France, Europe, attentats islamistes et immigration incontrôlée. L’urgence d’agir contre l’Ennemi
En dépit de la situation dans laquelle l'invasion et la trahison ont jeté notre pays, il est d'importance vitale que la France participe à la grande bataille d'Europe avec toutes les forces dont elle dispose (De Gaulle, Mém. Guerre, 1956, p. 579)
Est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle (Carl Schmitt, Théologie politique, 1922, 1969, Paris, Gallimard, 1988. p. 15)
Qui puis-je donc reconnaître enfin comme mon ennemi ? Manifestement celui-là seul qui me met en question. En tant que je le reconnais comme mon ennemi, je reconnais qu’il me met en question. Mais qui peut véritablement me mettre en question ? Il n’y a que moi-même. […] « L’ennemi est la figure de ma propre question. » (Carl Schmitt, Ex Captivitate Salus)
L’ennemi, ce ne peut être qu’un ensemble d’individus groupés, affrontant un ensemble de même nature et engagé dans une lutte pour le moins virtuelle, c’est-à-dire effectivement possible. L’ennemi ne saurait être qu’un ennemi public, parce que tout ce qui est relatif à une collectivité, et particulièrement à un peuple tout entier, devient de ce fait affaire publique. (Carl Schmitt, La Notion de politique. Théorie du partisan, trad. Marie-Louise Steinhauser, Paris, Flammarion, « Champs », 1992, p.67)
D'où vient cette tendance suicidaire à ne pas voir la réalité des faits, à en dénier l'existence même alors que tout montre que les erreurs systématiques débouchent sur des échecs inéluctables ? Fort heureusement, il y a des gens qui disent non à cette idéologie irénique, cette xénophilie imbécile et irresponsable, cette folie du métissage et de l'abdication de son propre être, de sa propre civilisation, de sa propre identité personnelle, nationale, de son propre pays au profit de l'altérité sans nuance. Ceci s'explique parfaitement par la disparition de toute culture, de toute connaissance comme de toute conscience de ce que l'on est, de ce que l'on a été et de ce pourquoi il faut continuer à se battre quotidiennement pour défendre ce que nous avons été, sommes et serons, faute de disparaître à très brève échéance et de manière brutale dans une purée indistincte de n'importe quoi ou un embrasement général. Encore faudrait-il que la France et l'Europe se dotent enfin de dirigeants solides, courageux, volontaires et fiables, dont l'autorité et le pouvoir sont incontestables.
On ne peut pas, on ne peut plus attendre, discuter et encore discuter sans fin, car à un moment donné vient qu'on agit. Dès lors le problème du temps, du moment, de l'actualité, de l'urgence, est un problème pratique qui signifie très simplement qu'il n'y a plus de prolongation à l'infini d'une situation qui, faute de réaction de votre part, met en péril votre propre être et votre propre avenir. L'Ennemi étant parfaitement identifié, il faut donc agir et l'éliminer puisque tel est son propre but à notre encontre.
Quel contraste entre la déclaration ferme du Premier ministre polonais Mme Beata Szydlo, en réaction aux attentats de Bruxelles, refusant d'accueillir des migrants sur son sol dans le cadre du programme de répartition de l'UE, et celle de Mme Mogherini, chef de la diplomatie de l'Union Européenne (!), éclatant en larmes lors d'une conférence de presse tenue à Amman en Jordanie ce même 22 mars 2016, donnant ainsi la très exacte image d'une Europe dont la faiblesse le dispute à l'incompétence !
https://fr.sputniknews.com/international/201603241023631691-pologne-migrants-accueil-refus/
On rappellera que c'est la même Mme Mogherini qui déclarait le 25 février 2015 que « l'UE est une superpuissance dotée de tous les outils nécessaires pour traiter les crises mondiales les plus dangereuses ». On voit ce qu'il en est effectivement aujourd'hui avec l'odalisque allemande qui fait les yeux doux au Sultan, la religieuse italienne novice victime d'une bouffée d'émotion, la Commission européenne perdue dans ses compromissions atlantistes et le Culbuto français fasciné par le renouvellement de son quinquennat et le deuxième et définitif naufrage de la SFIO.
http://www.euractiv.com/section/global-europe/news/mogherini-the-eu-is-a-superpower/
Imagine-t-on un seul instant une Margaret Thatcher en pleurs allant chercher réconfort dans les bras de M. Nasser Judeh, le ministre des affaires étrangères jordanien ?
