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Accueil du site > Actualités > Technologies > Les jauges révèlent-elles les secrets de l’univers ?

Les jauges révèlent-elles les secrets de l’univers ?

La plupart des grandes théories physiques utilisent les jauges ; qui sont des objets mathématiques jouant un rôle déterminant ou décisif. Les jauges sont quasiment devenues universelles en physiques. Mais si on est certain qu’elles sont des objets mathématiques, quelle peut-être leur signification physique réelle ? Et dans quelle physique sont-elles interprétables ? La physique des dispositions (post-mécanique) ou la physique des informations ? Et que nous « disent » les jauges sur la constitution de la nature ? Ces mêmes jauges nous enseignent-elle quelque chose sur manière dont nous capturons la nature physique avec des observations, mesures et théories ? Auquel cas il nous faudrait emprunter une voie philosophique comme le fit Kant et interroger le rapport entre le sujet scientifique et la connaissance des choses physiques (naturelles).

Si vous avez consulté les livres de physique destinés au public instruit, vous aurez remarqué que les jauges font quelques apparitions furtives mais sont rarement présentées comme des éléments essentiels dans la nature et la connaissance mathématique des « mondes physiques ». Est-ce à dire que la compréhension du sens physique des jauges échappe aux physiciens ? Carlo Rovelli, l’un des acteurs majeures de la gravité quantique et par ailleurs auteur de livres à succès, publia il y a peu un article dont le point de départ est le fait que le « monde » est décrit par des théories utilisant les jauges (C. Rovelli, Why gauge ? arXiv : 1308.5599, nov 2013). Si Rovelli se demande pourquoi le monde, du quantum au cosmos, est si bien décrit par les théories de jauge, c’est que la question est loin d’être solutionnée. Par ailleurs, une notice écrite par Callum Quigley livre une réflexion sur le thème de l’origine des théories avec jauge, offrant une vue synthétique éclairante avec comme point de départ un constat : l’univers est gouverné les quatre « forces » connue (électromagnétisme, force faible, force forte, gravité) ; toutes ces forces sont gouvernées par des lois physiques dans lesquelles les jauges jouent un rôle central. D’où une question sur l’origine unique de ces forces. Je ne suivrai pas cette voie car la notion de force appartient à l’ancienne physique alors que la notion d’information devient centrale. S’il y a une manière d’interroger les jauges, encore faut-il savoir ce qu’on a en vue. Je suis convaincu que les jauges nous donnent des indices sur deux choses : (i) la manière dont est ordonné le cosmos, (ii) pourquoi et comment la nature est « capturée » par des théories mathématiques, ce qui ouvre une interrogation sur la relation entre l’homme et l’univers.

La première théorie physique utilisant les jauges a été l’électromagnétisme et ses équations établies par Maxwell. Mais c’est grâce au génie du mathématicien Weyl que l’on doit la généralisation du principe de jauge. Principe qui gouverne les grandes théories décrivant les processus et forces universelles. Que ce soit au sein de la matière ou bien dans le cosmos étendu. L’étude du formalisme de Maxwell permet d’exposer le principe de jauge tout en dévoilant le questionnement sur ce que signifie la jauge. Réalité physique ou artifice mathématique ?

Dans la théorie électromagnétique, la forme la plus fondamentale est le potentiel vecteur électromagnétique Aμ = (A, Φ) dans lequel A est trivecteur spécifiant le champ magnétique et Φ un nombre spécifiant la valeur du potentiel électrique. Si bien que Aμ est un quadrivecteur. Mais le contenu physique et observable n’est pas contenu dans Aμ mais dans la formulation du champ électromagnétique calculé en effectuant une dérivation à partir du potentiel vecteur. Ce champ, désigné par F, est donné par une formule résumé par l’équation F = dA. La formulation covariante de l’électromagnétisme classique aboutit à l’électromagnétisme relativiste qui est une partie de la relativité restreinte et dans laquelle Fμυ est un tenseur qui encode la totalité de « l’information électromagnétique ». Il est possible d’ajouter une quantité α à A qui laisse inchangé la description physique F = dA = d(A + α). Cette quantité α est définie comme une jauge. Avec deux possibilités, la jauge de Coulomb en électromagnétisme classique et la jauge de Lorentz pour la version relativiste. La jauge laisse perplexe les physiciens. Elle semble représenter un artifice mathématique permettant de faciliter les calculs dans un formalisme dont le contenu physique (réel) est donné par F. La jauge peut être fixée arbitrairement et elle peut s’interpréter comme une redondance dans la description des choses. Enfin, les transformations du potentiel réalisées en ajoutant α à A forment un groupe mathématique, commutatif en l’occurrence.

