprendra toujours. Cette mise au point a été pour moi l’occasion de faire le tour de la question, ce qui ne pouvait me faire de mal car je n’ai pas de véritable culture musicale.
PS : J’ai adoré le film « Amadeus » mais je n’ose pas trop m’en vanter auprès des gens qui connaissent la musique et son histoire. -
Bonsoir, Abou Antoun
A 25 ans, je ne connaissais rien du classique, si ce n’est la « Petite musique de nuit » et « Pierre et le loup », souvenirs de mon enfance. Mais j’ai profité d’habiter à Paris pour emprunter des 33 tours puis des CD dans la plupart des discothèques de la ville et partir ainsi à la découverte de ce monde inconnu.
Une formidable plongée qui m’a permis, au fil des ans, de découvrir la plupart des œuvres enregistrées du répertoire allant du pré-baroque au contemporain. Entre ces écoutes, mes achats de disques (j’en ai même fait venir quelques-uns de New York car non distribués en France) et les concerts où je me suis rendu, j’ai certes emmagasiné des connaissances, mais je reste à peu près incapable d’aborder les aspects purement musicologiques qui nécessitent une formation que je n’ai pas.
Cela ne m’empêche pas d’aimer écrire de temps à autre sur la musique classique afin de faire connaître les compositeurs et les œuvres que j’apprécie tout particulièrement.
Pour ce qui d’Amadeus, aucun complexe à avoir, les morceaux choisis par Forman sont superbes et particulièrement bien adaptés au récit cinématographique. Même chose pour les formidables arrangements de la B.O. d’Orange Mécanique. Tout particulièrement le scherzo de la 9e symphonie de Beethoven, inquiétant à souhait, et la sarabande de Haendel dont l’une des reprises, très lente sur fond de timbales, prend l’aspect d’une redoutable marche funèbre. Sans oublier le superbe trio de Schubert.
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@Fergus
La sarabande de Haendel... C’est un de mes morceaux préférés. Pour ce qui est d’Orange Mécanique, quant au sabir d’Alex, le nadsat, ce n’est que plusieurs années plus tard en étudiant le russe que j’ai compris d’où il venait. Autre remarque, signe des temps, à l’époque de sa sortie le film passait pour être d’une violence extrême, il est aujourd’hui complètement banalisé sur ce plan. -
@Fergus
Désolé, mais le père Haydn, ce n’est pas Mozart. Il y a une sorte de lenteur, ou je dirais de« gravité heureuse », un peu contemplative, dans ce musicien qu’on ne trouve pas chez Mozart. Des symphonies comme « le philosophe », ou celle divine « le matin, le midi, le soir », sont tout à fait révélatrices de l’artiste. Après, on peut trouver des oeuvres de la maturité, comme le concerto pour piano numéro 27 de Mozart par exemple, où l’on trouve davantage des échos du maitre Haydn. Inutile de dire que Bach est le grand père de tout cela, mais faire une hiérarchisation est un peu stupide. Il n’y a que des goûts personnels.Moi, c’est Bach que je met comme tant d’autres au dessus des autres, avant Haydn et Haendel, mais en disant cela j’ai l’impression d’être un escroc, de ne pas avoir le droit de dire des choses pareilles, tant les oratorio d’Handel me bouleversent, et que Water Music sonne toujours aussi neuf que la première fois que je l’ai écouté.Le film sur Mozart...Non, franchement, je le trouve grotesque. Et Salieri ne mérite pas ce mensonge, et Mozart ne mérite pas d’être transformé en rock star débilisante, inspiré par les dieux et les muses..Un truc grand public, c’est tout ; si ça le mérite d’inciter les gens à écouter de la musique classique, tant mieux. Car il est vrai que le genre a du mal à s’extraire de ses salons d’opérettes pour bourgeois infatués. Il faut prendre le large...Ma grande rencontre avec la musique classique s’est faite pour moi à 21 ans, alors que je gardais un refuge alpin, à 2200 mètres, avec un autre gars, alternativement. Mais souvent j’étais seul, avec les cassettes qu’il m’avait laissées. Il y avait deux concertos pour piano, qui semblaient dérouler leurs accords au dessus des pics. Le numéro 3 de Beethoven, et l’autre de Grieg. C’était devenu pour la quintessence de l’absolu. Je connaissais chacun des accords par coeur, et les anticipaient. Il suffit que je retourne en montagne pour qu’ils me reviennent en tête. Des neurones miroirs en concertos.. -
@Fergus
Mon cher Fergus, je ne suis qu’à moitié étonné que vous ne puissiez différencier une oeuvre de Mozart, Stamitz ou Haydn, du moins s’agissant des oeuvres majeures, et pourtant...Autre erreur de l’article qui laisse entendre que Mozart a été le plus jeune auteur d’oeuvres exceptionnelles alors qu’en réalité Mendelssohn lui a damé le pion sur ce point. Cela dit, félicitation à l’auteur d’évoquer un compositeur sur un site où la médiocrité dans ce domaine est une dictature. -
Bonsoir, bakerstreet
Les symphonies 6, 7, 8 (Le matin, Le midi, Le soir) et 22 (Le philosophe) ne sont pas vraiment révélatrice : Haydn était encore jeune et très loin des chef d’œuvre qu’allait produire plus tard, notamment avec les avec les symphonies 73 (la chasse), 82 (L’ours), 83 (La poule), 87, 88, 89, 90, 92 (Oxford), 93, 94 (La surprise), 96, 97, 100 (Militaire), 101 (L’horloge), 102, 103 (Roulement de tambour) et 104.
