Tariq Ramadan,
encore un qu’il fait bon détester : d’ailleurs il a le plus
souvent le fort mauvais goût de tailler en pièces par une contre
argumentation cinglante ceux qui cherchent à le déstabiliser.
Plutôt que
d’accepter les reproches qui lui sont faits et qui ne reposent le
plus souvent que sur des travestissements de sa pensée, plutôt que de battre sa coulpe et de s’excuser d’être né, quand il
s’oppose à eux, ses adversaires sont le plus souvent réduits à courber piteusement la tête, mis
devant leurs contradictions ou leur mauvaise foi sans jeu de mots.
Du coup avec des
débats qui tournent à la confusion de leurs initiateurs on se garde
bien de l’inviter encore.
Il y a comme cela quelques domaines (
pensons à Dieudonné interdit d’expression devant le public
francophone de Hong-Kong ) où on s’invente une tête de Turc sur
laquelle il est de bon ton de taper à coups de procès d’intention.
Tariq Ramadan joue parfaitement ce rôle – trop intelligent pour
être pris en défaut, on lui suppose donc de coupables parentés
idéologiques, coupables parce que telles les ont décrétées les
censeurs de l’information et les arbitres sionistes des élégances
dont les présupposés ne jamais exempts de préjugés savamment
orchestrés au service d’Israël.
Qu’importe au fond
ce qu’il dit, ce prédicateur de mauvais aloi qui nous fait oublier
ceux de bon aloi qui nous précipitent dans des aventures sans
lendemains sur des rivages lointains aux seules fins d’exporter cette
démocratie qu’ils piétinent allègrement chez eux, qu’importe son
discours, il est accusé de dissimulation par des experts en la
matière.
Le voilà comptable des exactions du Qatar !
Et hop, passez muscade !