Le principe de jauge fonctionne également pour décrire non plus l’étendue électromagnétique mais l’étendue géométrique réglée par la gravité. Dans ce domaine, le tenseur de métrique g joue un rôle parallèle à celui du potentiel vecteur A puisqu’il peut être transformé par un difféomorphisme sans que la description des choses physiques ne soit altérée. Cependant, le tenseur g se rapporte à une signification physique phénoménale, contrairement au potentiel vecteur A de l’électromagnétisme. Cette remarque n’a rien d’un point de détail car elle pointe une différence ontologique cruciale entre la théorie de l’étendue électromagnétique et la gravité avec son étendue géométrique. C’est du reste ce caractère du tenseur g qui fut la cause du « hole argument » dont on a parlé précédemment en évoquant les hésitations d’Einstein entre 1912 et 1915. Remarquons que dans l’étendue électromagnétique décrite par la relativité restreinte, il ne se passe rien, pas plus que dans l’étendue géométrique décrite par les tenseurs de la relativité générale. Il faut alors articuler l’étendue électromagnétique aux particules chargées et l’étendue géométrique aux particules massiques. Ces articulations sont construites comme des couplages dans lesquels des « entités » non matérielles, champ EM et tenseurs géométriques, sont reliées à des « entités » matérielles. Le lagrangien est alors utilisé pour décrire la dynamique qui se manifeste avec les particules dont l’introduction s’effectue avec des représentations permettant de décrire un champ de fermions ou un champ de matière.

(......)

Si la phénoménologie et l’onto-phénoménologie sont des problèmes kantiens, que seraient les problèmes ontologiques sinon des questions heideggériennes en métaphysique. Et dans le domaine des théories physiques, nous commençons à saisir les questions ontologiques avec les travaux issus de la dualité AdS/CFT où se dessinent des options sur non pas l’articulation scène et phénomènes mais la construction « coordonnée » de la scène et des phénomènes à partir de la « matière quantique » (voir discussions précédentes). Beaucoup de physiciens s’interrogent sur les constantes universelles. Ils passent sans doute à côté du sens de l’univers ; un sens qui se dévoile à travers les jauges sous réserve que l’on comprenne ce qu’elles signifient du point de vue physique. La révolution scientifique du 21ème siècle portera autant sur les théories, la gravité quantique, que sur le sens de l’univers et la place de l’homme.

(.....)

J’erre dans un univers avec des savants et des crétins. Je ne sais pas quelle est la théorie qui parle des savants et des crétins. Je prends les devants et je vous laisse à vos commentaires stupides, infantiles ou délirants. Ce n’est pas facile de placer de l’intelligence dans une sociétés qui la refuse. L’homme est en première instance un sous-homme.


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49 réactions à cet article    


  • Ben Schott 14 mars 2016 10:33

     
    « J’erre dans un univers avec des savants et des crétins. Je ne sais pas quelle est la théorie qui parle des savants et des crétins. Je prends les devants et je vous laisse à vos commentaires stupides, infantiles ou délirants. Ce n’est pas facile de placer de l’intelligence dans une sociétés qui la refuse. L’homme est en première instance un sous-homme. »
     
    Ah la vache ! Cet homme est en pleine dépression !
     


