@doctorix
-Les collectivités sont soumises aux lois de l’Etat.
Une collectivité ne peut exiger plus que l’obligation vaccinale en France, à savoir la vaccination DTP.
Rappel du texte de loi concernant la vaccination DTP en France : https://www.facebook.com/notes/info-vaccin-prevenar/les-obligations-vaccinales-en-france-quels-vaccins/597697036934642
L’admission dans tout établissement d’enfants, est subordonnée à la
présentation soit du carnet de santé, soit des documents attestant de la
situation de l’enfant au regard des vaccinations obligatoires.
À
défaut, les vaccinations obligatoires sont effectuées dans les trois
mois de l’admission. (Art. R 311117) du CSP Art. R 31118 jusqu’à R
311118 : organisation du service des vaccinations.
Le délai de 3
mois ne court pas à partir de l’inscription, mais de l’admission : un
enfant doit être admis même si sa situation n’est pas régularisée au
regard des vaccinations obligatoires.
Quelque soit la situation de l’enfant au regard des vaccinations obligatoires le droit à l’éducation ne peut être refusé c’est un droit fondamental Art.26 de la déclaration des Droits de l’Homme http://www.un.org/fr/documents/udhr/#a26
L’Article R3111-17 du Code de la Santé Publique mentionne clairement que le chef d’établissement a un devoir de contrôle de la situation de l’enfant au regard des vaccinations obligatoires, mais aucune autorité pour exiger le carnet de santé, tout autre document médical peut suffire. Vous n’avez aucune obligation légale de fournir le carnet de santé à une administration, un médecin scolaire où toutes autres personnes, si vous ne le juger pas utile.
Seul les pages vaccination peuvent être présentées, ou tout autre document médical attestant de la situation au regard des vaccinations obligatoires : https://www.facebook.com/groups/raphetbea/771452172892460/
Rappelez-vous que tout enfant ayant reçu trois injections DTP et un rappel un an plus tard est en règle à vie (soit au total 4 injections DTP) au regard de la dite obligation vaccinale et que l’administration ne peut pas exiger d’être à jour des rappels DTP qui sont facultatifs où tout autres vaccins qui ne sont en aucun cas légalement obligatoire pour les enfants.
- Les vaccinations antidiphtérique et
antitétanique par l’anatoxine sont obligatoires, sauf contre-indication
médicale reconnue« Article L3111-2
»La vaccination antipoliomyélitique est obligatoire, sauf contre-indication médicale reconnue" Article L3111-3
Un certificat de contre-indication à la vaccination a la même valeur
qu’un certificat de vaccination et le remplace dans toutes les
situations. Un certificat de contre-indication ne peut pas être refusé
par l’administration.
La validité des certificats de
contre-indication a été confirmée par les tribunaux administratifs de
Lille (affaire Véron, 1963), de Rennes (affaire dans une école du
Morbihan, 1971), de Grenoble (1977), de Paris (affaire Coudray 1987), de
Pau (affaire Courty, 1994), de Pau (affaire Sydor, 2001). Ces jugements
font jurisprudence.
En voici deux exemples : Tribunal administratif de Lille 18 janvier 1963
(Affaire VERON : enfants avec certificats de contreindication exclus de l’école sur décision
de l’Inspecteur d’Académie)
Extraits du jugement :
« Vu que les visites du médecin scolaire sont trop superficielles pour
déterminer les contre-indications, que le principe de la liberté
d’opinion permettait au père de manifester son hostilité aux
vaccinations et que le médecin de famille, qui connaît bien les enfants
du requérant, a pu constater une faiblesse générale dont la durée ne
pouvait être déterminée. Considérant que ces prescriptions [celles de
l’article 12 du décret du 28 février 1952]
ne soumettent les
certificats de contreindication à aucune forme spéciale et n’obligent
notamment pas les praticiens qui les délivrent à mentionner la date à
laquelle la contre indication peut prendre fin ;
Considérant que le
Sieur Véron a fourni le 25 mars 1960 cinq certificats d’un médecin de
son choix, attestant pour chacun de ses enfants, qu’il présentait, le 24
mars 1960 et pour une durée imprévisible, une contreindication à toute
vaccination (faiblesse générale reconnue par le père) ; qu’ainsi
encore, bien que les certificats se soient référés à une manifestation
d’opinion du père des enfants en cause, aucune preuve n’étant rapportée
d’une quelconque connivence ou complaisance entre le requérant et le
médecin auteur de ces attestations, cellesci doivent être considérées
comme sincères et ayant satisfait aux prescriptions légales
susmentionnées ; qu’à cet égard, la circonstance qu’au cours d’une
visite médicale périodique effectuée par le médecin scolaire, les
enfants aient été reconnus dans un état de santé satisfaisant est sans
influence ; qu’il en est de même de la circonstance que le Sieur Véron
ait manifesté en permanence son hostilité de principe à la pratique des
vaccinations, et qu’il ait en outre refusé d’amener ses enfants à subir
une contrevisite au centre Régional pédiatrique à Lille, où ils
avaient été convoqués sans qu’aucun texte légal leur fit l’obligation de
s’y rendre ;
Considérant qu’il résulte de tout ce qui précède que
le Sieur Véron est fondé à soutenir que les décisions d’exclusion
attaquées sont entachées d’illégalité, que l’Etat, qui succombe à
l’instance devra en supporter les dépens ;
Par ces motifs, DECIDE
Article 1 : Les décisions portant exclusion des écoles publiques
BlériotPlage des enfants du Sieur Véron sont annulées. L’Etat
(Ministère de l’Education Nationale) supportera les dépens de
l’instance. Ainsi prononcé à Lille en audience publique le 18 janvier
1963.
