Pour étayer mes assertions, M. Bouchard :
A partir de 1h18mn :
Et ici, à partir de 30mn45sec :
A votre avis d’honnête homme, M. Bouchard (sans ironie) : qui de vous ou de lui est sans conteste le plus méritant ? Celui qui, quarante après la guerre, profitant de renversement d’alliance et que, face aux événements tragiques, la parole se libère enfin, se réveille la gueule enfarinée pour lancer des cris d’orfraie, une fois la maison en feu et le pays dévasté ; ou bien celui qui, contre vents et marées, contre la dictature du politiquement correct, contre l’idéologie déjà dominante, contre les intérêts de puissants groupes de pression coalisés (capitalistiques, idéologiques, communautaires, géopolitiques etc...), avait pris conscience avant tout le monde - et contre tout le monde - des menaces objectives que faisait courir alors ce phénomène identifié par lui comme primordial ?
Poser la question c’est y répondre, cher Jacques.
Ce n’est pas en revanche répondre aux contradictions de certains, dont je pointe ici la responsabilité écrasante, mais qui est aussi la vôtre d’une certaine manière : comment expliquez-vous que l’homme (et derrière lui le mouvement) qui avait tout su, tout compris, tout prévu du phénomène dont vous soutenez vous-même aujourd’hui qu’il devrait être la priorité des priorités (mais qu’il n’est toujours pas, et pour cause), qui avait alors seul le projet politique clair et défini de le contrecarrer, comment expliquez-vous que vous ne l’ayez soutenu vous-même personnelement (ce qui est sûr), et surtout, qu’il ait eu à subir le joug, l’ostracisation, la persécution, dont les vôtres... ?