Un Homo Sapiens élu devrait laver plus blanc que blanc !
La suspicion généralisée qui pèse sur les élus est légitimée par des pratiques d’un autre temps
Les révélations patrimoniales ou les informations immobilières qui fleurissent autour des candidats principaux n’ont rien de choquant. Cependant, elles alimentent le discours insupportable dans une démocratie représentative du "Tous pourris" porté en étendard par l’extrême droite, discours rejoint par les tirs de barrage "anti élites" à la mode et venus de toute part.
De quelle "arme fatale" disposent les élus pour répondre à la suspicion généralisée rencontrée au contact de citoyens, et ce quel que soit notre niveau de responsabilité ?
LA TRANSPARENCE, à commencer par la transparence absolue sur nos revenus et sur nos indemnités (y compris les avantages éventuels - légaux évidemment - comme les prêts ou le régime de retraite très avantageux dont bénéficient les parlementaires) liés à l’exercice d’un mandat. Tout le reste, ce sont des arguti et des leurres divers pour ne pas répondre.
Ce que les citoyens n’acceptent pas, c’est qu’un élu ne soit pas au clair avec l’argent et ils ont mille fois raison.
- Revenus tirés de son activité professionnelle s’il continue à travailler parallèlement
- Indemnités et avantages de toute nature liés au (x) mandat (s) en cours
- Patrimoine avant et après l’exercice d’un mandat, chiffré clairement. La déclaration fiscale fait foi, avec la limite du déclaratif pour payer ou non .
- Finalement rien que de très normal dans une démocratie mais qui donne lieu à des contorsions dont chacun se demande (souvent à tort) ce qu’elles cachent.
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Dans notre pays où parler d’argent serait tabou ? On ne peut qu’insister auprès du spécialiste de la marque déposée "parler sans tabou", le Ministre-candidat, de se mettre au clair avec son patrimoine.
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Dans un pays où le Parlement n’arrive pas à connaître la réalité des dépenses élyséennes (voir l’article sur mon blog consacré au combat du député socialiste Bernard Derosière),
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Où les ministres sont montrés du doigt pour des appartements de fonction disproportionnés
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Où les dépenses de communication des collectivités et de l’Etat font sans cesse la promotion de la majorité en place, il est vraiment temps de mettre fin à ces pratiques.
Il est plus que temps de passer à une République modeste et moins dispendieuse avec les deniers publics.
Tout enrichissement personnel, tout avantage obtenu, même tacitement, en raison de son statut ou de son mandat, doit être sanctionné avec la plus grande fermeté et l’inéligilibilité (définitive ? J’en suis partisan) prononcée.
Nous en sommes très loin et la situation "clair - oscur" va se poursuivre nourrissant toujours plus la suspicion généralisée, et la boucle est bouclée !
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