@Amazigh888
Avant tout, posez-vous Monsieur la question de savoir
l’Algérie c’est quoi ?
Si vous ne savez, je vais vous aider :
Pour
caractériser notre cas algérien, nous pouvons faire appelle à la fable de La
Fontaine « la fourmille et la cigale », ou à la maxime « qui sème le vent,
récolte la tempête », ou encore au trait d’humour d’un Nour-Eddine Boukrouh qui
compare l’Algérie à une danseuse qui danse partout, sans jamais savoir sur quel
pied elle danse. Mais, à choisir, nous pouvons faire appelle à cette sagesse
qui nous met en garde : « IDA OUSNIDATI AL OUMOUROU LI GHAIRI AHLIHA, FA
N’TADIRI ASSAATOU » et qui veut dire approximativement : Quand on délègue les
affaires d’une nation à des gens incompétents ou à des parvenus, il faut
s’attendre au pire. C’est ce que disait Djemila Bouhired il y a quelques années
: « l’enfer, ce sont ceux qui gouvernent l’Algérie. »
Mais,
rassurez-vous, nous pouvons tout dire pour caractériser notre cas algérien,
mais nous resterons très en-deçà de la réalité hideuse d’une dictature très peu
éclairée (inculte), qui explique le gâchis économique algérien, dont l’errance
politique régionale a porté les coups les plus préjudiciables contre la
construction maghrébine. La France, l’Europe et bien d’autres pays le savent !
Ils ont bien raison de rappeler que notre régime algérien est le point de
fixation durable qui empêche toute entente maghrébine.
Mais
nous pouvons dire surtout : nos dirigeants algériens sont comptables devant
l’histoire des souffrances qu’ils infligent à leurs propres concitoyens. Ben
Bella, Boumediene, Bouteflika, l’ensemble des centres de décision de ce régime
prédateur, tous sont coupables, devant l’histoire des grandes peines qu’ils
infligent au peuple algérien depuis l’indépendance, et de l’échec de l’Union du
Maghreb.
Vous
savez Monsieur, nous les Algériens, nous nous sommes engagés à soutenir toutes
les causes perdues et à engraisser toutes les ONG mercantiles jusqu’au dernier
baril de pétrole. Toutes les causes, sauf celles de notre propre population !
Nous avons réussi la performance unique
dans les annales de l’histoire de l’humanité : dilapider tout l’argent du
pétrole et maintenir notre grand pays dans le giron des pays sous développés, mal
dirigés, mal fagotés, arriérés et cons. Nous les algérien, nous n’aurons de
repos et de satisfaction que le jour où nous irons avec notre fierté de sous
développés inculte et miséreux, quémander l’aumône de l’occident.
Car,
Nous les Algériens, nous avons le rare privilège de vivre la tête haute sous le joug d’un régime
d’imposteurs patentés capable d’élire à la Présidence de la République le
personnage politique de leur seul choix, qu’il soit valide, sur un fauteuil
roulant ou même dans un cercueil ! En cela, nous faisons partie d’une majorité
de peuples sans libre-arbitre, soumis, qu’on abreuve de génération en
génération, de bêtises et d’âneries.