Quel contraste encore avec les propos du ministre russe des Affaires étrangères, M.Sergueï Lavrov, déclarant que l'Union européenne doit arrêter ses "jeux géopolitiques" et s'unir avec la Russie dans la lutte contre les "terroristes". "J'espère vraiment, a déclaré M.Lavrov à l'occasion d'entretiens avec son homologue allemand M.Frank-Walter Steinmeier, que les Européens mettront de côté les jeux géopolitiques et s'uniront (avec la Russie) pour ne pas permettre aux terroristes de prendre le contrôle de notre continent commun".
Bravo et puissiez-vous être entendu, M. Lavrov ! Honte à vous et puissiez-vous remettre votre démission, Mme Mogherini !
Des mesures biométriques et des contrôles informatiques croisés imposés à chaque citoyen européen pour tous les actes de la vie civile, dans nos pays, dans nos villes devenues « villes ouvertes », face à plusieurs centaines de milliers de personnes d'origine douteuse, parmi lesquels des violeurs (« rapefugees ») et des populations à la sexualité problématique que l'on nous imposerait d'accueillir, respecter, intégrer ? Plusieurs millions venus et encore à venir se « réfugier » définitivement en Europe, le tout sans aucun contrôle d'identité préalable ? Plusieurs millions d'envahisseurs déjà « installés » et prêts, telles des « Cinquièmes Colonnes », à leur prêter main-forte ? En attendant pour l'été 2016 les 800 000 prochains arrivants déjà arrivés sur les rives de la Libye ou ceux prêts à fuir une Tunisie victime d'un délabrement économique dramatique ? Une capitulation sous forme de reddition assortie d'une rançon de 6 milliards d'Euros – cet jizya, ce tribut sous forme d'extorsion - offrant à la Turquie dès Juin 2016, sans visa, l'invasion dans « l'Espace Schengen » - « l'Open-Bar européen », devrait-on dire -, de 80 millions de musulmans provenant d'un pays lui-même en guerre civile ouverte contre sa minorité Kurde ? Et nous serions condamnés à attendre que se produise le prochain attentat en écoutant les pleureuses politiques s'interdire de nommer l'ennemi et s'interroger sur toutes les solutions possibles en évitant soigneusement les seules qui incombent : l'interdiction absolue de toute immigration non contrôlée, l'éradication et l'expulsion de tout ce qui contribue et ressemble de près ou de loin à l'islamisation de l'Europe ?
I-Dangers.
Ce qu'a parfaitement compris la Russie et qu'une population européenne se refuse à admettre malgré les sèvères piqûres de rappel administrées à doses de cheval par la succession accrue d'attentats sanglants est pourtant très simple à saisir. Nous devons faire face à trois dangers :
- Premier danger, un ennemi en apparence implacable que nous avons laissé croître, cet Etat islamique que la puissance militaire européenne aurait pu, aurait dû et pourrait écraser si elle n'était pas paralysée par la tare intellectuelle et psychologique du politiquement correct qui refuse de désigner l'ennemi sous son véritable nom et de le frapper au berceau, un ennemi qui s'est emparé d'un immense territoire géographique et mental (le califat, du Golfe à l'Océan), un ennemi pourtant loin d'être invincible comme l'a prouvé la Russie, l'Europe étant pour sa part engluée dans des compromissions et des alliances sans avenir avec des pétromonarchies médiévales et empêchée d'agir par la soumission de ses dirigeants à des intérêts atlantistes qui ne sont pas les siens et lui aliènent à son détriment des intérêts européens propres comme des intérêts communs évidents avec sa cousine russe.
