@Chamiot Voila un extrait du livre que vous avez cité de Roger Garaudy et qui est d’une actualité poignante.
"Il fallait donc gonfler les chiffres des victimes. Par exemple, la plaque
commémorative du monument d’Auschwitz disait, en dix-neuf langues, jusqu’en
1994 : quatre millions de victimes. Les nouvelles plaques proclament aujourd’hui :
« environ un million et demi ». Il fallait faire croire, avec le mythe des six millions, que
l’humanité avait assisté là « au plus grand génocide de l’histoire », en oubliant 60 millions d’indiens d’Amérique, cent millions de Noirs (10 tués pour un captif),
oubliant même Hiroshima et Nagasaki, et les cinquante millions de morts de cette
deuxième guerre mondiale, dont 17 millions de slaves, comme si l’hitlérisme n’avait
été qu’un vaste pogrom et non pas un crime contre l’humanité entière. Serait-on
antisémite pour dire que les Juifs ont été très durement frappés, mais qu’ils ne furent
pas les seuls, sous prétexte que la télévision ne parle que de ces victimes mais pas des
autres ? «
En outre, pour compléter le camouflage, il fallait, par un nom théologique :
»Holocauste", donner un caractère sacrificiel à ces massacres réels, et les insérer en
quelque sorte dans le plan divin, comme par exemple la crucifixion de Jésus.
Notre livre n’a d’autre objet que de dénoncer ce camouflage idéologique d’une
politique, pour empêcher qu’on la confonde avec la grande tradition des prophètes
d’Israël. Avec mon ami Bernard Lecache, fondateur de la L.I.C.A. (devenue la
L.I.C.R.A.) déporté dans le même camp de concentration que moi, nous apprenions,
en des cours du soir, à nos compagnons, la grandeur, l’universalisme, et la puissance
libératrice de ces prophètes juifs. "