Je persiste à affirmer qu’il y a dans beaucoup de symphonies des deux compositeurs de grandes similitudes, même si des œuvres comme les deux symphonies en mineur de Mozart, la 25 et la 40 sont d’une facture assez nettement différentes.
Il y a, me semble-t-il, moins de similitudes dans les concertos, où le génie de Mozart a fait la différence.
Sur le film Amadeus, il ne faut pas s’attacher au « mensonge » : il n’est que la transcription d’une pièce de théâtre basée sur une théorie qui a fait long feu mais a beaucoup fait fantasmer. Personnellement, je ne trouve pas ce film « grotesque » : il suffit à cet égard d’avoir lu des lettres de Mozart pour voir à quel point il a pu être d’une folle insouciance par moments, et même assez volontiers scatologique ! Le film met en évidence, avec la licence du créateur, cette ambivalence de la frivolité et du génie.
« il est vrai que le genre a du mal à s’extraire de ses salons d’opérettes pour bourgeois infatués. Il faut prendre le large... »
C’est précisément le but de « La folle journée » de Nantes à laquelle je consacrerai un article en début de semaine prochaine (l’édition 2016 commence mercredi pour s’achever dimanche).
Le concerto n°3 de Beethoven est l’un de mes préférés pour le piano. Je n’en dirais pas autant de celui de Grieg, non que je ne l’apprécie pas, mais il me parle nettement moins, bien qu’il fasse partie des grandes partitions du genre.
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Bonsoir, Antoine
Concernant la parenté difficilement discernable pour de nombreuses symphonies entre Haydn et Mozart, je ne parlais pas de moi, mais des « amateurs peu spécialisés ». J’ai même rencontré des personnes qui croyaient entendre du Haydn en écoutant les deux premières symphonies de Beethoven, alors que la parenté n’existe que dans la forme.
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@bakerstreet
Effectivement, il y a de nombreuses différences entre Haydn et Mozart, un peu longues à expliquer ici, sauf sur demande de l’un d’entre vous. Par ailleurs, le matin, le midi et le soir sont trois symphonies de jeunesse différentes, écrites dans le style « ancien » du concerto grosso. -
@Fergus
Me voilà rassuré même si cette observation pouvait valoir pour quelques bluettes de ces compositeurs. -
@Fergus
Non, Fergus, leurs compositions sont très différentes. Pour éviter la gratuité d’une affirmation, quelques exemples exclusivement propres à Mozart : la conception de la musique subjective, l’utilisation des gammes modales dans la scène du commandeur et l’orchestre dégingandé du final du premier acte du Don Juan, les tournures mélancoliques dans les opéras gais, le fugato échevelé du final de la 41ème qui mêlent tous les motifs simultanément, l’art de suggérer des émotions avec des procédés subtils qui n’ont rien à voir avec un simple accompagnement de jolies mélodies, etc..., bref, de quoi écrire dix mille pages... -
@Fergus
Que ces symphonies soient de œuvres de jeunesse ne changent rien au fait que ce sont celles ci qui me vont le plus au cœur ; la complication n’étant parfois qu’une mauvais pli, qui devient une mauvaise habitude. Mais je parle plus de Haydn.... Ecoutez Bach, et l’aria tout simple et lumineux des variations Goldberg.... Je ne peux rien prouver, juste dire ! La logique l’a dedans et la preuve impossible, n’apportent rien à l’art, ou à l’oreille. Chacun arrive avec son disque « qu’il faut absolument écouter », comme lors des « boum » d’autrefois...Pour quelle raison étrange un accord déclenche une déferlante d’émotions ?...C’est le propos de Proust, à propos de « la petite musique de Vinteuil, » dans la recherche. Mais le son du carillon de la porte de la grand mère à Combourg,déclenche chez lui les mêmes extases.Salieri était un grand musicien, et je doute qu’on