http://theantimedia.org/new-eye-opening-documentary-completely-exposes-barbaric-saudi-regime/
- Deuxième danger, la porte ouverte à un ennemi intérieur prospérant sous forme de véritables champs de mines et de trous noirs territoriaux que constituent la multiplication d'enclaves ethniques, religieuses, sociales, qui trouvent leur carburant dans les fantasmes conjugués du multiculturalisme, du métissage généralisé, de la « mixité sociale », de l'abolition des frontières, du relativisme général apporté à toutes formes de lois et d'institutions, débouchant sur l'affaiblissement des cohésions nationales, l'anomie généralisée et la voyoucratie rampante.
https://www.youtube.com/watch?v=MvjXueY6A8c
-Troisième danger, enfin, les agissements auxquels il faut mettre fin de traîtres aux Etats-nations, ces pseudo-dirigeants apprentis-sorciers générateurs de catastrophes qu'ils ne maîtrisent pas ou plus (cf. l'ouverture unilatérale de l'Europe aux « réfugiés-demandeurs d'asile-immigrants économiques »), incapables d'exercer utilement les fonctions auxquelles ils ont été soit élus (présidence de la République) ou qu'ils se sont arrogées en se cooptant (Grèce, TAFTA etc.)
Pareille attitude face à une multiplicité d'événements pourtant identifiables grâce à une multiplicité de signaux faibles ne traduit rien d'autre qu'une immense incompétence avérée à tous les niveaux et en tout cas l'imposture que représente désormais le maintien au pouvoir de gens qui ont été incapables de prévoir quoique ce soit et sont aujourd'hui débordés par une situation qui les dépasse.
Pour être honnête, ce ne sont pas les 12 attentats déjoués par la Police (malgré le courage et le succès que représentent ces opérations) que peuvent sérieusement contrebalancer les rodomontades et campagnes contre le racisme en évitant à tout prix de nommer l'ennemi que représente la peste islamique qui s'est installée en centaines de cellules dormantes prêtes à s'activer dans tous les points noirs, ces « territoires perdus de la République » (mesure-t-on au moins l'incongruité du concept ?) abandonnés par ignorance, complaisance et soumission. Quartiers, sinon villes, devenus à part entière de véritabes médinas fonctionnant de la manière la plus opaque qui soit en islamistans nourris par l'économie de la drogue et des trafics illicites, etc.), zones dites de « non-droit » (sauf celui d'une charia revisitée sous la forme d'une délinquance criminelle) dans lesquelles toute autre partie étrangère (Police, pompiers, services de santé) est implicitement mais officiellement considérée « off-limits » et en tout cas « persona non grata ». Il faut lire les documents ci-après, bien plus froidement réalistes que les discours déconnectés de la réalité et les analyses indigentes de cette compassion médiatique dont nous abreuvent au lendemain de chaque attentat journaux, chaînes de radio et de télévision à coup de titres racoleurs.
http://soufangroup.com/wp-content/uploads/2015/12/TSG_ForeignFightersUpdate1.pdf
http://soufangroup.com/tsg-intelbrief-brussels-and-the-difficulties-in-connecting-the-dots/
La mesure est en effet désormais comble de ces mantras à base de « Nous sommes Charlie, Bruxelles etc. », les sempiternels sanglots et « hommages à petites chandelles », les bouquets de fleurs, les « Not-in-my-name ! » sous forme de pancartes brandies par des jeunes filles voilées (cherchez l'erreur), les « Plus jamais ça ! », les illuminations de monuments portant hommage aux couleurs des nations martyrisées, tous ces vœux renouvelés en faveur d'un « Vivre-ensemble » ou d'une « identité heureuse » telle celle prônée par M . Juppé avec des populations musulmanes qui ont largement montré qu'elles n'avaient aucune intention de vivre avec leurs pays hôtes. On ne saurait non plus oublier les prises de position hostiles aux « populismes » et aux « affreux » Trump et Poutine qui, eux, ont parfaitement compris qu'il fallait utiliser les moyens adéquats pour rappeler l'impérieuse obligation d'éradiquer sans état d'âme les métastases d'un cancer incarné dans une criminalité ethnico-religieuse dont l'horizon n'est qu'une eschatologie de mort et d'Apocalypse conduite pour la plus grande assomption mortifère qui soit d'une religion dévoyée.
