Cop21 : Pour réduire le réchauffement climatique, raisonnons par l’absurde !
Face au battage médiatique sur le réchauffement climatique, disons plutôt à l'amalgame climatique où tout sujet se trouve subitement lié au phénomène comme dans un concert de grosses caisses, un peu comme s'il y avait une prime à chaque fois que l'expression "réchauffement climatique" est prononcée.
Essayons de nous élever en raisonnant un minimum en utilisant un outil qui semble adapté à la situation, "le raisonnement par l'absurde" : pour démontrer qu'une proposition est vraie, on prend pour hypothèse le fait que la proposition contraire est vraie et on démontre que c'est impossible, donc absurde".
![](http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH296/cop21-4-a6627.jpg)
Supposons donc que la planète va se réchauffer de 2 °C (avec 0,025 W/m2 de déchets thermiques, il faudrait les accumuler pendant 11 ans sans déperditions pour chauffer l'atmosphère de 2°C - on pourrait se contenter de 5 ans et demi si on considère que l'on ne pourra jamais réchauffer la haute atmosphère- seule peut-être la France pourrait y arriver en quelques mois grâce à son nucléaire "froid" et ses rejets thermiques de 0,5 W/m2)
Donc, l'hypothèse est que la température moyenne du sol va passer de 288 à 290°K (ou de 15 à 17°C)
La première conséquence de ce réchauffement de 2°C est que la teneur en humidité à saturation de l'air au sol va passer de 10,7 à 12 g/kg soit une augmentation de 12 %.
Ceci devrait conduire à une augmentation d'au moins 12 % de la surface des nuages, si on considère que la hauteur de l'atmosphère reste pratiquement inchangée, bien que la base des nuages doive remonter de 200 mètres environ à cause de l'augmentation de 2°C au sol, réduisant en fait légèrement leur hauteur totale.
La température de formation des nuages ne changeant évidemment pas, ils rayonneront avec la même intensité mais sur une surface plus importante.
Ensuite, partant du "bilan radiatif" de la terre actuel, dont de nombreux exemples sont disponibles sur internet, on le corrige en fonction de ces nouvelles conditions :
Le rayonnement IR à partir du sol, passe donc de 390 à 401 W/m2, soit une augmentation de 11 W/m2, sa température passant de 288 à 290°K (ou 15 à 17°C).
Suite au développement des nuages de 12 % en surface, différents paramètres proportionnels à la surface de nuages vont augmenter principalement dans le même rapport (il peuvent aussi varier en fonction d'autres paramètres tels que le flux,..).
Si le rayonnement solaire incident moyen reste inchangé (on ne touche pas au soleil) à 342 W/m2,
la réflexion du rayonnement solaire par les nuages augmente de 8,5 W/m2.
L'absorption du rayonnement solaire par les nuages augmente de 5,33 W/m2, malgré la réduction du flux solaire incident de 8,5 W/m2 . Le flux solaire arrivant au sol est donc réduit de 12,8 W/m2 compensant largement l'excès de 11 W/m2.
Bizarre, on veut chauffer la terre et voilà qu'elle aurait trouvé un premier moyen pour se refroidir à raison de 1,8 W/m2 (cela ne va pas dans notre sens) !
Ensuite, l'émission IR des nuages vers l'espace, augmente de 23,4 W/m2, refroidissement oblige !
L'absorption du rayonnement IR du sol par les nuages, corrigé de l'augmentation de 2,8 % du flux émis par le sol et des 12 % de surface de nuage augmente de 53 W/m2 (350 à 403 W/m2) et bizarrerie, il devient supérieur au rayonnement IR du sol lui-même, Absurde !, et en conséquence,
le rayonnement IR direct du sol vers l'espace, initialement de 40 W/m2 devient nul (calcul négatif -2W/m2) ce qui pourrait signifier la disparition du ciel bleu à cause de 12 % de nuages en plus Absurde ! Comme le serait aussi le montage de capteurs photovoltaïques dans ces conditions.
Enfin, autre bizarrerie, l'émission IR des nuages vers le sol augmente de 39 W/m2, ce qui conduit à réduire l'échange thermique entre sol et nuages de 66 à 38 W/m2 alors que le différentiel de température augmente de 2° Absurde !
Avec 100% de nuages on devrait arriver à un échange entre deux corps noir, l'un à 273 °K, l'autre 300°K de 86 W/m2 !
Il paraît à ce stade inutile de poursuivre avec ce modèle de bilan radiatif manifestement erroné, ne supportant pas un simple écart de 12 %, et avec toutes ces incohérences, on peut conclure que l'hypothèse d'un "réchauffement de 2°C conformément au modèle radiatif "officiel" est absurde et ne peut être donc retenue.
J'ai d'ailleurs vérifié cette situation de réchauffement par les nuages le mois dernier, à la recherche de chaleur, cela bien au-dessous de Valls, où j'ai subit 3 jours sans voir le soleil entre 20 et 24°C. Il est heureusement enfin arrivé, avec des journées à 22 ° et des nuits à 14°, passant d'une moyenne de 22 à 18°C, et quelle différence, avec 4 ° de moins et le soleil en plus, ce qui va dans le sens d'un "bilan radiatif officiel de la terre" faussé d'au moins 50% sur certain paramètres.
