Vraiment désolant de voir que les « fromages qui puent » évoluent aussi lentement dans le domaine.
J’ai eu un neveu en octobre 1991, un petit bonhomme qui ne souriait pas et fuyait le regard systématiquement.
Quelques mois plus tard le papa me demanda ce que je savais sur l’autisme. Je lui ai répondu que c’était une maladie d’origine génétique (probablement) avec incidence sur la communication, probablement l’empathie, probablement multifactorielle, pourquoi ?...
Il m’a dit qu’on leur avait proposé une psychothérapie « mère/enfant » car leur enfant était diagnostiqué autiste.
Je lui ai dit qu’à mon sens c’était de la foutaise et du temps perdu et qu’ils allaient devoir se débrouiller et très vite pour trouver par eux-mêmes comment éviter le développement d’un handicap sévère chez leur enfant.
Le papa lisait l’anglais et a trouvé en livres une méthode de communication développée en Caroline du Sud (de mémoire) visant à communiquer via images sur des cartes (style cartes de jeu). L’enfant n’a pas parlé jusqu’à 4/5 ans mais communiquait via cartes.
Un jour il s’est mis à parler et avait manifestement déjà engrangé pas mal de vocabulaire.Ecole maternelle avec instructions données sur le comportement atypique de l’enfant et la communication « un peu spéciale » à utiliser parfois. Développement intellectuel normal, collège, lycée, université. Il a appris à regarder entre les deux yeux au point qu’on jugerait qu’il nous fixe (le petit futé...) mais à 17 ans il ne pouvait intellectuellement m’expliquer son incapacité à me fixer.
Je pense qu’il a eu énormément de chance. A aucun moment la famille n’a appris quelque chose sur son enfant qu’elle ignorait des spécialistes qui ont eu l’enfant en observation.
Voir que ce gâchis perdure me désole.Merci d’en parler.