Le carnage qui s'est produit à Bruxelles se reproduira demain, dans dix jours ou trois mois, peut-être de la même manière, mais en tout cas subite, spectaculaire, irréversible. On vient ainsi de découvrir que les deux frères Bakraoui acteurs de l'attentat de l'aéroport de Bruxelles n'étaient autres que les individus qui avaient espionné les activités du directeur de programme et recherche du nucléaire belge.
Devrons-nous attendre la confirmation de l'utilisation future d'une « bombe sale », un petit « Fukushima home-made », une petite « tchernobylisation-surprise » pour comprendre à quel point le danger est devenu réalité ?
Et en France, a-t-on recueilli depuis 2014 plus de détails sur les 19 mystérieux vols de drones signalés à plusieurs reprises autour des installations nucléaires françaises ? Silence radio. Dans la même veine, quid des menaces à venir sur les cathédrales, les grands barrages, les ponts, les usines chimiques, les laboratoires aussi dangereux que le fameux laboratoire bactériologique civil Mérieux, établissement de « haut confinement » sis à Lyon, classé P4, « ultra sécurisé », où l'on travaille sur des virus aussi intéressants que la forme Ebola et dans lequel s'est pourtant introduit sans difficulté un SDF à la recherche d'un abri comme aurait pu le faire un exalté au nom de Dieu tout puissant ?
http://www.lalibre.be/actu/belgique/les-freres-el-bakraoui-visaient-nos-centrales-nucleaires-live-
http://www.leprogres.fr/lyon/2016/03/22/le-sans-abri-rentre-au-p4-comme-dans-un-moulin
Il se trouve que l'Europe n'a que faire des zélateurs, complices, « collabos » et champions du déni de réalité de ce paysage cauchemardesque auquel une incurie généralisée donne forme. http://www.lepoint.fr/societe/argenteuil-un-molenbeek-francais-le-maire-s-emporte-26-03-2016-2028156_23.php#
On connaît l'approche de Nassim Nicholas Taleb dans Le cygne noir, essai dans lequel ce philosophe-économiste-financier montre que nous vivons habituellement dans le Médiocristan, « le pays de la moyenne » dans lequel l’avenir est une projection de ce qui a toujours été fait, tolérant au mieux des « inconnues connues » de faible ampleur autour de la ligne médiane plutôt que l'inconfort des incertitudes. Or, voilà que de temps en temps, explique-t-il, survient un « cygne noir », cette impossibilité devenue possible – croyance établie que tous les cygnes étaient blancs jusqu'à ce qu'on en découvre une espèce de couleur noire - un événement surprenant et surpuissant que nous ne voulions pas voir sinon imaginer et qui fait apparaître brièvement l’Extremistan, peuplé « d'inconnues inconnues » qui bouleversent nos habitudes. Incompétencistan, devrait-on dire. Nous y sommes.
Mais pour autant, bien que croissante, la puissance de l'imprévisible peut être largement surmontée par celle du prévisible, car face à cette débine générale à laquelle nous assistons et à laquelle des dirigeants tarés et pleutres, plus préoccupés de leurs petites combines électorales que de l'intérêt général, nous empêchent de remédier, il se trouve que nous disposons fort heureusement de tous les outils les plus efficaces qui soient pour réagir et « traiter » la question du fondamentalisme islamique et de son outil terroriste et neutraliser l'ensauvagement du monde.
http://inventin.lautre.net/livres/Le-Cygne-Noir-Taleb.pdf
II-Où en est-on ? Une situation critique.