aurait pu le traîner dans la boue, et mentir pareillement s’il avait été contemporain. Le temps permet beaucoup de libertés, et les auteurs pour arriver à intéresser le lecteur inventent des dramaturgies détestables. Quand à l’époque, beaucoup de mensonges et de falsifications dans ce film. Les fastes de l’enterrement nous sont contemporains, et il était tout à fait commun d’enterrer Mozart comme on l’a fait, sans qu’il signifie une disgrâce quelconque, comme le film le présente. Quand à Mozart, s’il aimait la fête, en fait il était simplement de son temps. Tout ce beau monde ne pensait qu’à s’amuser. Il n’y a qu’à lire les mémoires de Casanova, pour s’apercevoir que l’Europe des châteaux et des princes, et leur cour, leur dépendance, ressemblait souvent à un lupanar. En Angleterre l’ère Elisabethéenne, très légère de mœurs, sera suivi d’une chappe de conformisme qui déboucheront sur l’époque Victorienne, et ses corsets. Le continent ne sera pas épargné, et nous voyons souvent ces deux époques, la romantique, et celle des lumières, comme une seule période, greffant les sentiments de l’une sur l’autre ! -
@Antoine
Merci de ses utiles précisions, de la part d’un spécialiste, qui a le bagage technique que je ne possède pas, ne possédant que ma passion, mes oreilles. Je m’y connais bien plus en peinture, car pratiquant cet art, et c’est sûr que la pratique d’une technique vous apporte indubitablement un plus, une connaissance en profondeur. Cependant beaucoup de parités, d’un art à l’autre, et je sais qu’en peinture, c’est la aussi au delà des faux semblants, l’émotion qui prime. Il existe des techniciens hors pairs, de n’importe quel siècle, qui sont d’un « chiant » total, sans émotions, justement oubliés d’ailleurs. Les néophytes peuvent parfois se faire abuser par la technique, qui peut n’être qu’une mauvaise habitude, un truc. Bon, tous le monde connait les peintres pompiers...Le Louvre a l’époque en a achetés des tonnes, à un prix fou, ignorant les impressionnistes par exemple. (on tente en ce moment de le remettre au gout du jour ces coquilles vides pour ces raisons économiques) Prenez un tout petit tableau, comme « le talisman », par exemple, bricolée sur le vif par Serrurier sur les conseils de Gauguin en l’espace de quelques heures, et vous avez là un tableau qui atteint la grâce, et qui est « la référence », une icone, pour beaucoup....Mais l’art brut et naïf possède lui aussi parfois cette magie.La musique touche ainsi aussi la peinture si vous voyez ce que je veux dire. Petite aparté pour revenir ainsi à Haydn, sur ces notions d’œuvres soi disant plus élaborées. Mozart c’est sûr est un génie, mais tout ordre de hiérarchisation me parait suspecte, et surement contraire à l’esprit d’ailleurs de ces artistes, qui se respectaient et savaient très bien ce qu’ils devaient l’un à l’autre.... Le coté « petit génie », est à prendre de façon relative, quand on sait qu’il a été élevé par son père comme un animal savant, avec tout ce que ça implique, trimbalé d’une cour à l’autre ; en tout cas la performance liée à l’age s’explique de cette façon. il n’y aurait pas eu de Mozart si ce gamin avait eu une enfance normale. Ne parlons pas de la chance que lui aurait laissé le fait de garder les vaches, mais celui d’avoir appris la musique simplement plus tard aurait changé les choses, à tous les niveaux.Mais alors aurait il pu vivre aussi vieux que Haydn. -
Bonjour, Bakerstreet
Il va de soi que je partage votre admiration pour Bach. Quant aux Variations Goldberg, je les connais très bien, aussi bien dans leurs versions clavecin que piano. Je fais même allusion à ces Variations dans un article écrit en novembre 2014 sur la suspicion d’écriture de l’aria par l’épouse de Jean-Sébastien : Suites pour violoncelle : Bach n’en serait pas l’auteur !
