Après lecture des premiers messages, une réaction : ils confortent ma conviction que seule l’exemplarité (avec la limite que les élus sont des hommes et qu’ils ne sont pas « meilleurs » que les citoyens non élus)et la transparence de celles et ceux qui une responsabilité publique (au service du seul intérêt général) fera la différence. L’exercice est difficile car les contre exemples sont nombreux et certains de me citer Chirac, Juppé, Balkany, Bernardini, Mellick etc. C’est un exemple de l’amalgame du « tous pourris » que je dénonce. Les affaires judiciaires des uns et des autres sont différentes, et je ne veux pas être juge à la place des juges. Certains comme Balkany ou Bernardinin (avec un faux nez)ont été condamnés et réélus : Que voulez vous que j’y fasse ! Je ne peux comme vous que le déplorer mais tant que l’on autorisera un homme politique condamné (vraiment condamné après appel et pas sur des rumeurs)postuler à nouveau à un mandat, on n’aura pas avancer d’un pouce. Le populisme, et il est évident dans les 2 cas précités, peut faire la différence auprès de concitoyens crédules : Là encore qu’y pouvons nous ?
Retirer sa confiance définitivement à ceux qui font de la politique n’est certainement pas la réponse, ou plutôt c’est la réponse la plus dangereuse et la plus anti démocratique qui soit.
Je tiens à vous dire que ce que vous écrivez les uns et les autres, je le ressens souvent douloureusement au contact des habitants de mon canton, d’autant plus que je crois à l’éthique et à la morale, surtout en politique.
Au quotidien, ne pas se laisser phagocyter par les « petits honneurs » assortis de séances petits fours, résister même à un petit niveau à la flatterie et à la révérence ne demande pas trop d’efforts à la seule condition d’avoir avant et après l’élection le même tour de tête ! Et enfin, toujours se dire que nous sommes en situation précaire et heureusement révocabes par les citoyens aux dates prévues à cet effet.