(suite et fin)
« Oui, c’est un peu le principe d’une immigration. Et si on ouvre les frontière les « corps étrangers » rentrent. (…)Pour info mon père est d’origine italienne et petit il se faisait traîter de sale rital. »
Ca n’empêche pas c’était tout de même un cousin, comme un Polonais, un Portugais, un Espagnol : mêmes aliments, mêmes boissons, même religion, même culture (António Soares dos Reis et Rodin, Chopin et Berlioz, Collodi et Daudet, Goya et Fragonard), mêmes rapports hommes-femmes décomplexés. Les cons – il n’y a pas d’autres termes – ce sont les universalistes républicains, qui ont cru que ça évoluerait, naturellement au fil du temps, avec les Arabes, avec les Subsahariens, avec les Proche- et Moyens-Orientaux, comme avec les Italiens, les Espagnols, les Polonais et les Portugais, puisque l’universalisme républicain était là pour niveler tout cela. C’est leur idiotie qu’on paie aujourd’hui.
« Les problèmes n’ont fait que s’accentuer depuis et l’on n’a rien fait pour faire en sorte que celà se passe bien, notamment pour des raisons de calcul électoraux. »
Je ne le crois pas. On a tous les jours des exemples de gouvernements qui n’agissent pas, en partant du principe que les choses finiront par se tasser et s’arranger toutes seules. Ce qui est souvent le cas, il faut le reconnaître. Ici, on se heurte au refus délibéré de comprendre que tous les peuples ne sont pas faits pour vivre ensemble.
Vous n’avez rien répondu sur le document de France 2, « Les Français, c’est les autres », où pour de jeunes maghrébins et subsahariens, eux-mêmes Français, les Français, ce sont les Blancs. Et je les comprends d’autant mieux qu’à un moment de ma vie, j’aurais pu acquérir la nationalité italienne, à laquelle j’ai renoncé, sans même réfléchir, en me disant que je n’avais vraiment rien à voir avec le peuple du Caravage, de Boccace, de Cellini et de Vivaldi, et que je n’avais aucun titre é me faire passer pour un Italien.
« Maintenant qu’on le veuille ou non ils sont français. »
Ils sont d’abord citoyens français, ce qui est un statut administratif, pourl’appartenance tripale, c’est à chacun de se déterminer en fonction de ses sentiments profonds et de ses affinités inconscientes.
Combien sont-ils encore, ceux qui, comme Debbouze quand il était jeune, passent le périph’ en disant « On va chez les Français ». Combien sont-ils qui, quand ils sont entre eux, parlent, comme Azouz Begag, des « indigènes » et des « fils de Vercingétorix », lorsqu’il évoque même pas les Français de souche, mais les Blancs, puisque les racines ne sont pas gravées sur le front.
« La vérité c’est qu’on a tous tendance à être raciste. »
Je ne vois pas ce qu’il y a de raciste dans le fait de défendre le territoire qu’on a reçu en héritage de ses ancêtres contre l’intrusion de ceux qui prétendent cueillir des fruits sur des arbres qui n’ont pas été plantés pour eux.
« Les voir comme des ennemis ne fera que détériorer la situation. »
Ce ne sont pas forcément des ennemis et Lyautey disait : « Ils ne sont pas inférieurs, ils sont différents ». Et ils le restent. Très différents.
« Du côté politique ils ne font rien pour arranger les problèmes que vous soulevez. Donc la faute à qui ? C’est humain de rejeter l’autre, donc il faut mettre en place le bon contexte, et ça c’est le rôle des politiques. »
Je ne suis pas d’accord. Si les politiques doivent mettre en place un « bon contexte », c’est qu’il y a un problème, des incompatibilités, et j’estime que c’est une folie d’aller contre. Quand vous voulez introduire de la rationalité, là où dominent les sentiments, vous risquez d’aboutir à un résultat inverse.
Faites un film sur les tzroupiers morts pour la France en 14-18 ou 39-45, les Français s’en foutent parce qu’ils ne font pas le lien entre ce sacrifice et les racailles qu’ils croisent dans le rue, tandis que les Maghrébins dénoncent l’ingratitude des Français d’aujourd’hui.
« Là encore s’il n’y a pas de solution la situation va de plus en plus se détériorer et donc mal finir. »
C’est ce qu’il va se passer si on ne sépare pas les communautés ou si les mécréants ne se soumettent pas aux Croyants. Si on ajoute deux chapitres au « Suicide français », d’Eric Zemmour, on se dit que la seconde hypothèse n’est pas invraisemblable, même sans passer par Houellebecq et Boualem Sansal.
P.S. – C’est ma dernière réponse argumentée, demain matin j’entame un gros mandat qui ne me laissera plus beaucoup de temps pour quelques semaines.
09/03 01:04 - César Castique
@Joseph « Oui, parmi ceux qui voyagent il y a ceux qui se mélangent et vivent avec les locaux, (...)
07/03 11:38 - Joseph
@César Castique Oui, parmi ceux qui voyagent il y a ceux qui se mélangent et vivent avec les (...)
05/03 01:00 - César Castique
@Joseph Argumentation élimée, interprétations erronées, conclusions hasardées. Une précision (...)
04/03 01:54 - Joseph
@César Castique Ok, je pense avoir compris. Le problème est que votre vision des musulmans (...)
03/03 20:30 - César Castique
PREMIERE PARTIE « D’après votre réponse je considère que vous en avez ras le bol des (...)
03/03 20:27 - César Castique
(suite et fin) « Oui, c’est un peu le principe d’une immigration. Et si on ouvre (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération