Depuis que je lis les « articles » d’Agoravox, je n’ai jamais souhaité commenter. Sur ce sujet précis, presque aucun commentaire ne me semble soulever les vrais problèmes.

Allaiter ou pas, figurez vous qu’on ne le choisit pas toujours ! quand on est maman seule, le seul fait de se lever après un accouchement très difficile, malade et exténuée cela peut s’avérer impossible. La plupart des hôpitaux vous mettant dehors rapidement, inquiets uniquement de l’état de santé du bébé sur lequel ils ont tous les droits. C’est le 1er soucis. Du moment qu’on accouche à l’hôpital, le bébé devient leur propriété.

D’autre part, nourrir son enfant lorsqu’on a pas de lait ou très peu nous permet de savoir si le bébé mange correctement car les biberons sont gradués, non le sein.

Ensuite pour avoir une amie qui a allaité, il faudrait changer les mentalités : en public les gens la regardaient comme si c’était une extraterrestre dégoutante ! Il faudrait donc allaiter mais en se cachant ? Le biberon pour moi a ete un moyen de savoir que mon bébé etait nourri, et entre les 3 heures des tetées, je me reposais un maximum pour avoir la force ensuite de m’en occuper correctement et le faire un peu sortir etc...

Porter un enfant pour quelqu’un d’autre, je ne suis pas contre si cela peut aider un couple a être heureux. Il y a beaucoup d’orphelins mais le système étant si compliqué, adopter est quasiment impossible pour la plupart des couples. La vraie question est : tout le monde peut il en profiter ? et comme toujours l’éternel soucis de l’argent se pose. Bien sur que non !

Bref, de bon matin ouvrez un peu les yeux et dans la journée, ouvrez les à nouveau en regardant les autres. L’entraide étant une notion d’un autre temps, il faut apprendre à composer. Un peu de compassion ne vous tuerait pas concernant les jeunes mamans. Qui a dit qu’on ne voulait pas allaiter de peur d’avoir les seins abimés ? l’accouchement en lui même nous « abime » suffisamment : vergeture, prise de poids, incontinence urinaire et j’en passe et des meilleures. Nous le savons très bien et à vrai dire nous n’y pensons même pas, essayant de réparer une fois les 1er mois de vie du bébé passés, si l’on en a le temps. Merci de ne pas nous considérer, nous, les génitrices comme des monstres d’égoïsme et superficielles. Chacun fait ce qu’il peut, messieurs.

Comme la dit un grand « philosophe » Avant de commencer à me juger, entre dans mes chaussures, prends la route de la vie sur laquelle je marche et si tu vas aussi loin que moi, tu pourras peut-être ...