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Commentaire de Et hop !

sur The day before you came


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Et hop ! Et hop ! 17 mars 2016 13:41

@Abou Antoun

Edit : " Il ne faut jamais penser ni encore moins intervenir en termes planétaires mais en termes locaux : le local, c’est la base de l’écologie, de la bonne gestion des ressources naturelles, des équilibres. Le site de démographie cité plus bas (demographie-responsable) propose de réduire la natalité à 1,5 enfant par femme (pour 2 hommes en fait), il donne pour cela un taux de fécondité de tous les pays, plaçant sur le même plan l’Égypte (actuellement 2,45) et la France (1,89, en réalité beaucoup moins pour la population française). Donc, la France (6à millions d’habitants), l’Allemagne et l’Italie, pays de 60 millions d’habitants, devraient suivre le même objectif de réduction démographique que l’Inde (1 milliard d’habitant) et l’Égypte. C’est complètement nul.
Le premier facteur de désordres et de déséquilibres c’est la mondialisation, la massification, la concentration industrielle, urbaine, l’énormité, le premier facteur de cette concentration et de ce désordre, c’est donc la planification planétaire, l’idéologie planétarienne, la division international du travail, etc., ce sont les organismes et les technocrates internationaux : ONU, OMC, UNESCO, etc, tous ceux qui veulent penser et intervenir d’en haut, une seule norme pour tous.

Chacun des problèmes écologiques, comme la pollution de l’eau, doit être étudié localement, avec des mesures appropriées. C’est comme le problème de l’eau, il n’est pas mondial, les organismes mondiaux ne peuvent que proposer des mauvaises solutions, il est complètement différent en Bretagne (pollution des nappes phréatiques avec de l’azote), en Languedoc (épuisement des nappes phréatiques avec l’arrosage), dans le Cantal (rivières polluées par les lessives domestiques), en Alaska, en Arizona, en Algérie, en Égypte, au Gabon, au Canada, en Indes, etc.. C’est exactement pareil pour la démographie, il y a notamment des pays où il y a plusieurs ethnies qui n’ont pas le même régime démographique, par exemple des nomades et des sédentaires, prendre des mesures générales risque de bouleverser un équilibre. La population française indigène a au contraire besoin d’un plus grand dynamisme démographique, d’une part pour renouveler les générations, d’autre part pour ne pas avoir un mauvaise proportion entre jeunes et vieux, proportion qui a déjà tendance à se dégrader à cause de l’augmentation de l’espérance de vie. Le second problème démographique est de freiner la concentration urbaine / désertification des campagne, et l’inversion de la tendance en planifiant une meilleure répartition sur tout le territoire et la diminution par deux des 40 plus grandes agglomérations, revitaliser les milliers de petites villes et de bourgs de province, tous plus charmants les uns que les autres.
Entre la population idéale du pays et celle de la famille, il faut aussi définir une démographie idéale du département, du chef lieu de département, du chef lieu de canton, de la commune, de la copropriété, du hameau : une ville de 5 millions d’habitant presque tous célibataires pose beaucoup plus problème que des familles de 5 enfants élevées à la campagne. Il ne faut pas non plus vouloir que toutes les familles fassent la même taille, 1 enfant 1/2 (!), il faut qu’il puisse continuer à y avoir des familles de 5 enfants, de 12, de 20. La richesse ne naît jamais de l’uniformité. Plus n’est pas toujours mieux, mais moins non plus, tout égal est le pire. Il y avait probablement déjà 20 millions d’habitants en Gaule à l’époque de César, 30 millions en 1789, 40 en 1900.
Il faut comprendre comment chaque société particulière régule traditionnellement sa démographie, comprendre le facteur qui a cassé ce processus de régulation et essayer de le rétablir, pas en imposer un autre, le tout chimique n’est pas meilleur pour la démographie que pour l’agriculture et la psychiatrie.
Une des premières étude de démographie historique de Dupâquier a été de comprendre comment la France était capable de réguler sa population à un niveau stable entre l’an 0 et l’an 1800, tout en étant capable de boucher en une génération un accident démographique comme la Peste noire. La réponse était que les familles ne mariaient (n’établissaient) qu’une seule fille et un seul garçon choisis comme les plus capables en commençant par les aînés, les autres étant plus ou moins voués au célibat, restant à la maison pour aider, ou envoyés dans des entreprises religieuses (éducative, hospitalières, etc.). En cas de mort des reproducteurs et de leurs enfants, il y avait de nombreux adultes en âge de procréer capable de les remplacer.
On n’est complètement hors sujet, en effet.


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