Tribunal administratif de Rennes – 30 juin 1971
Le 11
mai 1970, l’Inspecteur d’académie du Morbihan diffusait aux chefs
d’établissement de son ressort une circulaire où il était dit : « Je
rappelle aux directrices d’écoles maternelles, aux chefs
d’établissements scolaires…. que l’admission dans les collectivités
d’enfants est subordonnée à la présentation de certificats de
vaccinations. La fréquentation scolaire n’étant pas obligatoire pour les
enfants de moins de 6 ans, aucune contreindication ne peut être
retenue comme excuse valable à la non application des obligations
vaccinales ». En conséquence, nul enfant de moins de 6 ans ne pourra
être admis en collectivité d’enfants, s’il n’a pas reçu les vaccinations
antivariolique, antitétanique, antidiphtérique et antipoliomyélitique
et le BCG ».
Le jugement du 30 juin annulait cette circulaire
entachée d’illégalité et rétablissait la valeur du certificat de
contre-indication.
-Toute autre valence, vaccination ne peut être exigée par une collectivité.
L’arrêt du Conseil d’Etat du 29/07/1994 n° 102334 dit « arrêt Courty »
qui fait jurisprudence suite à une affaire impliquant une collectivité
qui a essayé d’imposer une vaccination ROR pour l’intégration d’un
enfant.
-Pour conclure, une collectivité a un devoir de vérification sur la bonne vaccination de l’enfant à admettre mais l’acceptation de celui ci dans un établissement ne doit pas dépendre de son statut vaccinal. Cela serait tout bonnement discriminatoire et illégal.
Dans le cas où cette situation se produirait le parent
se doit de demander la motivation du refus par écrit pour avoir une
preuve de cette infraction. Il arrive que les collectivités notifient un
refus ou un projet de refus à l’oral pour faire pression, ou bien
donnent un faux motif pour camoufler le refus motivé par la non
vaccination / le « manque » de vaccination.
Un certificat de contre
indication a valeur légale et doit être accepté par la collectivité. Le
motif de cette contre indication n’est pas notifié sur le certificat,
celui ci relève du secret médical. Le professionnel peut noter si cette
contre-indication est temporaire ou définitive. Il n’est pas du role ou
même du droit du directeur d’établissement ou du visiteur médical de
discuter du bien fondé de cette contre indication réalisée par un
professionnel diplômé en médecine.
26/08 15:52 - doctorix
@aureliecmoi Infanrix est hexavalent, ne regrettez rien.Les deux que vous citez sont (...)
25/08 11:00 - njama
@aureliecmoi Concernant les obligations vaccinales, en théorie il n’y a que le DTP (...)
25/08 01:28 - njama
Bonsoir (ou bonjour) aureliecmoi Je viens de voir apparaître votre commentaire, simple (...)
25/08 00:22 - aureliecmoi
@doctorix bonjour, après une recherche sur un vaccin je suis tombée sur ce site et je me pose (...)
21/07 11:38 - malik44
21/07 11:37 - malik44
en juillet 2016 deux nourrissons décédés suite à la vaccination PAR CE VACCIN HEXAVALENT ! un (...)
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