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 14 mars 2016 10:41

      @Ben Schott

      Tout à fait. J’ai rajouté cette incise parce que les commentaires sur mes précédents articles scientifique sont affligeants et je suis indulgent en les qualifiant ainsi. Entre ceux qui dézinguent le propos sans le lire, ceux qui dézinguent l’auteur et les zozos qui viennent discuter de toute autre chose, la coupe est pleine. Je suis déprimé et je le revendique. En plus, François Hollande ne me fait aucun signe pour regonfler mes vertus théologales. Mais le désordre du monde ne me fera pas entrer dans les ordres. Je préfère lire les conneries du web plutôt que de m’ennuyer attablé avec des moines


    • kalachnikov lermontov 14 mars 2016 12:21

      @ nanard

      T’as qu’à fredonner ça :

      ’je n’suis pas un héros,
      moi aussi chui un homme de troupeau
      je n’suis pas un héros
      un héros’


    • Piere CHALORY Piere CHALORY 14 mars 2016 16:02

      @Bernard Dugué


      Au moins j’aurai appris un mot, merci :

      ’’Les vertus théologales sont, selon la théologie chrétienne, les trois vertus qui doivent guider les hommes dans leur rapport au monde et à Dieu, c’est-à-dire la foi, l’espérance et la charité.’’ (wiki)

      Mais que dites vous là, Dugué :

      ’’En plus, François Hollande ne me fait aucun signe pour regonfler mes vertus théologales.’’ 

       smiley

      Que vient faire Hollande au milieu ??? 

      Vous êtes vraiment dépressif et risquez de le devenir de + en + si vs croyez vraiment que FH peut vous guider dans ’’l’espérance, la foi ou la charité’’ afin que vous clarifiiez votre rapport entre les hommes (les savants & les crétins) et Dieu, qui lui ne fait pas de différence entre les uns et les autres, et clama même un temps, selon les Ecritures ; 

      ’’heureux les simples d’esprit’’...

      Non Dugué, Hollande n’est pas et ne sera jamais un guide. 

      Sérieusement, votre naïveté m’apparaît confondante !

      Vous devriez vous reposer avant le burn-out, et arrêter d’écrire qqs temps sur un média de moins en moins citoyen il est vrai, rempli de trolls,  smiley de méchants crétins agressifs, qui n’ont aucune considération, ni capacités cognitives suffisantes pour apprécier vos surprenantes & par fois osées théories

      Bonne journée toutefois, et courage pour la suite.


    • julius 1ER 14 mars 2016 16:25

      @Piere CHALORY


      théologales ...c’est le mouvement, il faut produire « logale » !!!!

      pardonnez cette digression, mais elle m’est apparu à moi homme de peu de foi !!!!

    • Piere CHALORY Piere CHALORY 14 mars 2016 16:35

      @julius 1ER


      c’est vrai que le concept ’théologal’ est plutôt abstrait, et pour d’autres pourra être lucifologal, ou pourquoi pas athélogal, enfin bref, à chacun son logal...
       smiley

    • Ouallonsnous ? 14 mars 2016 17:32

      @Bernard Dugué

      « les commentaires sur mes précédents articles scientifique sont affligeants »

      N’est ce pas le signe, Bernard, que vous êtes parvenu à vous justifier en écrivain vaint ?


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 14 mars 2016 20:32

      @Ouallonsnous ?

      Ce n’est pas moi qui suit en cause mais les commentateurs. Je ne me plierai pas au dikat des petits merdeux qui viennent saloper les discussions et ce que je dis a été aussi signalé par Cohn-Bendit à propos de la méchanceté sur le Web que garantit l’anonymat. La messe est dite. C’est juste dommage que les gens de science ne viennent pas discuter les idées que je propose. Du coup je récupère tous les demeurés du Web. Et ce n’est pas parce que c’est Agoravox et pas Nature que je vais me priver d’écrire ici.


    • Ouallonsnous ? 16 mars 2016 19:53

      @Bernard Dugué

      Quelle référence, le pédophile Cohn Bendit, accessoirement députés européiste !

      Et vous vous étonnez ?


    • Francis, agnotologue JL 14 mars 2016 10:57

      Mais que diable est-il venu faire dans cette galère ?


      • Bernard Dugué Bernard Dugué 14 mars 2016 11:02

        @JL

        Je ne parle pas aux cons, ça les instruit !


      • Francis, agnotologue JL 14 mars 2016 11:30

        @Bernard Dugué,

         
        je reconnais un con à ce qu’il reprend à son compte cette célébrissime phrase.
         
