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Commentaire de liberty1st

sur Musique : à qui le téléchargement gratuit nuit-il ?


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liberty1st liberty1st 26 mars 2016 16:26

@paoum
Êtes vous artiste ?
 
Il me semble que poser la question d’un libre accès pour tous à la musique (ou aux films ou aux livres) est légitime à l’heure ou internet permet d’imaginer cela facilement.
 
Par ailleurs, l’argument disant que le téléchargement illégal est nuisible au petit producteur est discutable.
 
Par définition, l’artiste inconnu (99%) ne vendra aucun album et ne sera pas représenté par les major (écouter la radio, il y a 20 piste qui tournent en boucle ...). Il ne peut se faire connaitre que par la diffusion de sa musique, si elle est de qualité. Lorsque il aura acquis un public, tout naturellement, il vendra des albums et des concerts. Or quoi de plus efficace que d’être visible facilement sur un marché de 3 milliards d’acheteur potentiel (si internet était vraiment libre...) ?
 
Il est dommage qu’aujourd’hui ce type de diffusion soit monopolisé par les compagnie privé.
Youtube en est l’exemple type puisque la plateforme rémunère n’importe quel contenu en fonction de de son nombre de visiteurs (car cette plateforme peut acheter les droit de diffusions de n’importe quel artiste). Le problème, c’est que youtube se rémunère sur de la publicité et donc par définition, ses motifs pour la diffusion de contenu sont loin d’être philanthropique. Et on se retrouve avec gangnam style comme vidéo « musicale » la plus consulté au monde (soit dit en passant cela a été possible car le label a « n’a pas exercée son pouvoir juridique concernant le droit d’auteur » ce qui a permit un diffusion massive).
 
Par ailleurs, d’après une étude HADOPI (lien pdf), les usages illicites n’empêchent pas la consommation légale et payante : le budget consacré à la culture chez les « pirates » n’est pas inférieur à celui des « non pirates ».
 
A qui profite le bannissement du P2P et des sites de téléchargements directs ? Aux grosses Major et à l’industrie Américaine.
 
Il est possible de mettre en place des modèles économique alternatifs pour rémunérer les « bon » contenus et les contenus beaucoup consulté (pourquoi pas une redevance « liberté internet » à la place de la redevance audiovisuelle (payer pour de la bouse, non merci), une taxe sur les connexions internets et la redirection de la taxe sur la copie privé vers les ayants droits des contenus diffusés (DIRECTEMENT aux artistes).

 


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