@JC_Lavau. Bonnes nouvelles : dans les après-midis, j’ai souvent pu disposer de quelques heures sèches, permettant de bien avancer ce genre de chantiers.
Après toutes ces pluies, mes seaux restent pleins. Mais alors ? La pluie ? Ça existe ? Toute pluie, tous nuages, tout brouillard sont une insulte personnelle envers la new age new thermodynamics du petit homme de bout.
Pour le randonneur en revanche : la condensation et la pluie existent. Bien que pour le petit homme de bout, toute vapeur d’eau s’accumule indéfiniment dans le ciel, comme pour le Gang Intergouvernemental d’Escrocs Carbocentristes, pour qui 15 % de tout CO2 dégagé par les lombrics, les termitières ou le four à chaux, demeurent éternellement dans l’atmosphère, à s’accumuler, s’accumuler, s’accumuler, s’accumuler...
Malgré les sévères interdictions par le petit homme de bout, au moins pour les agriculteurs, les alpinistes et les randonneurs, et même quelques autres, les nuages, brouillards, rosées, grésils, neiges, pluies et grêles existent. Aussi le randonneur peut être soucieux de l’imperméabilité de son équipement : sac à dos, pélerine à bosse, veste, cuissards, guêtres, tente ou bâche-à-tendre, etc. Quand j’étais jeune homme, tout ciré avait le PVC à l’extérieur, et le tissu à l’intérieur, et le service était sans histoires. Comme on n’arrête pas le progrès ni les exigences narcissiques de ces dames, à présent tout ce qui se vend a le tissu à l’extérieur (et de préférence en couleurs flashy voire girly), et une mince enduction à l’intérieur, et ... Et le service est très très faible : ça perce vite. Sans parler de l’alourdissement du tissu.
Pour rétablir les conditions de service de ces textiles élégants, l’enduction de ce tissu extérieur au sirop de silicone est LA méthode de choix, hélas coûteuse en temps de main d’oeuvre. Quatre sessions pour les différentes faces d’un anorak, manches et capuchon inclus, deux sessions pour un cuissard, quatre sessions (quatre demi-journées) pour une bâche de 3 m x 3 m... Mais les qualités de service en sont transfigurées, dans ce pays où la pluie existe.
La pluie existe quand même...