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Commentaire de César Castique

sur Les conflits idéologiques, la tolérance et la justice sociale


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César Castique César Castique 5 mars 2016 01:00

@Joseph

Argumentation élimée, interprétations erronées, conclusions hasardées. Une précision et deux copiés-collés suffisent à recadrer l’essentiel

« Je connais, de votre côté vous parlez de ce que vous ne connaissais pas mais de l’idée que vous vous en faites (au regard de ce que vous dites). »

Vous n’en savez strictement rien.

Si nous comparions nos passeports et nos visas, vous auriez peut-être la surprise de constater qu’entre l’Europe, l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine – où j’ai découvert un continent très semblable à celui que les voyageurs, peu amènes et politiquement très incorrects du XIXe siècle, décrivaient alors sans complaisance –, je vous dépasse de quelques longueurs.

Et ce sont ces voyages qui m’ont révélé combien il n’était pas souhaitable de laisser s’installer, en Europe, des populations provenant du tiers monde.

« Bref on retrouve chez les musulmans tout ce que l’on peut retrouver ailleurs avec toutes les nuances que cela peut comporter entre les extrêmes cités. »

Vous n’arriverez jamais à comprendre que je ne m’intéresse pas aux individus en tant que tels, mais au groupe auquel ils appartiennent. Votre vision à vous, n’est pas sans rappeler celle de ceux qui, partant de la proportion de repas halal servis dans les prisons, en déduisent que tous les musulmans sont sinon des délinquants, à tout le moins des délinquants potentiels :

— à partir d’une minorité de « tricheurs », occasionnels ou réguliers, vous nous proposez un Islam de France, qui serait aussi relativiste que l’est devenu le christianisme. Ce qui n’est pas

Personne ne pourrait mieux expliquer ma vision – globale ! - du monde et des peuples que ne le fait Gustave Le Bion, dans les Lois psychologiques de l’évolution des peuples :

« Les caractères moraux et intellectuels, dont l’association forme l’âme d’un peuple, représentent la synthèse de tout son passé, l’héritage de tous ses ancêtres, les mobiles de sa conduite. Ils semblent très variables chez les individus d’une même race ; mais l’observation prouve que la majorité des individus le cette race possède toujours un certain nombre de caractères psychologiques communs, aussi stables que les caractères anatomiques qui permettent de classer les espèces. Comme ces derniers, les caractères psychologiques se reproduisent par l’hérédité avec régularité et constance.

« Cet agrégat d’éléments psychologiques observable chez tous les individus d’une race constitue ce qu’on appelle avec raison le caractère national. Leur ensemble forme le type moyen qui permet de définir un peuple. Mille Français, mille Anglais, mille Chinois, pris au hasard, diffèrent notablement entre eux ; mais ils possèdent cependant, de par l’hérédité de leur race, des caractères communs qui permettent de construire un type idéal du Français, de l’Anglais, du Chinois, analogue au type idéal que le naturaliste présente lorsqu’il décrit d’une façon générale le chien ou le cheval. Applicable aux diverses variétés de chiens ou de chevaux, une telle description ne peut comprendre que les caractères communs à tous, et nullement ceux qui permettent de distinguer leurs nombreux spécimens. » page 16 de l’édition des Amis de Gustave Le Bon (Paris, 1978)

« Si vous aviez dépassé vos instincts de rejet et étiez aller vers eux sans agressivité vous auriez compris qu’ils ne sont pas si différent de nous. Si vous aviez dépassé vos instincts de rejet et étiez aller vers eux sans agressivité vous auriez compris qu’ils ne sont pas si différent de nous. »

Il y a quelqu’un qui est allé « vers eux sans agressivité ». Née en France de parents algériens, c’est à Alger qu’elle a fait ses études supérieures (Science Po) et elle a appartenu au Haut Conseil à l’Intégration de 2009 à sa dissolution en 2012. Elle s’appelle Malika Sorel-Sutter. Elle tire, en vain et depuis des années, la sonnette d’alarme à propos de la non-intégration des musulmans. Elle dit :

« L’importance des flux migratoires, dans lesquels je range également le regroupement familial, a conduit à la reconstitution des sociétés d’origine sur le sol d’accueil. Dans ces conditions, l’intégration devient impossible puisqu’on se retrouve dans une situation de juxtaposition de communautés, chacune voulant vivre selon ses propres normes collectives. »

Le dernier en date de ses essais est intitulé « Décomposition française – Comment en est-on arrivé là ? », et, dans le présent contexte, le titre se suffit presque à lui-même.

Mais, bien sûr, cela met l’auteur au rang de ces gens à qui vous voudriez interdire de donner leur vision, non bisounoursique, du monde musulman, puisque, avec leurs propos irrationnels, ils désinforment plutôt que d’informer « honnêtement » en diffusant l’angélique vision de la communauté mahométane qui est la vôtre. 


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