Pour ce qui est de Salieri, j’ai moi aussi un grand respect pour ce compositeur dont j’apprécie d’ailleurs plus l’œuvre orchestrale que l’œuvre lyrique. J’ai à plusieurs reprises fait allusion à Salieri, et notamment dans un article de 2010 intitulé Les folies d’Espagne : un thème intemporel, ce compositeur étant l’auteur de la plus longue et la plus spectaculaire œuvre de variations sur le thème de la Follia.
Je conçois parfaitement que l’on puisse ne pas apprécier le film Amadeus, mais une chose est sûre : Salieri n’en souffre pas auprès des amateurs de musique classique. Mieux : Salieri, tel qu’il est présenté dans le film, est, au-delà de sa jalousie maladive, profondément humain dans ses réactions et sincèrement admiratif du génie de Mozart. Et de toute façon, ce film n’a jamais prétendu être une peinture de la réalité.
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Erratum : en fin de mon commentaire d’hier à 19 : 36, j’ai malencontreusement mélangé des œuvres figurant suer les B.O. d’Orange Mécanique et Barry Lyndon. Toutes mes excuses pour cette erreur liée à un manque de relecture.
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@Fergus
19h26 et non pas 19h36...Pour le reste, les vrais mélomanes et cinéphiles auront rectifié. -
@Fergus
Pas grave tout ça...La musique adoucit les moeurs comme on dit, et j’appécis cette article pour justement le fait de discuter un peu léger en ces temps d’urgence supposées....Je dis pas que c’est un navet non plus ce film, il a des qualités, et une bande son super...mais de là à ne pas faire la critique de ce que je juge un peu léger...Un metteur en scène est sans doute obligé d’inventer un storrytelling....Énormément d’artistes se pompaient à l’époque, et on trouve des transcriptions qui sont signées parfois par bach alors que c’est du vivaldi, qui fut, qui s’en rappelle, totalement oublié pendant deux siècles....En tous cas ces types n’avaient pas la grosse tête, pensant juste vivre de leur art.Le classique, c’est si riche.J’adore le baroque : Pedrini, Caldera : ouah....https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=6&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwim4picwczKAhXI5xoKHRpvDfYQtwIIPTAF&url=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DMwiW4kE5k_U&usg=AFQjCNHi17w65vyelBJedRpzOkY575Y4Mw&sig2=N0WJHqPL7r7q_ZeHX0bxjg -
@Fergus Mais Mozart a donne a la musique de merveilleux operas et a su rafraichir le style puisque l’europe et surtout l’allemagne ne connaissant que l’opera italien ou presque Il recourut a de nombreux librettiste dont le celebre Da Ponte et Schikaneder de la flute enchantee dont le passage de l’air de la nuit et une merveille. J’apprecie le final de Don Giovanni dont les voix du trio entre la statue du commandeur Le valet et Don Giovanni est d’une tres grande originalite Quant au Requiem ce champ des morts est un des chef d’oeuvre de la musique classique Mozart a embrasse tous les styles et s’est inspire tant de la musique populaire que savante Beethoven ecrivit des sonates qu il joua sur un piano forte ancetre du piano moderne entre son pince et martele Joge Bollet les joua sur ce type d’instrument mais je prefere les interpretation sur un piano moderne comme un Steinway La musique est plus vive plus percutante Dommage que Beethoven se contenta d’un seul opera Fidelio Mais son ouverture symphonique Coriolan bien que courte est une belle oeuvre orchestrale De temps a autre je revisionne le film de Milos Forman « AMADEUS » dont la musique est dirige par Neville Marriner Bien que Salieri soit un peu caricatural ce film nous offre ne tranche de vie de la vie de Mozart
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@bakerstreet
Désolé, mais je suis aussi incompétent en peinture que Llabrès peut l’être en musique. -
@Antoine
Que sait ce pédant d’antoine sur ma compétence en musique ? ? ?...
:->
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Shawford 29 janvier 2016 06:56Achtung l’utilisation de smileys peut être très contreproductive si mal employée.
