@robin. Hier j’ai été un peu brusque. Je reprends car tu as mal compris tes lectures.
Les expériences type Aharonov-Bohm sont une variante de l’interférence par deux fentes d’Young.
Les lentilles électrostatiques sont d’abord un fil négatif qui fend non seulement le faisceau d’électrons mais même chaque électron sortant du Wehnelt bien collimaté, pour lui faire éviter un micro-solénoïde ou un whisker, aimanté dur. Ensuite vient un fil chargé positivement pour reconverger le faisceau, puis un chargé négativement pour refocaliser correctement vers l’écran.
Ah oui, je ne l’ai pas rappelé : jamais l’électron ne sera
corpusculaire. Pourtant on te l’a fait croire, un abus de confiance...
Ceux qui te l’ont fait croire n’ont jamais pratiqué de
radiocristallographie électronique, ni neutronique non plus du reste. Dans le monde réel, l’électron sera toujours une onde, à quatre composantes, régie par l’équation de Dirac (1928).
Solénoïde non alimenté ==> première figure d’interférences.
On l’alimente, et l’ensemble de la figure d’interférences se déplace, entraînée dans le sens de rotation du courant dans la nappe solénoïde. Ce déplacement angulaire est proportionnel au courant, à la limite près de la défocalisation du faisceau dévié, alors que l’optique électrostatique ne tourne pas, elle. Autour du solénoïde, A a le sens de rotation du courant dans la nappe.
Le potentiel magnétique A n’est pas confiné dans le
solénoïde. Il décroit en 1/r, tout comme la vitesse d’un fluide sans
viscosité, en vortex irrotationnel en volume.
Autour du solénoïde infini, A est irrotationnel. C’est son rotationnel qui est nul. Tu peux l’approcher en prenant la circulation de A sur une boucle fermée.
En revanche, évidemment que par nature le solénoïde est une singularité rotationnelle, lui (s’il est alimenté...).
Un whisker magnétiquement dur aussi, par ses spins.
Un vortex fluide, par aspiration en profondeur, enserre un espace empli d’air, prolongation de la surface.
Dans ces genres d’interférences, chaque électron interfère avec lui-même, et avec rien d’autre : c’est un fermion, donc il est tout seul dans son état, sa fréquence et sa phase. Donc chaque électron est bien fendu par cette optique électrostatique ; chacun passe de part et d’autre du fil et du micro-solénoïde.
Interférant uniquement avec lui-même, c’est sa fréquence broglienne mc²/h qui compte, d’où tu déduis sa longueur d’onde broglienne selon le potentiel d’accélération.