@sampiero
Cher pseudonyme,
Vous accusez M. Allard de faire de la propagande.
Je crois qu’on pourrait aussi vous accuser d’en faire autant.
Voyez-vous, je crois que vous confondez être conforme à la réalité et la propagande.
Vous avez sans doute écouté l’entrevue de Mme Dussault,
c’est l’essence même de l’article, prenons pour exemple l’accusation d’insulter
les gens que celle-ci fait à Mme Le Pen.
Est-ce faire de la propagande de constater que Mme Le Pen se
fait carrément insulter lors de cette conférence de Presse présentée par Mme
Dussault et que notre brillante journaliste nie carrément les insultes et va
même jusqu’à accuser Mme Le Pen d’avoir, elle, proféré des insultes.
Ce n’est pas faire de la propagande de rester conforme aux
faits.
Et que dire de la réponse de notre brillante journaliste
lorsque Mme Le Pen lui demande de lui donner des exemples des insultes qu’elle
ferait ?
Est-ce de la propagande de dire que cette journaliste
s’était donné la mission de démolir Mme Le Pen en l’accusant de tout et de rien
sans aborder les sérieuses questions
politiques que Mme Le Pen soulève ?
Que l’on soit en faveur ou contre Mme Le Pen n’est pas
l’essence du débat ici. Le fond du débat
concerne le travail de cette journaliste.
Les journalistes ne sont pas là pour faire valoir ce qu’ils
conçoivent, selon leurs critères personnels qui est bons et qui ne l’est
pas, mais sont là pour nous livrer de
l’information pouvant nous faire juger nous-mêmes de la valeur des gens et de
la valeur des points qu’ils soulèvent.
Je crois que pour faire avancer la réflexion citoyenne, les
accusations et les insultes sont improductives.
On peut être en désaccord. Il
faut alors débattre avec des arguments bien étayés plutôt que d’insulter et
montrer par le fait même que nous n’avons aucun argument valable pour appuyer
notre point de vue.
Salutations,
Serge Charbonneau
Québec