La différence est patente entre les discours du Premier ministre Hongrois Viktor Orbán et celui du Président de la République M. François Hollande, tous deux prononcés le 16 novembre 2015.
L'un explique qu'il n'a pas attendu pour prendre les mesures et se donner les moyens de faire respecter la souveraineté de son pays tandis que l'autre, rempli d'envolées fracassantes, se résume à une bouillie de vœux pieux dont l'actualité montre qu'il n'en est rien sorti et qu'en réalité le Pouvoir est aussi désemparé le 22 mars 2016 qu'il l'était le 13 novembre 2015 alors que l'année avait déjà été riche en attentats criminels.
On retiendra simplement du discours présidentiel une phrase anodine qui dit toute l'action de l'Etat affaibli par ses représentants-mêmes : « Il n’est pas concevable de transférer à l’autorité militaire des pouvoirs. Pourtant nous sommes en guerre. Mais cette guerre d’un autre type face à un adversaire nouveau appelle un régime constitutionnel permettant de gérer l’état de crise. »
Il ne s'agit pas de « gérer » l'état de crise mais de mener une guerre et de la gagner.
Cette mission représente dans certaines circonstances, comme celles que connaît actuellement notre pays, la France, notre Continent, l'Europe, l'essence et le rôle du Chef de l'Etat.
On ne saurait donc s'y dérober.
Plutôt que de se cramponner à un pouvoir et à des prérogatives qu'il est incapable d'utiliser, le Chef de l'Etat, précisément parce qu'il est constitutionnellement le chef des armées, ne devrait pas craindre de confier à celles-ci et donc de transférer à l'autorité militaire le soin de rassurer, protéger et défendre une population dont la confiance lui est entièrement acquise.
M.François Hollande a estimé mardi 22 mars 2016 "qu'à travers les attentats de Bruxelles (commis le même jour) c'est toute l'Europe qui est frappée". L'Europe doit prendre "les dispositions indispensables face à la gravité de la menace", le président de la République soulignant que "la France qui a été elle-même attaquée en janvier et novembre dernier y prend toute sa part".
On a vu ce qu'il en était. La réflexion et l'action présidentielles sont désormais d'autant plus ineptes et pathétiques qu'elles émanent d'un personnage que ses fonctions et les pouvoirs qui s'y attachent devraient – auraient dû –, comme tous ses collègues de la Commission, conduire à défendre l'Europe plutôt qu'à manifester complaisance et servilité envers la politique d'invasion démographique criminelle initiée par Mme A. Merkel. http://www.bruxelles2.eu/2016/03/25/reaction-europeenne-legere/
L'avant-veille, le 20 mars précédent, avec six « spots-choc » mettant en scène des agressions racistes ou antisémites, toutes imputables à de « vilains Blancs », le gouvernement de M. Manuel Valls a cru intelligent de lancer une campagne intitulée #TousUnisContrelaHaine pour « dénoncer les préjugés et provoquer une prise de conscience ». L'équivalent tout aussi naïf a aussi été mis en place en Belgique.
http://www.rfi.fr/france/20160321-tous-unis-contre-haine-campagne-anti-raciste-gouvernement,
Voilà bien un « Dièze/Hashtag » qui aura sans doute trouvé écho sur les réseaux sociaux en complétant l'annonce tonitruante du ministre de l'Intérieur M. Bernard Cazeneuve effectuée le 19 mars au sortir d'un Conseil de Défense (!) pour, commentant l'arrestation la veille à Bruxelles précisément du criminel Salah Abdeslam (impliqué dans les attentats parisiens du 13 novembre 2015), déclarer que cette arrestation était un "coup important porté à l'organisation terroriste Daech en Europe". Bien vu, l'Aveugle ! on a vu quelle avait été la réponse apportée à cette fanfaronnade : https://amaqagency.wordpress.com/2016/03/22/bombings-carried-out-by-islamic-state-fighters-hit-belgiums-capital-brussels/
En France, les actes anti musulmans ont triplé en 2015 et cinq agressions à caractère xénophobe sont commises chaque jour, nous dit-on ; mais quid des actes anti-Français, anti-Belges, anti-Allemands, anti-Suédois et anti-Européens ? Cologne est déjà oublié. Mais sans doute doit-il s'agir d'une autre haine ou d'un autre ressentiment ? Il devient urgent de diffuser un clip #TousUnisContrel'Islam.
