On interprète la disparition des franges en disant que la source lumineuse “perturbe”
les électrons. En effet dès qu’il diffuse un photon, l’électron reçoit une quantité de mouvement de l’ordre de la quantité de mouvement portée par le photon pph = k . La quantité de mouvement p de l’électron est ici une quantité clé car elle détermine l’interfrange I
des interférences observées (voir les paragraphes 2.1 et 3.3). Si les photons changent de
façon aléatoire la quantité de mouvement p des électrons, nous obtenons à l’écran une
superposition de figures d’interférence avec des interfranges différentes qui se brouillent
mutuellement. On peut chercher à déranger le moins possible les électrons en utilisant de
la lumière à grande longueur d’onde λ et faible k . Toutefois, l’on perd alors la résolution
sur la position de l’électron lorsqu’il diffuse un photon, ceci à cause de la diffraction. Si
l’on augmente progressivement λ , l’interférence à l’écran réapparaît au moment précis
où il devient impossible de déterminer si l’électron qui diffuse un photon se trouve près
de la fente 1 ou de la fente 2.«
Sur le plan de la grammaire et de la syntaxe, je ne trouve rien à dire. Mais si l’on n’a pas un minimum de connaissances sur le sujet, vous ne comprendrez rien à ce texte en bon français !
Par exemple, une frange, ici, n’est pas un »Ornement de passementerie composé d’un galon de tête et d’une jupe de fils travaillés et habillés d’éléments divers.« , mais »Chacune des bandes rectilignes, alternativement brillantes et obscures, observables dans une zone de diffraction ou d’interférence lumineuse.«
Un simple mot à priori non technique recouvre donc une réalité plus grande que ce que vous pensez.
C’est une chose que j’ai remarqué chez beaucoup de critiques. S’ils dénoncent un texte comme étant écrit en »mauvais français", le plus souvent, ce n’est pas la syntaxe qui est à mettre en cause, mais un manque flagrant de vocabulaire et de culture générale de la part du lecteur !