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l’excentricité : la révolution de la terre autour du
soleil décrit une ellipse qui selon un cycle de 100 000 ans environ,
peut se rapprocher du cercle (excentricité faible) ou bien s’écraser
(excentricité forte). Dans ce dernier cas, la Terre est très
éloignée du soleil en hiver et en été, ce qui entraîne des
hivers rigoureux et des étés frais.
Ceci
n’est pas possible, que les hivers soient plus froids et les étés
aussi.
La
révolution de la Terre est en effet une ellipse, qui comme telle
possède deux foyers (le cercle est d’ailleurs un cas particulier
d’ellipse dont les deux foyers sont confondus).
Le
soleil occupe l’un de ces foyers. L’énergie globale de la Terre du
fait de sa révolution – énergie cinétique et potentielle - est
constante (Ce qu’expriment mathématiquement les lois de Képler).
Si
l’ellipse s’allonge et que l’aphélie s’éloigne du soleil alors il
faut que le périhélie s’en rapproche, sinon cette énergie globale
diminuerait, ce qui est impossible en l’absence de force extérieure.
(Ainsi les comètes dont l’ellipse est très aplatie passent très
près du soleil, et à très grande vitesse, lors de leur périhélie
pour conserver cette énergie globale.)
Si,
donc, c’est l’hiver dans l’hémisphère nord quand la Terre atteint
l’aphélie, l’hiver y sera froid (et l’été frais dans l’hémisphère
sud) mais ce sera l’été dans cet hémisphère nord lors du passage
au périhélie qui sera donc très chaud (et l’hiver doux dans
l’hémisphère sud).
Les
courants marins répartissant la chaleur sur le globe et les vents
seront forts mais le bilan thermique global sera très peu modifié
(même en tenant compte du fait que c’est l’hémisphère sud qui
contient le plus d’océan et que le passage de l’équateur est
difficile du fait de la force de Coriolis qui détourne vers l’ouest
les courants venus des régions polaires.)