S'agissant de lutter contre les préjugés (variété allotropique de ces cachets effervescents produits par les laboratoires pharmaceutiques Padamalgam-Fopastigmatizer) et de provoquer une prise de conscience, l'action gouvernementale française comme l'action européenne toute entière, peuvet donc largement mesurer leur inefficacité au miroir du coup-de-pouce d'une actualité spectaculaire que viennent de donner le carnage belge ou encore celui de Lahore, au Pakistan, dirigé contre des cibles chrétiennes.
Quel temps perdu et quel dommage qu'il faille que d'autres bombes éclatent régulièrement pour nourrir impunément une « stratégie de la tension » et se rappeler au bon souvenir des consciences endormies !
Un bref coup de projecteur sur quelques événements d'ordre criminel évoquera, en France mais donc aussi en Europe, une sinistre chronologie imputable à 26 très vilains prétendus « compatriotes », 26 « chances pour la France » que notre pays n'a sans doute pas su saisir, 26 traîtres à leur pays, 26 « Français de papier », 26 auteurs d’attentats sanglants perpétrés en France depuis 20 ans par MM. Khaled Kelkal, Boualem Bonsai, Karim Boussa, Abdelkader Bouhadjar, Abdelkader Mameri, Main Ait Ali Belkacem, Nasserine Slimani, Rachid Ramda, Safe Bourada (1995, Mohamed Merah (2012), Abdelkarim Dekhar (2013), Mehdi Nemmouche, Bilal Nzohabonayo (2014), Chérif Kouachi, Saïd Kouachi, Amedy Coulibaly, Sid Ahmed Ghlam, Yassin Salhi, Ayoub El-Khazzani, Abdel Hamid Abaaoud, Ahmad Al Mohammad, Samy Amimour, Omar Ismaïl Mostefaï, Salah Abdeslam, Brahim Abdeslam, Bilal Hadfi (2015).
Face à cette incroyable liste de tueurs, pas d’amalgame, n'est-ce pas ? Surtout pas avec le binôme des frères Khalid et Brahim El Bakraoui identifiés comme co-auteurs des attentats de Bruxelles (2016) : 28 morts et 340 blessés. Ou encore avec M. Reda Kriket et la cellule terroriste d'Argenteuil ou la nébuleuse en cours d'identification.
"Nous gagnerons la guerre contre le terrorisme !", a encore déclaré M. Cazeneuve. Certes, M. le ministre, mais permettez-moi de vous expliquer de quelle manière en vous rappelant pour commencer une évidence qui a probablement dû vous échapper.
Comme l'explique R. Skidelsky, professeur émérite d'économie politique à l'université de Warwick, « le terrorisme ne constitue pas en lui-même une menace existentielle. La gravité réside davantage dans l’effondrement des structures de l’Etat au sein de nombreux pays dont sont issus les terroristes. » Il faudrait rajouter, pour être exact, que le terrorisme naît, demeure et ne prospére que s'il ne rencontre rien qui soit susceptible de lui résister ; il se nourrit de la faiblesse et de la peur qu'il inspire à ses adversaires.Il trouve aussi sa force dans la faiblesse des Etats hôtes ou cibles, la cécité et la lâcheté de populations qui multiplient alors les excuses pour en minimiser ou en ignorer l'existence et la menace qu'il représente.