        En effet, si l’on pouvait instruire les cons, le faire serait salutaire, et je dirais même obligatoire.
         
        Pour ma part, si je ne parle pas aux cons c’est justement parce que, hélas, ça ne les instruit pas.
         

      • Ruut Ruut 14 mars 2016 13:19

        @JL
        Dommage.
        H.S : Le con est celui qui ne pose jamais de questions ou celui qui n’y répond pas.

        Par contre une question me vien a l’esprit.
        Pourquoi vos posts qui visiblement passionnent beaucoup de lecteurs (vue le nombre de commentaires) sont ils si mal accueillis voir génèrent ils tellements de propos inadaptés.

        J’y voit 2 causes.
        1. vous remettez en cause certaines croyances dites scientifiques -> c’est une bonne chose, mais cela génère beaucoup d’émotions.
        2. vous mélangez Théories et Sciences -> C’est a mon avis maladroit, car une théorie est a la science ce que la religion est a cette dernière, tout sauf de la science (même si parfois certaines théories deviennent plus tard de la science).

        Merci pour vos posts qui nous permettent de nous poser des questions sur nos certitudes bien mal acquises.


      • Francis, agnotologue JL 14 mars 2016 13:49

        @Ruut
         

        Dommage ? Que dois-je comprendre ?
         
        Au sujet de la phrase citée, puisque nous en parlons, je voudrais faire remarquer à B. Dugué que Audouard ne s’y est pas trompé lui, en la mettant dans la bouche d’un con avéré, celui dont le héros positif - incarné par Lino Ventura - dit : les cons ça ose tout, c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait.
         
        Merci à vous pour votre hommage gratuit donc sincère, mais très inattendu.
         
        Ps. la science est faite de théories, les religions sont faites de dogmes. Un dogme contrairement à une théorie, n’a pas vocation à être soumis au verdict de l’expérience : c’est ce qui fait la différence fondamentale entre science et croyance. En conséquence, il n’est pas possible de mélanger théories et sciences puisque les unes font les autres, et réciproquement, si l’on peut dire. Peut-être aviez vous une idée qui pourrait se formuler autrement ?

      • Francis, agnotologue JL 14 mars 2016 15:06

        @Ruut
         

        je dois vous dire que ce qui passionne les lecteurs c’est davantage le sujet de l’article que l’article lui-même. Mais ce qui compte pour un auteur n’est pas tant le nombre de commentaires que le nombre de visites.

      • Francis, agnotologue JL 14 mars 2016 16:09

        @Ruut,


        à la réflexion, je me demande si votre témoignage de gratitude ci-dessus n’était pas adressé à Dugué.
         
        Vous admettrez que mon erreur est excusable.

      • Garibaldi2 14 mars 2016 16:29

        @JL

        AUDIARD !


      • Francis, agnotologue JL 14 mars 2016 18:14

        @Garibaldi2,

         
         en effet ; j’ai souvent confondu les noms - mais pas les personnes - de Yvan Audouard et Michel Audiard.
         
         
         
        Ruut ?

      • Ruut Ruut 15 mars 2016 07:46

        @JL
        J’avoue être attristé par les pollutions et attaques des posts de l’auteur.
        Si je ne partage pas les avis de ce dernier, il a le mérite de me faire poser des questions sur des sujets intéressants.
        De plus il amène souvent une fraîcheur de concepts.
        Il est difficile d’expliquer ses idées car chaque mot a celons les individus des poids différents.
        Mais dans les commentaires (ceux qui n’insultent pas, il y as aussi des points intéressants.

        Pour moi, Une théorie comme une religion repose sur des Dogmes puisque non vérifiables.

        La Science si elle contient des théories prouvées et démontrées repose sur des démonstrations et des preuves.
        C’est la reproductibilité et la compréhension des phénomènes qui fait la science.

        A l’inverse les Théories, comme les Religions reposent sur le fantasme et l’imagination.
        Le jours ou Dieu sera compris et prouvé il deviendra partie de la science, pour le moment il n’est qu’un concept, une théorie, d’où la multitude de religions qui comme les théories reposent sur des dogmes.

