@ l’auteur
Que ce soit Jean Baubérot qui, avec Raphaël Liogier, soit l’organisateur de la pétition de soutien à
Jean-Louis Bianco est pour moi très significatif. Jean Baubérot n’est pas
un va-t-en-guerre adversaire des plus précieuses valeurs de la République.
C’est au contraire un homme très pacifique qui les défend. Et je prétends qu’il
a raison quand il veut garder le droit d’exprimer ses choix religieux en tous
points et en toutes situations sur le territoire, dès lors que cette expression
ne se manifeste pas dans l’exclusion ou, pire encore, dans l’interdiction d’exprimer
des choix contraires.
Mais Jean Baubérot est, comme de nombreux intellectuels et
gouvernants de l’actuel Sarkhollandie, enfermé
dans le néo-négationnisme qui interdit de voir dans l’islam des
constituants très dangereux et de les dire, de les affirmer haut et fort.
Ainsi, côté athées, Jean Baubérot ne sera pas plus responsable des prêches
haineux dans les futures nouvelles mosquées que, côté croyants, le brave Dalil
Boubakeur ou les déraisonnables mais sympathiques Ghaleb Bencheikh ou Abdennour
Bidar. Mais ce sont eux, athées et croyants, qui les
obtiennent, ces nouvelles mosquées, pas les musulmans barbares assassinant dans
les écoles et les magasins juifs, à Charlie Hebdo et au Bataclan. Et ce ne sont
pas non plus les très intelligents et très subtils tricheurs comme Takik
Ramadan.
En fait, Liogier fait simplement carrière, et Baubérot
soigne son bijou laïcité dans son cadre d’oeuvre abstraite qui le fait si beau,
dans le musée où il l’a installé, loin des bruits et de la fureur qui
islamisent la France et la préparent à trouver très démocratique sa soumission
future à la plus violente des religions. Rappelons-le, l’islamique Président qui
finit par diriger notre pays, dans le roman de Houellebecq, n’est pas plus
méchant que Nicolas Sarkozy, François Hollande ou le pape François.