Pour avoir le bon feeling faut être branché en toutes circonstances sur RTL2 , sinon on aura forcément un big big problème de « compétences » musicales et lexicales
J’dis ça j’dis rien
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@Shawford
Pouvez-vous expliquer, expliciter, le rapport entre « smileys » et rtl2 ? -
Shawford 29 janvier 2016 07:38Ce serait comme vous expliquer la différence entre la vie et la mort.
Et c’est donc d’abord avant tout une question de réceptivité à ce que je dis en long et large et en travers dans cette agora depuis 10 ans
Vous voudriez un résumé en 1 post ?
Sorry, help yourself
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@Shawford
« help yourself »
Hélas, dans votre unique article du 14 janvier 2014, je n’ai rien trouvé, pour m’aider, de ce que vous dites « en long et large et en travers dans cette agora depuis 10 ans »... -
Shawford 29 janvier 2016 08:03@LLAbres
Et mes 5000 et quelques commentaires, c’est mon cul sur la commode ?
Ne vous échinez pas si vous êtes pas plus « aware », vous vous en sortiriez pas.
Rrevenez à vos moutons, je ne suis rien (et puis surtout y’a tellement d’autres gentils bergers qui se devraient de vous guider sur le chemin, ne serait que pour la salubrité de leurs propres neurones miroirs, mais ils proféreront sans doute se lustrer l’ego, ceux et celles là)
Over
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@Shawford
Vos 5.000 et quelques commentaires n’appartiendront jamais à la littérature savante ! ! !... -
@Jean-Pierre Llabrés
Nulle sauf preuve contraire ! -
@Antoine
En tout cas, vous, vous êtes hyper compétent en matière d’a priori... -
@Jean-Pierre Llabrés
Au lieu de balancer des généralités comme le ferait la mère Michu, démontrez votre compétence par des exemples concrets, à supposer que vous en soyez capable. -
@Antoine
N’avez-vous pas remarqué que, depuis le début de ce fil, je me suis volontairement limité à exprimer initialement une seule opinion que vous avez qualifiée d’absurde.Quelle est la nécessité pour moi d’entrer dans un débat avec des gens de votre « qualité » ? -
@Jean-Pierre Llabrés
Sauf que, comme je l’ai écrit initialement, il est absurde de hiérarchiser le génie de Mozart et celui de Beethoven puisque chacun d’eux a ses caractéristiques ou alors dites pourquoi. Je ne sais si je suis un interlocuteur de « qualité » mais, moi au moins je parle musique, tandis que dans vos propos on pourrait changer les noms des compositeurs par ceux de peintres ou de cyclistes pour un même résultat, alors... -
@johnconnaurd42
un congrès de sourds ? -
Shawford 31 janvier 2016 00:10@Antoine
T’inquiète, un congre dessous
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@Antoine
Dans mes propos, n’ayant cité que Beethoven et Mozart, vous ne pourrez changer aucun autre nom de compositeur par autre chose.Votre insistance est infantile. -
@Jean-Pierre Llabrés
Ah non ? van Gogh plus génial que Cézanne, Merckx plus génial que Coppi, etc...Quant à l’infantilité, Mozart à cinq ans vous aurait peut-être parlé de musique, sans doute en vain... -
@Antoine
BIS REPETITA puisque vous ne comprenez pas :
« Dans mes propos, n’ayant cité que Beethoven et Mozart, vous ne pourrez changer aucun autre nom de compositeur par autre chose. »Et maintenant, j’arrête de jouer./ -
@Jean-Pierre Llabrés
Vous avez bien raison : allez plutôt essayer de jouer de la musique, histoire d’apprendre ce que c’est. -
« J’écrirai pour Mozart la nuit en lisant quelques pages de l’Enfer de Dante »
- Da pontehttp://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/01/qui-sont-les-femmes.html
.
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2016/01/24/qui-sont-les-femmes-5749595.html
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Bonsoir Thibault,
Merci pour votre article.
Évoquer Amadéus, c’est toucher à la subtilité de l’âme.