        D’ailleurs j’avoue avoir des doutes sur la véracité des ecrits des livres dits saints pour 2 raisons :
        1. Ils ont étés écrits 600 ans après la mort des dits prophètes, donc la véracité des faits reportés est contestables.
        2. Ils sont mécompris (plusieurs interprétation d’un même texte) contrairement au principe même de livre saint qui doit être immédiatement compris de tous.


      • Francis, agnotologue JL 15 mars 2016 08:38

        @Ruut
         

        deux ou trois choses si vous permettez.Vous n’avez pas expliqué le premier mot que vous m’avez adressé : ’’dommage’’. 
         
        Deuxième chose : je connais Dugué et ses articles depuis longtemps, il ne supporte pas les questions qui le mettent en difficulté, persuadé qu’il est d’être supérieur et incompris. Alors il réagit par le mépris ou l’insulte mais il fait soigneusement son miel de ces commentaires dérangeants et considère celui qui les a exprimés comme indigne d’une pareille pertinence. De la même façon que les curés nous dépossèdent de notre âme, Bernard Dugué nous dépossède de notre intelligence et nos intuitions du sujet traité par lui, le seul à avoir la Science. Et plus ces questions et commentaires sont pertinents, et plus son mépris affiché est grand. Par contre, il affecte beaucoup de condescendance pour les questionneurs naïfs et non critiques.
         
        La dernière chose enfin : si Dugué était respectable, il répondrait à votre question au sujet des théories et des dogmes. Mais je doute qu’il le fasse : cette ambiguïté est son fond de commerce. 
         
        Un mot sur ce sujet cependant , vous dites : ’Le jour ou Dieu sera compris et prouvé il deviendra partie de la science’’ Je vous répondrai que chaque avancée de la science est une conquête sur le terrain de l’obscurantisme. Vaste sujet.

      • lefortiche (---.---.51.159) 14 mars 2016 11:03

        Il va très mal


        • JC_Lavau JC_Lavau 14 mars 2016 12:14

          Heureusement Paul Reboux et Charles Muller nous avaient déjà expliqué voici plus d’un siècle les ressorts secrets de la pensée hypogéenne :

          Lorsque le vaticinant erratique
          Lorsque le poète prophète qui ne sait pas où il va

          au larynx dédaléen,
          et dont la parole égare

          divague,
          divague,

          en sa manie tant dédiée
          En sa folie si coutumière

          et avant tout radiée de l’absent,
          et qui avant même d’exister se retranche de ce qui n’existe pas,

          pour animer la syrinx de l’insaisissable.
          lorsqu’il va souffler dans une flûte sans son.
          ...


          • kalachnikov lermontov 14 mars 2016 12:25

            @ caliméro

            ’je n’suis pas un héros,
            Le Lavau il me colle au paletot
            je n’susi pas un héros’


          • Ruut Ruut 14 mars 2016 13:06

            Décrire l’électro magnétisme et ses effets, n’explique pas sa composition et ce qui permet a ce dernier de se propager dans l’atmosphère et dans l’espace.
            D’ailleurs il semble lié a la gravitation sans y être attaché.
            Pourquoi comment....... ?


            • Bernard Dugué Bernard Dugué 14 mars 2016 13:31

              @Ruut

              L’électromagnétisme est parfaitement expliqué. C’est le lien avec la gravité qui reste énigmatique. A mon avis, le lien entre gravité et EM passe par l’interaction électrofaible. A bon entendeur !


            • Ruut Ruut 15 mars 2016 08:28

              @Bernard Dugué
              Où est ce parfaitement expliqué ?
              Vos sources m’intéressent vraiment.
              Car même le CNRS est incapable de l’expliquer totalement.
              Car la composition d’une Onde EM et sa propagation si elles sont bien décrites ne sont pas expliquées.
              Quel transfert s’effectue au travers de quels composants de la matière etc....

              Par exemple (science) pour l’électricité nous savons que le transfert s’effectue par déplacement d’électrons au travers de conducteurs.

