@spartakus
Le soutien inconditionnel de l’État français à « l’entité sioniste » est avéré et crève les yeux... soutenir la Palestine, la solution à deux États, c’est autant se donner des « airs de gauche », palestinistes pour donner le change (les élections approchent), que de permettre à Israël de poursuivre la colonisation ...
car soutenir la solution à deux États, c’est soutenir ceci de façon très claire :
- La fin de l’occupation israélienne de 1967, avec le démantèlement des colonies de Cisjordanie et la destruction du mur.
- La fin de la discrimination juridique pour les citoyens palestiniens d’Israël.
- Et dans le cadre des résolutions de l’ONU, l’autorisation pour les réfugiés palestiniens de regagner leur domicile.
Est-ce la position de Fabius ?
On pouvait y croire aux Accords d’Oslo, mais vous savez ce qui est arrivé à Ytzhatk Rabin, ce n’est pas un palestinien qui l’a buté ... et Netanyahou s’est vanté ouvertement d’avoir tout fait pour qu’ils échouent ... (cf mon post @cevennevive)
Tirez-en les conclusions que vous voulez, pour ma part, je pense que Fabius est dans la duplicité, et qu’il est un fieffé faux-jeton (ne soutient-il pas d’ailleurs les terroristes du Front al Nusra « qui font du bon boulot » !).
Je crois personnellement dans la solution postsioniste ... une république laïque, avec des citoyens arabes et israéliens ayant exactement les mêmes droits. Mais c’est le sionisme religieux le problème ... vous savez cette religion talmudique aux 613 Commandements ...
Le post-sionisme : une vision plus juste de la société israélienne contemporaine
Face aux impasses de l’idéologie sioniste, largement dominante dans le monde universitaire comme au sein de la classe politique israélienne, y compris à gauche, le post-sionisme ne propose pas seulement une critique radicale du modèle historique originel, fondé sur l’identification entre l’État et le peuple juif à travers un territoire sacré. Il part d’abord de l’observation des mutations sociales depuis la création de l’État d’Israël et constate simplement que le modèle n’est plus opératoire, qu’il est en décalage par rapport à une société désormais ouverte sur le monde et aux modes d’organisation « post-modernes », y compris dans la manière d’occuper l’espace et de modeler le paysage.
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lire l’article : http://www.cairn.info/revue-mouvements-2004-3-page-49.htm
Post-sionisme : un bilan provisoire À propos des historiens « agréés » et « non agréés » en Israël
par Shlomo Sand
Université de Tel Aviv
http://www.cairn.info/revue-annales-2004-1-page-143.htm