@Nicolas Ernandez
Il y a indéniablement une grande part de posture en effet chez Lennon, a fortiori par l’entreprise de Yoko Ono, dans sa relation au monde dans sa carrière solo (même si sur les textes comme imagine, c’est quand même très loin d’une ode à l’invidualisme : « a brother hood of men »), pour Mac Cartney c’est sûr, c’est carrément le vide, et pour Harrisson et Ringo ça plane juste veugra.
Reste que leur vision des choses est je pense inscrite dans All you need is love et Revolution :
Que nous voulons tous changer le mondeMais quand tu parles de destructionNe sais-tu pas que tu ne peux pas compter sur moi
En savoir plus sur http://www.lacoccinelle.net/243088.html#GeimHBd3PJG30BhB.99
On peut trouver ça mièvre ou au contraire y trouver un constat en forme de postulat ultime sur les vaines prétentions de toute pensée à vocation totalisante/totalitaire du monde.
Et par là l’individualisme qui s’en suit, c’est bien d’un côté celui de toutes les tares liées à la destruction des bases de normalisation, d’encadrement et de confort social qui s’en suivent, mais c’est aussi une libération, une prise de responsabilité de chacun sur son destin.
C’est clair que la deuxième optique, très new age, est complétement occultée, ratiboisée, parcellisée, ridiculisée par le diktat mortifère économico-idéologique ambiant.
Faut essayer cependant d’estimer la portée et l’échelle exacte de ces phénomènes. L’individualisation, en âme et conscience et effective, est un phénomène hyper récent à l’échelle de l’humanité.
La seule question est peut être in fine de savoir si celle ci va survivre aux âges sombres dans lesquels nous sommes entrés, mais là encore c’est peut être tout aussi bien au pied du mur qu’on juge le maçon.
PS : à tout le moins, c’est intéressant, il était donc possible de prendre votre écrit pour nous amener à plus de réflexion et d’échange, et là je crois que j’ai essayé de pousser le curseur au max