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Commentaire de clostra

sur Il n'y a pas d'ondes gravitationnelles mais on peut voir les ondes gravito-quantiques


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clostra 13 février 2016 13:50

@Taverne
C’est bien d’être néophyte, en général ça ne dure pas.
Vu sous cet angle, et pour égayer un peu la science, je comprends soudain la phrase suivante des années 68. Il s’agit d’un beau sujet

(quelle est) l’influence sur l’agriculture française de la relativité de l’élasticité de la queue de la vache (?)

Je répétais bêtement cette phrase que je trouvais désopilante. A la lumière de votre propos, je la trouve digne d’intérêt.

B Dugué (vive la rose) nous dit que les trous noirs sont légers comme des plumes puisque la matière noire n’existe pas. Elle n’existe pas du fait que c’est l’expansion de la matière qui crée l’espace et que cette expansion est informée, n’est pas instantanée et que donc, au passage elle crée le temps, que l’espace temps c’est de l’information donc de la « negentropie ».
Ceci me fait penser à la « morphogénèse autonome » de Jacques Monod qu’on retrouve effectivement dans l’embryologie : le développement s’effectue selon un plan (bien rôdé), une succession de causes et d’effets avec une particularité : sa consommation économe en énergie. Cette économie énergétique c’est toute l’histoire de l’apparition de la vie sur terre. On parle de « téléonomie », d’affinité, de complémentarité, de « brique », d’assemblages fonctionnels, puis de ligands etc

Ce que je comprends de la contre théorie de B Dugué, c’est que l’univers (au sens large) a suivi (précédé) le même chemin (chemin de la facilité, il faut bien le dire)

Pour exemple : dans l’embryon, les choses se passent souvent de la sorte : un « bourgeon » se forme grâce à des projections, des extensions multiples qui vont atteindre leur cible à un endroit plus ou moins « favorable », c’est le principe de la poignée de grains de sable (les quantums) qui a plus de chance de toucher un poteau que l’équivalent sous forme de pierre, l’extension qui touche la cible au meilleur endroit devient fonctionnelle, les autres vont disparaître (régresser) simplement parce qu’elles ne sont pas fonctionnelles, pourtant elles ont rempli une fonction pour augmenter les chances d’atteindre la cible (probabilité). C’est en fait une vérification de physique quantique.

Quand on voit ça, on a envie de dire que la nature ne se foule pas : un minimum de planification (encore que les extensions qui ne regardent pas la cible ne vont pas persévérer du tout, donc ne se développeront pas etc), elle prend à la matière ce dont elle a besoin et « bidouille ». Jacques Monod a appelé ça « le hasard et la nécessité »

Si l’univers fait ça, il n’a pas besoin d’énergie noire cqfd

je parle sous son contrôle ...


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