@Pierre Régnier
Il est vrai que dans cet article je donne un seul exemple de la violence du christianisme à travers la parabole des mines. Or il s’agit en effet d’une parabole qui met en scène un roi et non Jésus lui-même. Mais comme je l’ai déjà dit, la plupart des exégètes estiment que c’est bien Jésus qui parle à travers ce roi égorgeur.
Les exégètes estiment en général que cet égorgement est symbolique et ils parviennent à faire de cet acte, au prix de contorsions rhétoriques, un message de paix. J’estime que c’est se moquer du monde.
Si d’autres exégètes estiment que ce n’est pas Jésus qui parle, tant mieux. N’hésitez pas à me donner des précisions, je suis preneur.
Je note toutefois que vous estimez tout de même qu’il y a un problème avec cette parabole, qu’elle est au mieux ambiguë, et vous dites que certains docteurs de la foi estiment que c’est bien Dieu lui-même qui s’exprime (le Dieu des chrétiens ou de Jésus donc). Vous parlez de violence retardée. Je n’ai jamais compris en quoi celle-ci serait plus excusable qu’une violence immédiate. Dans tous les cas, on en fait l’apologie. Vous reconnaissez donc qu’il y a de la violence dans le christianisme. Or la violence sacrée ne peut que légitimer la violence tout court.
Par ailleurs il y a de nombreux autres exemples de violence du christianisme dans le Nouveau Testament. Encore une fois, voir l’article « Violence dans le christianisme » sur mon site.