Anne-Marie Dussault de Radio-Canada : Victime ou participante consciente et consentante ???
L'animatrice vedette de Radio-Canada confronte Marine Le Pen.
À voir et à analyser à fond.
On dit qu'il faut laisser la chance au coureur !
On dit que tous ont droit à la présomption d'innocence !
Mais il y a des cas !!!
Prenons pour exemple, la journaliste (sic ???) Anne-Marie Dussault, avocate de formation.
Fait-elle vraiment du journalisme ?
Ou se livre-t-elle à une inquisition nouvelle vague contre ceux qui ont des pensées interdites ?
Il est bien difficile de lui laisser la chance qu'on laisse aux coureurs. Mme Dussault ne semble pas courir dans le sens du journalisme, mais semble vraiment se livrer à une chasse aux sorcières contre ceux et celles qui osent avoir une vision autre que la vision Bisounours mondialiste permise.
Pour mieux la juger, prenons cet exemple :
« Marine Le Pen, s'est entretenue avec l'animatrice de l'émission 24/60, Anne-Marie Dussault [1] »
Cette entrevue n'a pas eu beaucoup de publicité à Radio-Canada
Et pour cause.
Cette interview n'a pas été diffusée.
Radio-Canada qui œuvre pourtant sur trois plateformes, radio, télé et internet n'a pas publicisé cette entrevue tout de même assez importante !
Personne n'a pu la voir "en ondes".
Seuls ceux qui voient « toutes sortes de choses sur internet » ont pu la savourer.
C'est pourtant, dit-on, une entrevue dans le cadre de 24/60 ?
J'ai eu beau faire le tour du site 24/60 [2],
je n’ai vu aucune mention de cette entrevue avec Mme Le Pen.
On a même l'impression que Radio-Canada a presque eu l'intention de la faire disparaître dans une de ses poubelles.
Mais bon… Peut-être ont-ils craint de devoir donner une copie à Mme Le Pen si celle-ci demandait à voir l'entrevue qu'elle leur avait généreusement accordée.
Probablement suite à certains remords, hier, sur le site internet de Radio-Canada, il y a eu cette nouvelle :
« Marine Le Pen se dit contre l'immigration, mais pas raciste [3] »
Publié le mercredi 23 mars 2016 à 7 h 07
L'article note que
« L'entrevue a été enregistrée le 21 mars 2016,
soit avant les attentats de Bruxelles. »
Une entrevue qui, malheureusement, n'aura donc jamais été diffusée sur la télé grand public de Radio-Canada !
Pourtant, c'est définitivement une entrevue à écouter.
Une entrevue à bien écouter pour saisir cette technique de manipulation du jugement populaire via la méthode utilisant le « bien ».
À travers les bons sentiments du « bien » et l'utilisation des techniques de diabolisation, des procès d'intention et des éternelles fausses accusations de racisme, xénophobie, replis sur soi, crise identitaire, etc. on parvient à subtilement et efficacement orienter le jugement populaire.
Ces accusations et cette technique efficace est la même méthode qui fut utilisée contre ceux qui, au Québec à l'automne 2013 [4], faisaient la promotion d'une charte pour garantir l'égalité femme-homme et la non-ingérence religieuse dans les affaires publiques ou de l'État.
Aujourd'hui, quelque soit le dossier, si on veut faire passer un message différent de celui que nos politiciens et journalistes à leur service nous imposent, on se retrouve constamment confronté à ces accusations et à cette notion du « bon » et du « méchant ».
Il faut être conscient que tout passe par le manichéisme.
On nous maintient délibérément dans ce monde en noir ou blanc, c'est-à-dire un monde où il n'y a que des bons qui ont raison et des méchants qui ont tort. Des méchants qui, bien entendu, ne méritent pas d'être écoutés et même de prendre la parole.
C'est le bien contre le mal, point à la ligne.
Aucun argument ne tient et pour vous en convaincre il faut bien écouter l'entrevue d'Anne-Marie Dussault qui nous le démontre on ne peut plus éloquemment.
Il faut bien écouter cette entrevue où Mme Dussault s'octroie le rôle de procureure du bien contre Marine Le Pen, celle considérée comme une pestiférée et une représentante du mal absolu.
