A titre purement subjectif, et vu la dureté des combats pour chaque kilomètre gagné, pour chaque village, je me suis senti durement touché par la soudaineté et la promptitude du retrait russe. Tous les Su-34 le premier jour, puis les Su-25, puis les (ou des) Su-24. Reste-t-il des chasseurs ?
D’autres auteurs avaient souligné que tous ces appareils étaient perdus pour la Russie : ils useraient là les temps de fatigue de leurs structures et d’usure de leurs moteurs.
http://lesakerfrancophone.fr/la-guerre-contre-le-terrorisme-sera-longue-tres-longue-13
Les mécanos étant spécialisés par type d’appareil, j’imagine qu’ils rapatrient les mécanos d’une spécialité à mesure qu’ils rapatrient complètement un type d’appareil.
Ils ont démontré qu’avec une grande et complète organisation de la maintenance, ils atteignaient une taux de disponibilité exemplaire. Commercialement parlant, ils remontent là une réputation peu flatteuse : les pilotes français de chasse daubent volontiers sur les faibles longévités des réacteurs russes, et le faible taux de disponibilité des appareils.
Changement de sujet : Maintenant qu’il s’est débarrassé largement d’un fardeau syrien, probable que Vladimir Vladimirovitch va se concentrer sur une autre manoeuvre vitale : la banque centrale. Et que ce n’est là pas un combat où il puisse déléguer beaucoup.