C’est l’histoire d’une comète facétieuse et chantante invisible pour les astronomes. Elle apparut dans le ciel de Salzbourg par une nuit bleue de frimas cristallins, au début de l’an de grâce 1756. La ville musicale s’enfonçait dans un hiver rigoureux et ouaté. Elle surgit soudain des confins du système solaire pour honorer un petit d’homme. Un enfant joyeux enclin aux métamorphoses harmoniques, mélodiques et rythmiques. Elle l’investit comme l’éclair. Les génies naissent ainsi, d’une manipulation céleste d’humour et de folie créatrice, et d’une fécondation terrestre d’amour maternel. Celui ci pris nom inquiétant de Wolfgang ...le loup qui marche, et baroque, Théophile...celui qui aime et qui est aimé de Dieu. Dans un choix angélique et frondeur, Amadeus... aimé de Dieu. Tout simplement, comme ça en relation naturelle avec le père, le père qui êtes aux cieux...une étoile était née.
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@jack mandon
Voilà une bonne approche.....la musique est une émotion, un médium entre l’âme et esprit, chacun de nous dans son voyage y trouve du bonheur .Derrière Mozart il y a un homme, un génie, avec une vue métaphysique d’un monde qui lui ne le comprend pas vraiment. Nul besoin de connaissances musicales pour le ressentir, point de comparaisons chaque expérience que nous vivons nous ouvre des sensibilités différentes. je crois qu’il n’y a pas d’analyse technique valable face a l’art ou au génie. -
@SUR1NUAGE
De fait, pas d’analyse technique valable...si l’on est incapable de la faire ! -
@Antoine
De fait y aurait-il des gens qui détiennent le savoir pour décider ce qu’il est bon d’écouter et quelles émotions doit-on en tirer ?
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Bonjour, SUR1NUAGE
Excellente réflexion : l’art en général, et la musique en particulier sont avant toute une question de sensibilité personnelle, que l’on ait reçu ou pas une éducation spécifique.
Il est parfois utile d’être béotien : la découverte et le plaisir affiné au fil des écoutes n’en sont que plus grands !
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@Fergus
Bien d’accord avec vous, dans un voyage (avec les yeux ouverts) on apprend et ressens toujours quelque chose malgré ce que l’on a vu avant, la musique me semble similaire..... d"écoute en écoute notre esprit se forme et notre plaisir vient du partage de l"émotion que le créateur a lui même vécue ,et nos amis musiciens sont les artisans de ce partage.
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@SUR1NUAGE
Le problème est que Mozart utilise des moyens subtils pour faire la différence et si on ne les repère pas... -
@SUR1NUAGE
Merci de votre petit mot.
Amadeus... la légende d’Orphée - AgoraVox le média citoyen
Bien, la vue métaphysique du monde. Comme vous le précisez, la dimension mythique de Mozart rend tout à fait inutile et superflu une analyse technique.
Seulement,chacun fait ce qu’il peut devant l’incompréhensible.
Par le passé, j’avais eu l’occasion de me consacrer à cet ange orphique à travers le film de Milos Formann. Sa musique remplit l’espace, son nom caresse la mémoire de chacun. L’auteur de ce film a su donner une dimension visuelle saisissante et plus vraie que nature au personnage historique, humain et musical.
Plus tard, j’ai pensé que sa personnalité bipolaire pouvait aussi expliquer la complexité et l’originalité du génie habité par le divin... cela frôle l’analyse, mais ce n’est pas important car ça répond à un besoin de sécurisation devant l’immense inconnue de la vie. -
Ne vous chamaillez-pas sur la supériorité de tel ou tel génie ;
la musique obéit à toutes les formes d’art à la théorie des strates ;
Chaque évolution puise dans d’autres oeuvres une inspiration qu’elle concrétise pour le bonheur de l’artiste et le notre ;Dans l’oeuvre de bach , par exemple , il existe beaucoup de similitudes dans la succession de concertos brandebourgeois ; comme une forme d’amélioration des uns aux autres
Il existait également une musique ancestrale , primitive et régionale , religieuse aussi , sources d’inspiration pour les grands compositeurs de l’époque magique des grandes musiques classiques ;
J’ai passionnément écouté purcell , bizet , delibes , mozart , bach , beethoven , vivaldi , verdi , et bien d’autres ce qui ne m’a pas interdit de savourer l’ oeuvre inimitable et grandiose « rock bottom » de wyatt qui lui-même a dû écouter beaucoup de musique avant cette invention ;
Par contre chacun reste au « niveau » qui le ravit ; pour certains , c’est à johnny holliday qu’ils arrêtent ; d’autres effectuent un grand bout de chemin dans la musique et son arborescence hétérogène ;
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@vesjem
Non, sauf rarissimes exceptions, l’art s’apprend et donc jauni et consorts pour les incultes abonnés à Tf1 et autres poubelles musicales. -
@vesjem
Bien entendu, je suis d’accord avec vous.