Nous assistons à la confrontation du bien pur contre le mal total.
Les faits n'existent plus.
Le débat est impossible puisqu'aucune discussion ne peut se justifier lorsqu'il s'agit du bien affrontant le mal.
Le bien est le bien et donc est gagnant et a toujours raison. Le bien ne peut avoir tort.
La manipulation qui en découle…
Nous sommes évidemment tous pour le bien et nous luttons tous contre le mal.
Qui donc veut se retrouver dans le clan des « méchants » ?
Personne.
Vous êtes avec le bien ou avec le mal ?
Quelle question !
La réponse est évidente ! Nul besoin de réfléchir et d'analyser longuement les situations et les points soulevés.
Il s'en trouve donc une orientation du jugement terriblement efficace et surtout d'une simplicité imbattable.
L'entrevue de la bonne Mme Dussault « contre » la méchante Marine Le Pen illustre à merveille le très efficace mode opératoire.
L'invitation à écouter cette entrevue n'a pas pour objectif de faire découvrir la position de Mme Dussault (qui est journaliste et qui devrait avoir une position neutre), mais bien la technique employée pour entraîner le jugement populaire.
Êtes-vous raciste ?
NON.
Tout comme la très grande majorité des Québécois, des Français et des Européens.
Et pourtant ce qui a convaincu les gens de prendre position, entre autres, contre la charte des valeurs ce sont ces calomnies de racisme, de xénophobie, etc.
Il suffit de mettre dans le clan du « mal » un adversaire et hop le tour est joué, nul besoin de débattre, on gagne à coup sûr.
La même technique est employée dans pratiquement tous les dossiers depuis le fameux « You are with us or you are with the terrorist ».
Si on veut faire une guerre, il suffit de mettre celui que l'on veut tuer dans le clan du « mal » (l'axe du mal).
Facile, simple et efficace !
Tant que nous ne serons pas conscients de cette technique, nous ne pourrons gagner aucun combat dans notre dite « démocratie ».
Dans notre « nouvelle démocratie » on désigne des gens comme étant des « méchants » et on les étiquette d"extrême droite" on peut alors et même on nous incite à leur dire : « ta gueule, tu es un raciste » sans pour autant avoir à démontrer leur racisme.
Aucun débat sérieux n'est possible
et aucun argument n'est valable si tu es un méchant.
On peut t'attribuer des procès d'intention et tu n'as aucune défense.
Comme Mme Dussault nous le démontre sans équivoque ,
tu peux dire au méchant : « tu insultes » sans avoir à montrer les insultes.
Mme Dussault dit à Mme Le Pen qu'elle insulte les gens, entre autres, les politiciens alors qu'en réalité, tout le monde le voit et l'entend clairement, c'est totalement l'inverse.
La technique des bons contre les méchants est tellement efficace que les gens ne s'en rendent même pas compte.
Il faut pourtant en être bien conscient.
Il faut être conscient du manichéisme qu'on nous impose et s'efforcer de considérer les enjeux, les situations, les intérêts, les luttes de pouvoir, les considérations démocratiques, la libre pensée, les visions politiques et tous ces points complexes auxquels les sociétés et le monde entier sont confrontés.
Il faut mettre de côté la notion du bien et du mal, des bons ouverts et des méchants fermés et réfléchir aux points que soulève cette lutte du mondialisme contre le nationalisme.
Il faut mettre de côté cette notion de bien et de mal et réfléchir à ces condamnations sans appel et ces crachats qu'on nous pousse à faire sur ceux ou celles que l'on identifie comme étant « méchants », racistes, xénophobes, dictateurs, etc.
Ce mode opératoire de tout ramener au bien et au mal prévaut dans tous les dossiers chauds mondiaux.
Soyons-en conscients et efforçons-nous à considérer les faits véritables et vérifiables.
Mais revenons-en à Mme Dussault...
Est-elle une victime de cette technique manichéiste ou est-elle une participante consciente et consentante à sa mise en application ?
Là est toute la question !
Serge Charbonneau
Québec
Liste des liens :
[1] https://www.youtube.com/watch?v=X2yHpWKk8gc
[2] http://ici.radio-canada.ca/emissions/24_heures_en_60_minutes/2014-2015/
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