En cela il ne représente rien d'autre, jusqu 'à un certain point, que la complaisance dont on l'entoure. En veut-on une démonstration a contrario ? Elle nous est apportée par cette nouvelle version modernisée de « l'art opératif » qui nourrit la chose militaire en Russie, ce pays ayant montré qu'avec un peu de stratégie, de technologie (une aviation performante) et de volonté on pouvait « faire le ménage » en Syrie, réalisant en moins de six mois ce qu'une prétendue « coalition » de 34 pays menée par les USA n'a pu et surtout voulu faire en quatre ans, anéantissant en boules de feu les camions-citernes servant au pillage d'hydrocarbures, enrayant les trafics criminels et tarissant de facto la source financière de la maffia turco-pseudo-état islamique.
La pratique rigoriste de l’islam ne cesse de se répandre.
Certes, aucune statistique ethnique (interdite) ou aucun sondage (inconvenant) n’est là pour confirmer ce qui saute désormais aux yeux en déambulant dans les rues de nos villes : le repli et les revendications identitaires jouent à plein, mi-mode, mi-défi, traduisant en tout cas une provocation incontestable et un rejet de la législation républicaine.
Si la République ne prend pas le taureau par les cornes en réaffirmant une laïcité stricte dans tous les services publics, en durcissant le droit du sol, celui du regroupement familial et les règles d’attribution des aides publiques, en enquêtant sur les nationalités, religions, groupes ethniques qui la composent pour savoir très exactement qui habite, séjourne, vit et travaille légalement http://www.78actu.fr/l-agence-d-interim-occupee-par-des-sans-papiers_34382/en France comme en Europe, la contre-société déjà très avancée et très virulente qui se crée sous nos yeux et qu’une majorité de politiques se refuse à voir croître et agir à notre encontre nous conduira à l'amplification d'une réalité qui porte un nom simple : la triple guerre civile, ethnique et religieuse issue d'un processus généralisé de libanisation et de kosovarisation du pays.
http://www.atlantico.fr/rdv/chroniques-pot-aux-roses/tousuniscontreledeni-campagne-gouvernementale-contre-racisme-que-ne-verrez-jamais-chroniques-pot-aux-roses-serge-federbusch-2635341.html#8JBZAJd3u6mc5gcs.99
III- Faire exploser les champs de mines tout en étouffant l'insurrection
Si « la guerre est loin d’être l’objectif, la fin, voire la substance du politique », elle constitue « cette hypothèse, cette réalité éventuelle qui gouverne selon son mode propre la pensée et l’action des hommes, déterminant de la sorte un comportement spécifiquement politique » écrit encore C. Schmitt. (Carl Schmitt, La Notion de politique. Théorie du partisan, trad. Marie-Louise Steinhauser, Paris, Flammarion, « Champs », 1992).
Voici pourquoi les lignes qui suivent concernent très précisément les mesures de contre-insurrection d'une guerilla urbaine déjà ouverte qu'il faut sans plus tarder étouffer tant qu'il en est encore temps. Plus efficace que la politique de la « tondeuse » utilisée en Israël, http://lphinfo.com/2016/03/24/bruxelles-un-jour-dans-la-guerre-jean-dominique-merchet/ la technique ici préconisée rejoint une version aboutie de l'insurrection insidieuse dont on s'attache à déterrer et couper les racines et rhizomes avant même qu'ils ne puissent continuer leur prolifération en milieu urbain.
Ces propos ne devraient pas surprendre dans la mesure où, aux yeux des spécialistes, ils décrivent la mise en œuvre de techniques qui pourraient aisément utiliser l'amateurisme et la stupidité d'un adversaire qui par essence manque de l'intelligence élémentaire pour s'affranchir de technologies dont il est friand et qui permettent de le pister sans difficulté et de le paralyser sans peine (réseaux sociaux, modes de fonctionnement, vénalité, etc.)