Ce que nous voulions dire, c’est que toutes les formes d’expressions artistiques sont liées.
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent
Extrait de Correspondance de Baudelaire.
Ce qui rejoint la PNL VISUEL, AUDITIF ET KINESTHÉSIQUE
Avec bien sur des ramifications subtiles dans l’induction philosophique.
Merci de votre intervention
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@Thibault Gond : Etant un fervent mozartien j’ai lu avec beaucoup d’attention votre article sur Mozart.
Je ne suis totalement d’accord avec vous que sur un seul point important : Mozart est le plus grand compositeur d’opéras de l’histoire.
Mais sur le reste il y a selon moi beaucoup d’erreurs :
- Les oeuvres de jeunesse de Mozart sont des oeuvres de jeunesse, en aucun cas des chefs-d’oeuvre.....donc rien à voir avec le musicien recevant de Dieu (Amadeus) ses suaves mélodies.
- Sous Colloredo Mozart a beaucoup voyagé.
- Mozart n’a jamais été esclave du jeu ou de l’alcool, ni maladivement insousciant et sa vie n’a pas été fastueuse ! D’où vient cette invention ? De Shaeffer et d’autres ?
- Les soi disant forces créatrices n’ont absoluement pas détruit Mozart ! encore une lubie démonique qui reste tenace ............ Mozart n’a jamais été aussi créateur que lors de sa dernière année et s’il est mort prématurément c’est à cause de sa santé fragile.
- Je suis désolé mais Mozart en 1791 n’est pas mort seul et pauvre. Bien au contraire sa situation financière s’était complètement redressée ... grâce notamment au succès phénoménal de la Flûte Enchantée.
Il circule encore hélas beaucoup d’idées préconçues sur ce musicien exceptionnel dont le génie n’a pas seulement d’être génial mais de persister jusqu’à sa mort à s’améliorer......sans cesse et donc à progresser de manière fulgurante.-
Bonjour, laertes
Bravo pour ces mises au point pertinentes. Trop de clichés circulent encore sur Mozart, mais ce n’est pas bien grave : seul compte le plaisir que l’on prend à écouter sa musique.
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@laertes
Assez d’accord, sauf que :D’autres opéras aussi immenses ont été composés, notamment Boris, Pelléaset Tristan.On peut se demander si son travail n’a pas eu sa peau quand on sait qu’un simple copiste aurait bien du mal à recopier ses créations pendant un même laps de temps. -
@Antoine
Bonjour.
A chacun sa sensibilité. Je n’aime pas Debussy mais cela n’a rien à voir avec son talent. Je ne connais pas suffisamment Boris Godounov ce qui bien sûr rend ma sentence sur Mozart un tantinet exagérée (quoique).
Quant à Wagner, Tristan est l’opéra que j’aime le mieux. Mais l’usage effréné des leitmotiv le rend parfois ennuyeux et sent le procédé facile déguisé en invention. Je ne trouve pas que Wagner soit un grand compositeur. Son seul apport dans la musique lyrique est d’avoir amplifié le chromatisme et le leitmotiv , ce qui, permettez moi de le dire est très insuffisant en ce qui concerne l’expression lyrique ? même si cela marche très fort un certain temps...........cela s’épuise vite.
D’ailleurs Wagner n’a pratiquement pas composé de musique instrumentale......
De plus Wagner considérait la flûte enchantée comme le plus grand Singspiel jamais créé et que ce type d’opéras (allemand) avait alors connu son zénith pratiquement dès le commencement et ne pouvait que.........décliner après. ( Que pensait-il de ses opéras comparé à celui-là.... ?) -
@laertes
Si vous n’aimez pas Debussy, qui devrait pourtant être notre orgueil national, ni ne connaissez Boris, monument musical, passons...mais en ce pays inculte, ce n’est déjà pas si mal d’apprécier les opéras de Mozart qui le méritent bien. Par contre considérer Wagner comme un compositeur à oublier, c’est à la fois contraire à la réalité et à l’impression, tel Beethoven, sur les autres compositeurs comme par exemple Bruckner totalement, à raison, hypnotisé. Le leitmotiv, qui vous gène, structure subtilement l’ensemble de ses oeuvres. Quant à son orchestration, elle a atteint une puissance et une flexibilité sans précédent. Je vous signale que dans sa jeunesse, il a composé une charmante symphonie (préférez l’enregistrement de Rögner). -
@Antoine Je vous assure que l’orgueil national n’a rien à voir , en ce qui me concerne avec ma mélomanie. J’ai déjà écouté Boris Godounov en partie... mais je ne peux dire que je le connais bien que j’ai une petite idée sur Moussorgsky et puis les monuments musicaux me laissent assez froids.............car les étiqueter ainsi donne plus envie de les fuir.
