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Commentaire de Goldoni

sur Un retrait russe qui n'est pas une retraite


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Goldoni (---.---.126.166) 16 mars 2016 20:12

Ce qui importait aux russes c’est le maintien de l’Etat syrien... Cette intervention de 6 mois a permis sa consolidation, notamment celle de son pilier principal : l’armée syrienne (AAS). Des conseillers, des forces spéciales, du renseignement... Du matériel moderne ! Tout cela bien évidemment a remonté le moral des troupes et permis l’émergence de jeunes officiers dans une Armée -au 2/3 sunnite- qui paradoxalement compte tenu du contexte a connu peu de défections (beaucoup plus chez les policiers). Il faut savoir que le fond Qatari -comme au football- proposait des sommes de 3 à 4 fois la solde des militaires pour les faire changer de camp. Il ont fait la même chose auprès des hauts fonctionnaires et des ministres... Avec des montants bien supérieurs. Demain, même Assad parti, ces piliers feront la permanence de l’Etat Syrien. Par ailleurs, Poutine, a négocié avec l’Arabie Saoudite (le marché du pétrole et le bon prix) et Israël (qui pense la garantie de son état différemment depuis les déboires de Netanyahu avec Obama), pendant que Lavrov finalisait les détails avec Kerry. Ce que les russes viennent de faire -ces 6 derniers mois- c’est de gagner leur place dans le grand jeu : une puissance qui compte. Une grande surprise pour la diplomatie et les militaires US qui reléguaient la Russie à un rang de puissance déchue ... Sans impact mondial ou régional.


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