@OMAR
Tout musulman qui critique l’islam et sa culture violente et méprisante envers les femmes est un vendu à l’Occident. C’est le refrain habituel, pour faire taire et disqualifier.
Vous , qui êtes un adepte de cette religion et dont vous vantez les mérites , vous n’avez pas choisi un pays arabo-musulman pour vous réfugier. vous avez pourtant l« embarras du choix, avec 57 pays ?
Vous traitez celles et ceux qui ont le courage de regarder la réalité et de la décrire, de sbires, comment doit-on vous appelez, vous qui n’avez ni fierté , ni dignité ni honneur de venir vivre chez l’ancien colonisateur ? Si vous aviez , un peu de fierté , un peu de dignité et d’honneur vous seriez resté chez vous pour construire votre pays , vous auriez fait briller votre nation afin de jouir du produit de votre travail, et faire partager la richesse du sol et du sous-sol à voscompatriotes .
Une autre intellectuelle vivant au Québec , Djamila Benhabib , a fait le même constat que Kamel Daoud lors d’une longue interview donnée au journal Algérien El Watan. du 25 octobre 2010. Bien avant le mal nommé » printemps arabe« .
- Ahmed Ancer : A ce propos et avec le détachement que vous permet la vie en Occident, croyez-vous que l’islam soit un frein à l’évolution de la société musulmane
Djamila Benhabib : » J’ai envie de dire oui et non ! L’islam tel qu’il est institutionnalisé maintenant par les régimes et par les groupes islamistes est un frein terrible. Il constitue une chape de plomb épouvantable sur la société. Nous avons des gestionnaires de la religion. Des officiels qui nous disent ce qu’il faut écrire, comment il faut penser , ce qu’il faut dire à nos enfants , ce qu’il faut manger , à quel moment, et surtout , tout ce qu’il ne faut pas faire. L’imam se mêle de tout, il sait tout. Il a un avis sur tout… fin de citation.
Omar , ceux qui portent préjudice à l’islam, ce sont des gens comme vous , qui sont aveugles et muets , ce sont les islamistes , les terroristes , qui violent, assassinent , crucifient etc au nom de l’islam et non la liberté de ton , d’un écrivain, d’un intellectuel ou d’un artiste