On peut toutefois retenir que la présence des nuages peut agir en régulateur de chaleur, réfléchissant une bonne partie du rayonnement solaire de jour et limitant le refroidissement de la terre par rayonnement IR lorsqu'ils sont en quantité relativement importante. Mais elle peut agir aussi comme un véritable piège pour la chaleur, bien plus efficace que cet esprit de serre du CO2 et des autres gaz totalement inoffensifs lorsqu'ils sont ou seront piégés au milieu des nuages : imaginez un simple écran capable de disparaître sous l'effet du soleil, absorbant ainsi une grande quantité de chaleur le jour, et de réapparaître à sa disparition, sous l'effet du refroidissement nocturne, limitant le refroidissement du sol (86 W/m2 au lieu de 390 W/m2 par ciel clair) peut-être aussi à l'aide des avions,....
De plus, il faut savoir qu'avec un rayonnement incident moyen de 342 W/m2, un corps noir, doté d'une inertie suffisante, placé dans l'espace s'équilibre à une température de 278,6°K (c'est 5,5°C, une valeur proche de la température de notre sous-sol ou du fond de la mer), ce qui signifie que sans "les super-pouvoirs de l'effet de serre" on ne serait pas en Sibérie mais simplement en hiver et il suffirait pour le vérifier d'aller sur la station internationale.
En fait on passe d'une température "sous serre" de 15°C à 5,5° dans le vide soit moins de 10 °C d'écart et pas de +15 à -18 soit 33°C dans la théorie, ou plutôt l'escroquerie, de "l'esprit de serre du CO2 et pas du nucléaire".
Si on peut écarter l'utilisation du modèle radiatif officiel totalement erroné, reflétant la précédente théorie, peut-on écarter la possibilité d'un réchauffement de 2° simplement à cause de la vapeur d'eau injectée dans l'air par les moteurs thermiques et les centrales électriques ?
Il faut savoir que si 1 litre de carburant représente 1,5 m3 de CO2, il représente aussi 1 litre d'eau vaporisée ou 1,25 m3 de vapeur d'eau soit 93 m3 d'air saturé en eau à 15 °C, pour produire 10 kWh dans une chaudière, tout comme le ferait une simple résistance électrique qui elle demanderait 40 kWh d'énergie primaire pour produire les 10 kWh électriques permettant d'assurer le même chauffage avec la production de 17 litres d'eau vaporisée soit 21 m3 de vapeur d’eau ou 1580 m3 d'air saturé en eau à 15 °C ou dix fois plus pour de l'air à -15° en haute atmosphère !
On peut toujours faire le calcul du volume du nuage ainsi formé et acquérir plus de certitudes qu'avec le CO2.
Mais supposons que les relevés météo fassent foi et que le réchauffement actuel soit de l'ordre de 0,6°C, le double pour la France (on sait pourquoi), à quoi bon chercher plus loin, la cause évidente : la chaleur ! Alors réduisons simplement nos consommations en arrêtant de tout gaspiller.
Certes cela n'empêchera pas la fonte des glaciers recouverts de "capteurs solaires" (éclats de roches dus à l'érosion, dépôt de sable porté par le vent, cendres de volcans, ou surtout imbrûlés des avions,..) car il suffit de 100 heures d'ensoleillement direct pour faire fondre 1 m de glace, surtout si la nuit est voilée à cause des échappements des avions, évitant son refroidissement. De plus, il peuvent fondre sans réelle incidence sur le climat du fait des remarques précédentes.
L'incidence de cette fonte des glaciers sur le niveau des mers, reste à étudier, et à ce sujet, il ne faudrait pas oublier que dans nos fleuves, il y a aussi de nombreux éléments solides dus à la simple érosion qui finissent par s'accumuler au fond de la mer et participent à élever son niveau. Il y a aussi toute cette eau que l'on empêche de s'infiltrer dans le sol à cause du bétonnage et goudronnage systématique (1 m3 d'eau par m2 de béton/goudron)
D'ailleurs nos ancêtres, respectant plus la nature, peut-être par obligation, ont su s'adapter à survivre dans tous les milieux, bien que ne connaissant ni le béton ni le goudron. Enfin, la loi littoral n'est pas arrivée par hasard et si l'homme veut ou doit vivre au bord de l'eau, il existe de nombreuses solutions respectueuses de l'environnement pour lui permettre de vivre comme ses ancêtres.
En conclusion, il est urgent de revenir sur terre et s'il n'y avait qu'une décision à prendre à la COP, ce serait l'arrêt de construction de méga-centrales électriques loin de tout et donc gaspillant 75 % de l'énergie de nos enfants et nécessairement associées à des lignes à haute tension, et qui n'ont qu'un seul but, le profit, fonctionnant avec un strict minimum de personnel, c'est-à-dire un ensemble dévastateur à tout point de vue.
Cela doit évidement être associé, notamment en France, à la remise en cause de tous les systèmes de chauffage purement "résistif" au profit de la PaC, permettant d'atteindre des COP de 3 ou 4, et donc à la suppression de 3 centrales sur 4 devenues inutiles, celle restante n'étant utilisée qu'au quart de son potentiel. Il y a là un énorme besoin en microPAC monobloc qui pourraient remplacer un seul convecteur, limitant ainsi les travaux dans les habitations existantes (c'est la gamme entre le simple frigo et la clim réversible classique).
Autre contre-partie, le développement de la cogénération permettrait la création de réseau locaux autonomes (exportables) et à haut rendement, en association avec toutes les autres sources d'énergie renouvelables, permettant notamment le remplacement des chaudières "brûlant ce qui n'est qu'un résidu pétrolier" par des groupes électrogènes diesels dont la chaleur serait utilisée sur place et l'électricité stockée sur le réseau ou dans une voiture électrique. A défaut on pourrait chauffer de l'eau avec un récupérateur sur le moteur thermique de chaque voiture. Et cela peut aussi fonctionner avec des biocarburants ou du gaz.
Des millions d'emplois d'avenir sont à inventer, autant d'espoir pour les jeunes de la planète entière et sans exclusion.
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