@Nolats
Vous vous trompez Nolats, il y a le camp du bien et la fachosphère ou les réactionnaires. C’est ce que m’a au moins révélé ma courte expérience sur ce site.
S’agissant de la première guerre du Golfe, la notion de réaction à une invasion de territoire laisse perplexe dans la mesure où certaines n’entrainent pas une mobilisation, voire laissent indifférents. Quand on n’en est pas complice (par exemple invasion et nettoyage ethnique de la Krajina par les Croates). En fait c’est un prétexte qui ne vaut guère mieux que les armes de destruction massive. On s’en saisit quand ça arrange. Mais sans réfléchir aux conséquences. Par exemple l’expansion du radicalisme musulman dans la zone est une résultante de la présence de troupes non musulmanes en terre « sacrée ». Cet alignement sur ceux qui se proclamaient au moment où l’URSS était en train de sombrer les gendarmes du monde, était la reconnaissance d’un nouvel ordre mondial impliquant la soumission à ce dernier. Par ailleurs je ne développerai pas les doutes dont je vous ai déjà fait part, je crois, sur les motifs qui ont poussé Saddam à cette invasion. De plus s’agissant de la France, le moins qu’on puisse dire, c’est que la configuration de son armée toujours orientée vers la menace soviétique n’était pas du tout idoine pour ce genre de conflit. je ne vais pas développer, mais ça relève du tragi-comique. Le professionnalisation fut d’ailleurs la réponse à cela.
D’une manière générale, toute participation à des opérations dont on ne maitrise pas « l’après » puisque cela reste la prérogative des mêmes, en toute circonstance, devrait être proscrite sauf en cas de danger pour nous ou nos intérêts directs. Et j’ai beau le creuser le citron, il n’y a guère que notre intervention au Mali qui relève de ces derniers critères (uranium du Niger). On ne fat pas la guerre sur des affaires de morale, même si le bon peuple a besoin d’être convaincu que nos combats sont justes.
Si, comme vous dites, les gouvernants ont cru se servir de la religion musulmane pour encadrer certains types de population, c’est plus qu’une erreur, c’est un faute. On ne délègue pas la puissance publique à une religion, surtout celle-là qui ne dispose pas étant donné ses structures, ou plutôt absence de structures (je parle des sunnites, et c’est bien d’eux dont il s’agit en France) de représentants incontestables. Et c’est encore plus grave quand on a connu les dérives, et ça date de plus de 20 ans, d’avoir continuer ainsi.
Tout le pognon dévolu la politique de la ville, et ça représente des dizaines de milliards concentrés sur certains quartiers, n’aura servi à rien dès lors que l’Etat n’aura pas imposé sa présence. Or c’est bien ce qui s’est passé : on a reculé, en laissant certains quartiers s’autoréguler d’un point de vue social et économique.
Les législateurs sont évidemment à la traine s’inventant des débats dont ils savent qu’ils vont attirer l’attention pour ne pas se consacrer à ce qu’on attendrait d’eux en ce moment : une réflexion de fond pour éradiquer les causes profondes et nationales de ce fléau qu’est la propagation d’une idéologie visant à notre disparition pure et simple.