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Commentaire de Rincevent

sur Dans le miroir d'Alzheimer, les déments ne sont pas ceux que l'on croit


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Rincevent Rincevent 30 janvier 2016 18:59

Dans notre société dite libérale, la santé est de plus en plus considérée comme une activité marchande comme les autres, ce qui veut dire d’abord ratio investissement/rentabilité. La variable d’ajustement étant le personnel (67 % du budget pour un hôpital public) il n’est, hélas, pas très étonnant de constater ces manques, tant en qualité qu’en quantité. De plus, dans le privé, il y a des actionnaires à contenter.

Pour ce qui est de la pathologie elle-même, j’ai une amie (infirmière) dont la mère vient d’être diagnostiquée récemment. Le tableau classique : caractère devenant très irritable, opposante à tout, par moment ne reconnait plus ses enfants ou les insulte, part droit devant elle vers… ?, plus capable de vivre à son domicile en sécurité, etc. Cette amie et ses deux frères se sont relayés chez elle en attendant une place mais où, quand et dans quelles conditions (qualité de la prise en charge, surtout). Bref, c’était mal parti.

Jusqu’à ce qu’un médecin compétent s’attaque, à défaut de la maladie elle-même, à un symptôme associé et qui passe souvent inaperçu, la dépression. Après quelques tâtonnements sur les molécules et les doses, une amélioration nette du comportement qui a permis la fréquentation d’un hôpital de jour trois fois par semaine où elle se rend avec plaisir. Quel changement ! Alors bien sûr, le placement restera inévitable à terme, mais plus dans l’urgence et donc avec un relatif choix.


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