Je n’ai pas dit que Wagner était un compositeur à oublier. J’ai dit que je le trouvais moyen dans son expression lyrique et le fait qu’il ait inventé l’usage inflationniste du leitmotiv n’y change rien.
L’expression lyrique, selon moi (je précise) n’a pas besoin pour être forte et juste de l’emploi structurel de leitmotiv...qui en fait sent plus le procédé formel que la volonté (ou capacité ?) d’exprimer. d’ailleurs Verdi ne disait pas autre chose sur Wagner et ses « tunnels » ennuyeux. Le leitmotiv ne me gêne nullement quand il est utilisé à petite dose comme Berlioz dans la symphonie fantastique . Mozart n’avait pas besoin du leitmotiv car il se focalisait sur l’expression et la possibilité de la développer, c’est à dire qu’il utilisait des procédés autrement plus complexes et expressifs pour renforcer l’expression. C’est mon avis en tout cas.
Je suis d’accord avec vous avec l’orchestration de Wagner mais à mon avis c’est trop insuffisant et trop tape à l’oeil pour en faire une ressource expressive riche. Cela marche un temps (comme les leitmotiv d’ailleurs) mais cela s’épuise vite.
Quant à Beethoven , dont j’admire les sonates pour piano et certaines symphonies, c’était un compositeur d’opéra peu convainquant. -
les 3 B (sinon les 4 avec le dernier B, le maître de Sankt-Florian) marquent plus l’évolution de la musique allemande que le divin Mozart. Mais il reste divin et c’est sa musique.... qui épanouit le plus les vaches dans leurs étables et leur fait donner beaucoup de bon lait ! (nulle ironie de ma part)
Le hard metal leur fait sûrement donner du lait en toute petite quantité et directement caillé mais je ne sais si les longueurs infinies du Maître (*) les endorment ou pas
(*) avec un M, et sans préciser plus avant, on pense à celui qui repose à Bayreuth.
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Les sœurs Weber ont enfin trouvé une grande petite sœur – et ce n’est pas Mozart qui s’en plaindra
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/01/si-mozart-metait-conte.html
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1,63 m ... c’est pas très grand ^^
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perso , j’adore çà :
https://www.youtube.com/watch?v=-hiiMX80ogo-
@vesjem
Purcell, c’est toujours la bonne note, au bon moment, à la bonne hauteur... -
mais aussi Sabine Devieilhe dans ’’ THE WEBER SISTERS ’’ ( CD ), Psyché à rendre jalouse la Vénus d’Apulée, fantastique réincarnation dune Muse, à nous révélée, de l’affect Mozartien, de la technique d’éclairs d’aigus foudroyants et sublimés dans l’interprétation de la maléfique Reine de la Nuit – d’elle, que dire de plus, sinon qu’ainsi parlait Nietzsche ’’ l’art c’est la nature ’’ et d’en apprécier l’intensité d’un timbre qui semble naturellement gouverné par les lois de la cosmologie de notre monde physique dans sa plus élevée dimension spatiale au point d’en faire oublier les efforts quotidiens accomplis jours après jours par cette grande artiste lyrique afin de réaliser ’’ sans forcer ’’ sa voix, son instrument aime-telle à le rappeler, pour in fine atteindre les sommets de l’art majeur du ’’ Beau Chant ’’ - que dire, que dire de plus, sinon que c’est pour nous un immense bonheur...
Suites
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/02/sabine-devieilhe-et-le-grand-uvre.html
ou sur :
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Le rappeur Orelsan, rejugé pour provocation à la violence dans plusieurs chansons, a été relaxé ce jeudi ( hier 18 Février ) en appel par la Cour d’appel de Versailles, qui invoque la " liberté d’expression ".
Suite :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/02/orelsan-le-rappeur.html
ou sur :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2016/02/19/orelsan-le-rappeur-5762134.html
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