@ à l’auteur.
Si les éleveurs et les agriculteurs veulent dorénavant s’en sortir, ils doivent dans un premiers temps se désincruster de la FNSEA, ce syndicat qui s’apparente plus à un gros consortium qu’à un syndicat de défense des paysans français.
Il faut se réapproprier les outils de travail, revoir de fond en combles la notion de « productivisme » qui est devenue la doxa ultra-libérale et capitaliste que l’on impose aux paysans, via la FNSEA.
Il faut considérer les coopératives de lait et de tous ses produits dérivés, coopératives vinicoles, de légumes et fruits, etc... comme des entités valables et viables dans le temps, avec un fonctionnement collectif, solidaire et partageux des marges bénéficiaires.
Les éleveurs et les agriculteurs doivent revoir à la baisse leur cheptel, pas besoin de méga-troupeaux, toutes catégories, caprins, ovins, pour s’en sortir. Refuser leur étiquetage, leur puçage, c’est odieux !
Refuser les diktats des représentants de la FNSEA, ces hommes qui murmurent aux oreilles des ministres et toujours prompts à venir « conseiller » ensuite les agriculteurs !
Revoir et reprendre les recettes à l’ancienne des fumages de terre, notamment le fumier de cheval ou d’autres variétés d’équidés,
En gros, faire la nique à la FNSEA, et revenir à de petites organisations syndicales plus aptes à défendre les paysans, mieux organisées, plus à l’écoute des terroirs et des écosystèmes, et des us et coutumes du monde paysan. En un mot : s’organiser.
Ce à quoi nous assistons, c’est la mort en direct des paysans français, remplacés petit à petit par des chefs d’entreprises, en attendant les multinationales qui détruiront définitivement les paysages français, du moins ce qu’il en reste et surtout les populations rurales.
Surtout, résister, le monde rural est capable de la faire.
En attendant de sortir de la machine tueuse : l’UE.