Effectivement il y a aussi des poèmes visuels, il y a eu les lettristes, le résultat est amusant intellectuellement, mais pas du tout touchant. Autant faire directement des dessins ou des bandes dessinées.
C’est quoi l’accrostiche ici, je ne vois pas.
J’aime beaucoup George Sand, mais elle fait des vers de mirliton, elle devrait s’en tenir à la prose, surtout pour écrire à Musset.
La versification avait pour but à l’origine, soit de faciliter mémorisation (vers techniques), soit le chant pour que les accents, les articulations et les tons du texte collent avec le rythme de la musique ou avec la déclamation.
C’est un mouvement écologique qui remonte en Allemagne bien avant le National-Socialisme qui l’a repris en partie.
Par contre en URSS, la protection de la Nature était le dernier de leur souci. Mais vous allez me dire qu’ils n’étaient pas de gauche.
Il y a une écologie de droite qui est réaliste, et une écologie de gauche qui est nominaliste, très idéologique et moraliste, d’où son développement vers le wokisme qui nie les sexes, les races, les particularités locales, l’histoire, les traditions.
@Francis, agnotologue : « Écolo de droite ? C’est pas un oxymore ça ? »
L’écologie a une origine romantique de culte de la nature, d’hygiénisme, puis de critique de l’industrialisation (comme les Arts and Craft en Angleterre), elle commencé à droite en Allemagne avec des mouvements de protection de la nature (Lebensreform), les randonnées, le camping, et même le nudisme (Wandervogel). Le Fuhrer était végétarien, il a fait faire des lois pour protéger les animaux et la nature, le tourisme populaire à la montagne, au bord de la mer, et les travaux à la ferme. En France, la Révolution nationale de Vichy avait une dimension écologique et antiurbaine importante.
Pour faire de la poésie, il faut la déclamer à haute voix, le soufle qui , le rythme et l’accentuation sont très importants, la poésie n’est pas un art visuel.
Puisque vous semblez sensible à La Fontaine, lisez à haute voix Le Chêne et le roseau, Comme il disait ces mots, « Du bout de l’horizon accourt avec furieLe plus terrible des enfantsQue le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs. »
ou Le Coche et la mouche, appréciez la période longues au commencement, « Sur un chemin montant, sabloneux, malaisé, six forts chevaux tiraient un coche ». Le tableau est immédiatement campé avec la longueur répétitive de la phrase qui évoque la longueur pénible du cheminement, en attendant de désigner le sujet principal qui est rejetté à la fin.
PS : Je vous recommande de lire Histoire de la guerre de Navarre en 1276 et 1277, par Guillaume Anelier de Toulouse, c’est un sommet de la poésie épique proto espagnole.