@hervepasgrave ! et oui c’est une question d’équilibre, tant qu’il y a pas d’équilibre, c’est celui qui ose qui marque les points.
Rappez vous la citation du Général DE Gaulle :
Les Français sont des Veaux.
Voici ce qu’en dit son fils, Philippe de Gaulle dans son ouvrage : « De Gaulle, mon père » :
« Il l’a souvent employée
quand il les voyait ne pas réagir ou se considérer comme battus avant
même d’avoir engagé le fer. Au début de juin 1940, par exemple, à
Londres, à l’hôtel Connaught, à voix basse pour ne pas être entendu des
convives qui dînent à la table voisine. Il vient de stigmatiser
l’armistice au micro de la BBC. Je le vois alors serrer son couteau
nerveusement avant de le reposer avec délicatesse. Puis il me souffle :
« Ce sont des veaux. Ils sont bons pour le massacre. Ils n’ont que ce
qu’ils méritent. »
Quand j’apprenais l’histoire de France au
collège Stanislas et que je m’étonnais de telle ou telle défaite
militaire que nous avions essuyée, il me disait : « Les Français sont
comme ça depuis les Gaulois. Hannibal qui recrutait des légions pour
battre Rome écrivait à son frère Hasdrubal, qui levait des mercenaires
en Espagne et dans les pays voisins : « Ne prends pas trop de Gaulois. Ce
sont des ivrognes. Ils sont courageux dans l’action, téméraires au
combat, mais vite découragés et jamais contents. » César disait à peu
près la même chose. Il ajoutait : « Ils sont palabreurs et n’arrivent à
s’unir que face au danger. » Tu vois, concluait-il, deux cents ans avant
Jésus-Christ, on définissait assez bien les Français d’aujourd’hui. »
De même répétait-il souvent : « La France
vacharde. » Cela voulait dire qu’elle tombe dans la veulerie et qu’elle
cherche à donner le coup de corne ou le coup de pied de l’animal rétif à
ceux qui veulent la faire avancer. Une autre expression lui était
familière : « Les Français s’avachardisent. » Termes militaires pour
signifier qu’ils s’avachissent en grognant. Dans une lettre au père
Bruckberger, le 27 mai 1953, il écrivait avec néanmoins un certain
optimisme : « La mollesse française est d’une extrême épaisseur. Mais
même en France, elle n’a pas l’Avenir, qui est aux forts ».