@Pere Plexe
En complément à ce qui est écrit plus haut, j’ajoute que les prix de ce qui est produit en Russie ne sont pas touchés par la dévaluation du rouble.
Par exemple, l’essence à la pompe coûte 36,50 roubles (0,44 €) aujourd’hui et n’a pas souffert de la baisse du rouble.
Beaucoup de produits importés sont vendu moins chers. En général, les multinationale adaptent leurs prix au pouvoir d’achat pour garder leurs parts de marché.
Le chômage est stable à moins de 6 %
L’inflation est de 16,7 %, ce qui pénalise surtout les petits salaires et les pensions qui ne suivent pas l’évolution du coût de la vie.
Les médias russes font porter la cause de la diminution du pouvoir d’achat sur les Occidentaux. Pour le moment, les Russes restent solidaires de leur président.
Je confirme que le coût de la guerre en Syrie a un faible impact sur le budget russe, d’autant plus que cela fait tourner l’industrie de guerre. A condition que la Russie ne soit pas entraînée plus loin dans les combats évidement.
La Russie a aussi l’occasion de tester toutes ses nouvelles armes en situation de guerre réelle. Notamment les chars T-90 équipé des systèmes de protection Chtora-1 et Kontakt-5 qui les protègent (en principe) des missiles antichar TOW-2 américains.