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Commentaire de Pierre Régnier

sur La laïcité face aux dérives concordataire et identitaire


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Pierre Régnier Pierre Régnier 21 février 2016 15:20

@ l’auteur

 

Que ce soit Jean Baubérot qui, avec Raphaël Liogier, soit l’organisateur de la pétition de soutien à Jean-Louis Bianco est pour moi très significatif. Jean Baubérot n’est pas un va-t-en-guerre adversaire des plus précieuses valeurs de la République. C’est au contraire un homme très pacifique qui les défend. Et je prétends qu’il a raison quand il veut garder le droit d’exprimer ses choix religieux en tous points et en toutes situations sur le territoire, dès lors que cette expression ne se manifeste pas dans l’exclusion ou, pire encore, dans l’interdiction d’exprimer des choix contraires.

 

Mais Jean Baubérot est, comme de nombreux intellectuels et gouvernants de l’actuel Sarkhollandie, enfermé dans le néo-négationnisme qui interdit de voir dans l’islam des constituants très dangereux et de les dire, de les affirmer haut et fort. Ainsi, côté athées, Jean Baubérot ne sera pas plus responsable des prêches haineux dans les futures nouvelles mosquées que, côté croyants, le brave Dalil Boubakeur ou les déraisonnables mais sympathiques Ghaleb Bencheikh ou Abdennour Bidar. Mais ce sont eux, athées et croyants, qui les obtiennent, ces nouvelles mosquées, pas les musulmans barbares assassinant dans les écoles et les magasins juifs, à Charlie Hebdo et au Bataclan. Et ce ne sont pas non plus les très intelligents et très subtils tricheurs comme Takik Ramadan.

 

En fait, Liogier fait simplement carrière, et Baubérot soigne son bijou laïcité dans son cadre d’oeuvre abstraite qui le fait si beau, dans le musée où il l’a installé, loin des bruits et de la fureur qui islamisent la France et la préparent à trouver très démocratique sa soumission future à la plus violente des religions. Rappelons-le, l’islamique Président qui finit par diriger notre pays, dans le roman de Houellebecq, n’est pas plus méchant que Nicolas Sarkozy, François Hollande ou le pape François.


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