              Pour l’ion de EM qu’est ce qui est transféré ?
              L’onde EM est un repositionnement des points de polarités, mais via quel éléments ?
              Maintenant nous arrivons dans les théories et non la science.
              Si c’est des électrons comment font ils pour se déplacer dans l’Espace qui n’est pas conducteur ?
              Si c’est des photons ils viennent d’où ? par quel mécanisme. etc...

              Oui Bernard vos sources m’intéressent.


            • robin 15 mars 2016 09:09

              @Bernard Dugué

              A moins qu’on la trouve dans le rayonnement d’accélération ou plus précisemment dans le rayonnement UNRUH


            • JC_Lavau JC_Lavau 15 mars 2016 09:28

              @Ruut.
              Rappel de la définition transactionnelle du photon (pas le faux-thon, hein !) :

              Un photon est une transaction réussie entre trois partenaires : un émetteur, un absorbeur, et l’espace ou les milieux transparents ou semi-transparents qui les sépare, qui transfère par des moyens électromagnétiques un quantum de bouclage h, et respectivement une impulsion-énergie qui dépend des repères respectifs de l’émetteur et de l’absorbeur.

              La relativité nous a appris que le photon voyage à temps propre nul, donc la durée et la distance qui dans notre repère séparent l’émetteur de l’absorbeur ont de l’importance pour nous, mais n’en ont aucune dans la physique du photon : aussi bien l’absorbeur que l’émetteur sont également causaux. Tant pis pour notre orgueil et notre égocentrisme, qui sont là cruellement bafoués par la nature : ça n’a aucune importance que tel photon ait été émis voici quatorze milliards d’années de notre repère, et ne sera absorbé que dans soixante-cinq milliards d’années de notre repère.

              On va le redire en termes de tous les jours  :
              Tu n’expédies pas un semi-remorque de ciment en maraude au hasard sur les routes, à la recherche du client qui ô miracle, a justement la place dans ses trémies pour tes vingt tonnes de ciment, en a l’usage, et est prêt à payer le prix de la livraison. Tu n’expédies que si tu as un contrat, qu’on appelle aussi une commande, envoyée par télex ou autre moyen, commande que tu as acceptée. Tu n’expédies pas un wagon de phénol au hasard des rails, en maraude à la recherche du client qui, etc. Aussi bien les acheteurs industriels que les vendeurs industriels prospectent, téléphonent, compulsent des annuaires professionnels à la recherche de clients potentiels ou de fournisseurs potentiels. Rien de tout cela n’apparaît à l’habitant de Sirius dont le télescope optique ne discerne sur Terre rien de plus fin que les wagons et les gros camions.

              Le cours est rappelé à http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/rayonnement.html et repris en annexe C de http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Physique/Microphysique_contee.pdf

              Et je rappelle que le champ magnétique B n’a rien à voir avec un vecteur, contrairement au potentiel A, qui est bien vectoriel. En polarisation plane, E et A demeurent coplanaires, mais A est en quadrature avance. En polarisation circulaire, E et A sont perpendiculaires l’un à l’autre en permanence.


            • Bernard Dugué Bernard Dugué 15 mars 2016 10:45

              @Ruut

              @Bernard Dugué Où est ce parfaitement expliqué ? Vos sources m’intéressent vraiment.

              Ce n’est expliqué nulle part. Les seules sources sont les miennes et c’est un travail en cours. Il y a du boulot pour l’expliquer. Sinon, l’interaction matière et EM est connue, c’est l’effet photoélectrique. Si les électrons se déplacent, c’est parce qu’ils ont une masse. par ailleurs, une erreur s’est glissée dans mon papier, A est le potentiel magnétique et non pas le champ magnétique.


            • JC_Lavau JC_Lavau 15 mars 2016 12:25

              @Bernard Dugué.
              Justement le potentiel magnétique A n’est pas confiné dans le solénoïde. Il décroit en 1/r, tout comme la vitesse d’un fluide sans viscosité, en vortex irrotationnel en volume.
              Autour du solénoïde infini, A est irrotationnel. C’est son rotationnel qui est nul.

              En revanche, évidemment que par nature le solénoïde est une singularité rotationnelle, lui (s’il est alimenté...).
              Un whisker magnétiquement dur aussi, par ses spins.
              Un vortex fluide, par aspiration en profondeur, enserre un espace empli d’air, prolongation de la surface.

