@popov
En effet, cependant, juste pour une question de terminologie mais aussi de postulat, est ce que le terme d’empathie n’est pas plus adapté ici ? Les neurosciences modernes nous montrent comment l’on fonctionne, à nous de nous conformer à notre nature telle qu’elle s’exprime en fait sur le plan mécanique et clinique.
Tout à fait d’accord en tout cas sur l’étonnante convergence avec les philosophies orientales.
A tout le moins, l’essentialisme, l’identification et l’individualisme occidental a (eu) du bon, il nous a permis de nous rendre maître de la matière en quelque sorte, mais force est de reconnaître aussi qu’en ce qui concerne le bien vivre ensemble et l’harmonie avec l’environnement, le bilan est aujourd’hui plus que catastrophique.
Ce qui est vraiment ahurissant, c’est que le concept d’empathie soit aujourd’hui considéré comme quasi accessoire, qu’on le juge juste digne la plupart du temps à servir de support de méthode pédagogique, alors qu’à la lumière de ce que l’on sait donc aujourd’hui il participe du plus profond de notre essence tant sur le plan individuel que collectif.
Ce documentaire en fait une illustration remarquable, c’est pourquoi je le sers dès que je le peux car il ouvre des voies sur une sorte de transcendance, mais j’utilise le terme avec des pincettes [ce serait en tout cas un postulat de départ intéressant du débat présent tel que j’en fais l’invite à l’auteur], tout en étant le produit de la plus pure orthodoxie scientifique.