              Je ne relève pas les autres erreurs...


            • JC_Lavau JC_Lavau 15 mars 2016 20:20

              @Bernard Dugué.
              Les deux autres sottises : « l’interaction matière et EM est connue, c’est l’effet photoélectrique » et « Si les électrons se déplacent, c’est parce qu’ils ont une masse ».
              Hors des sottises, il reste quoi ?


            • Bernard Dugué Bernard Dugué 15 mars 2016 21:18

              @JC_Lavau

              Il n’y a aucune sottise. Peut-être une subtilité qui vous a échappée sur l’électron.


            • JC_Lavau JC_Lavau 15 mars 2016 22:38

              @Bernard Dugué.
              Sganarelle aussi déclarait qu’il avait changé tout cela, et qu’il faisait désormais la médecine sur des bases toutes nouvelles.


            • popov 16 mars 2016 15:08

              @Bernard Dugué

              A est le potentiel magnétique et non pas le champ magnétique

              Pour être tout à fait exact, A est ce qu’on appelle le potentiel vecteur, pas le potentiel magnétique.

              C’est vrai que le champ magnétique ne dépend que de A, mais le champ électrique dépend du potentiel scalaire et du potentiel vecteur.


            • Bernard Dugué Bernard Dugué 16 mars 2016 15:17

              @popov

              A est désigné dans nombre de papiers par potentiel magnétique ou en développant, potentiel vecteur du champ magnétique. L’ensemble A plus potentiel électrique scalaire aboutit au quadivecteur qui lui est le potentiel électromagnétique et qu’on peut aussi appeler potentiel vecteur d’où découlent les équations de champs de Maxwell


            • popov 16 mars 2016 16:38

              @JC_Lavau

              Autour du solénoïde infini, A est irrotationnel. C’est son rotationnel qui est nul.

              Ben oui, le solénoïde infini n’a pas de bouts par où pourraient s’échapper le flux.

              C’est vrai aussi pour un solénoïde formé sur un tore.


            • Taverne Taverne 14 mars 2016 16:40

              « L’homme est en première instance un sous-homme. »

              L’on dit souvent que le cerveau des adolescents n’est pas fini. Mais l’esprit de l’homme non plus. Il faut dire qu’il ne fait pas beaucoup d’effort pour évoluer vraiment.

              Cet article, c’était pour nous jauger ?


              • JC_Lavau JC_Lavau 16 mars 2016 16:09

                @Taverne. Les féministes sont convaincues que l’homme est une sous-femme. Et c’est ce qu’elles enseignent en classe à nos enfants, afin d’obtenir un maximum de décrochages scolaires chez les garçons.


              • Laconique Laconique 14 mars 2016 18:03

                François Hollande ne vous convient pas, mais qu’avez-vous fait pour l’empêcher de gouverner ? Combien de fois dans votre vie avez-vous voté pour François Bayrou ?


                • JC_Lavau JC_Lavau 15 mars 2016 12:27

                  @Laconique. Beaucoup de couillonnades en peu de mots. Le laconique totem...


                • vachefolle vachefolle 14 mars 2016 20:54

                  c’est bizarre je lis encore vos articles, et je ne sais toujours pas pourquoi...


                  • JC_Lavau JC_Lavau 15 mars 2016 01:28

                    Satire about the search for a theory of everything in physics, sometimes about the strand-spaghetti model.


                    http://physicswithoutideology.blogspot.fr/2013/08/why-gauge.html

                    • Bernard Dugué Bernard Dugué 15 mars 2016 10:36

                      @JC_Lavau

                      Pour une fois, bien joué Lavau, le commentaire sur l’article de Rovelli que du reste je cite ici est assez pertinent. Rovelli est présenté comme un théoricien qui était prometteur. J’ai lu son why gauge et c’est exact qu’il ne répond pas à la question. Il décrit le comment des jauges (handles) et c’est aux philosophes de jouer, car le philosophe questionne le pourquoi. En ce sens, l’article de Rovelli est intéressant car il présente les jauges d’une manière élégante


                    • robin 15 mars 2016 09:05

                      L’expérience d’Aharonov-Bohm semble militer pour l’existence physique à minima de la jauge électromagnétique. Cette expérience a déterminé qu’un flux d’électrons semblent affecté par une composante invisible d’un champ magnétique variable bien que ce champ lui même soit confiné dans un milieu à haute perméabilité magnétique.


                      • JC_Lavau JC_Lavau 15 mars 2016 09:31

                        @robin. Variable ? Tu fumes quoi ?


                      • JC_Lavau JC_Lavau 16 mars 2016 15:59

                        @robin. Hier j’ai été un peu brusque. Je reprends car tu as mal compris tes lectures.
                        Les expériences type Aharonov-Bohm sont une variante de l’interférence par deux fentes d’Young.

                        Les lentilles électrostatiques sont d’abord un fil négatif qui fend non seulement le faisceau d’électrons mais même chaque électron sortant du Wehnelt bien collimaté, pour lui faire éviter un micro-solénoïde ou un whisker, aimanté dur. Ensuite vient un fil chargé positivement pour reconverger le faisceau, puis un chargé négativement pour refocaliser correctement vers l’écran.

                        Ah oui, je ne l’ai pas rappelé : jamais l’électron ne sera corpusculaire. Pourtant on te l’a fait croire, un abus de confiance... Ceux qui te l’ont fait croire n’ont jamais pratiqué de radiocristallographie électronique, ni neutronique non plus du reste. Dans le monde réel, l’électron sera toujours une onde, à quatre composantes, régie par l’équation de Dirac (1928).

                        Solénoïde non alimenté ==> première figure d’interférences.
                        On l’alimente, et l’ensemble de la figure d’interférences se déplace, entraînée dans le sens de rotation du courant dans la nappe solénoïde. Ce déplacement angulaire est proportionnel au courant, à la limite près de la défocalisation du faisceau dévié, alors que l’optique électrostatique ne tourne pas, elle. Autour du solénoïde, A a le sens de rotation du courant dans la nappe.

                        Le potentiel magnétique A n’est pas confiné dans le solénoïde. Il décroit en 1/r, tout comme la vitesse d’un fluide sans viscosité, en vortex irrotationnel en volume.
                        Autour du solénoïde infini, A est irrotationnel. C’est son rotationnel qui est nul. Tu peux l’approcher en prenant la circulation de A sur une boucle fermée.

                        En revanche, évidemment que par nature le solénoïde est une singularité rotationnelle, lui (s’il est alimenté...).
                        Un whisker magnétiquement dur aussi, par ses spins.
                        Un vortex fluide, par aspiration en profondeur, enserre un espace empli d’air, prolongation de la surface.

                        Dans ces genres d’interférences, chaque électron interfère avec lui-même, et avec rien d’autre : c’est un fermion, donc il est tout seul dans son état, sa fréquence et sa phase. Donc chaque électron est bien fendu par cette optique électrostatique ; chacun passe de part et d’autre du fil et du micro-solénoïde.
                        Interférant uniquement avec lui-même, c’est sa fréquence broglienne mc²/h qui compte, d’où tu déduis sa longueur d’onde broglienne selon le potentiel d’accélération.


                      • Moonlander Moonlander 15 mars 2016 21:07

                        L’autre jour un gars a perdu une jauge quantique sur l’autoroute du cosmos

                        il s’en ait aperçu une fois arrivé au cœur de la galaxie
                        et n’a pas pu faire demi tour.

                        • popov 16 mars 2016 14:47

                          @Bernard Dugué

                          L’exemple d’invariance de jauge la plus simple, et que connaissent tous les collégiens, c’est le fait qu’en mécanique classique, le potentiel (et donc le lagrangien et l’hamiltonien) n’est défini qu’à une constante additive près.

                          Mais il est vrai que personne ne parle d’invariance de jauge dans ce cas.


                          • popov 17 mars 2016 16:01

                            @Bernard Dugué

                            Vous connaissez la théorie des fantomes de Faddeev-Popov, associée aux théories de jauges ?

                            Ces fantomes existent-ils ? On est en plein dans l’ontologie, là !

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