S'agissant pour le moment en France et en Europe de prémices de guerillas urbaines dans des quartiers et villes où l'ennemi réside, « travaille » et sait pouvoir trouver les complicités ethniques, religieuses et sociales sans lesquelles sa survie est à court terme problématique, tous éléments qui constituent paradoxalement un avantage exceptionnel pour des forces armées qui n'attendent qu'un feu vert et des instructions explicites d'un véritable pouvoir politique pour agir efficacement, la reprise en main d'une situation pour l'heure plus spectaculaire qu'autre chose demeure possible.
L’initiative crée la sécurité. Si l’adversaire ne sait jamais d’où, quand et comment va venir la menace, il devient alors beaucoup moins dangereux. Autrement dit, la prise de risques mesurée peut faire diminuer la menace globale. Nourri des réflexions de professionnels aguerris tels que ceux du C.E. A. de Féligonde et du général Guy Hubin, il est dès à présent possible de déterminer déjà à l'échelle de la France, mais aussi en conjonction avec les autres membres de l'UE qui en verront immédiatement l'avantage, les principes actifs d'une stratégie d'éradication et d'assainissement des acteurs qui génèrent et contribuent aux désordres et agressions qui frappent le pays et l'Europe.
Partant du constat que c’est sans doute notre prédictibilité qui est notre principal ennemi, il devient essentiel de maintenir l’adversaire dans une incertitude constante, de gêner ses mouvements, bouleverser ses habitudes, l'empêcher de vivre. Devenir imprévisible devient un impératif et contribue indirectement à la protection des unités. C’est donc la mobilité, le renouvellement constant des itinéraires de patrouille, les coups donnés sans prévenir qui constituent la meilleure réponse aux risques d’embuscade ou d’attaque. Il est ainsi convenu que les unités déployées ne créent aucun point de stationnement fixe à l’intérieur des zone sensibles.
Etre présent dans la zone en bougeant de manière imprévisible permet également de disposer d’un élément réactif capable d’intervenir sur des insurgés ou délinquants potentiels détectés à l’intérieur et de fournir un appui à des éléments extérieurs.
Les zones à assainir - quartiers, localités essentiellement urbaines - devront être surveillése en permanence par une superposition de capteurs aux capacités diverses et situés pour totalité sur les emprises. Nous avons tout ce qu'il faut pour cela. Si nous sommes en mesure de pouvoir observer, nous restons cependant extrêmement contraints en termes de capacité d’intervention dans des délais brefs. Compte tenu du caractère fugace et opportuniste, il est illusoire de penser qu’une unité trop éloignée puisse intervenir de manière quasi immédiate sur un objectif repéré. Disposer d’un élément mobile prépositionné permet incontestablement de gagner en réactivité et en exploitation d’opportunité, d'où le retour des casernements en centre-ville et en banlieues pour des interventions immédiates et pour offrir une réelle visibilité en matière de sécurité et de protection civile.
Si ce mode d’action peut sembler pour certains évident et pour d’autres insensé, il n’en demeure pas moins qu’il a le mérite de proposer un renouvellement de nos schémas tactiques parfaitement connus de l’insurrection.
S’il est désormais admis qu’elle tolère les troupes étrangères plus qu’elle ne les accepte, on sait que la population constitue le principal soutien, volontaire ou non, de la délinquance et de l’insurrection. Ainsi observe-t-on que des enfants sont chargés du transport des messages, des munitions et des armes pendant les combats, ou encore de la surveillance des zones d’approche. En termes de soutien logistique, il est certain que les habitants hébergent ou connaissent les délinquants, terroristes ou insurgés et proposent -volontairement et par appât du gain -, leurs habitations dans la cadre d’un hébergement de criminels et de stockage logistique (drogue, argent, armes). Ce qui est valable dans les zones de guerre se retrouve dans ces zones grises que sont les cités où des guetteurs et complices des marchands de drogue (enfants et « nourrices » dépositaires des produits illicites) aux pourvoyeurs de « planques » aux ateliers d'artificiers ou d'armuriers clandestins, le processus est le même.
« Nous sommes et serons probablement, comme l'explique le général Guy Hubin, de plus en plus souvent confrontés à un adversaire dont le modèle consiste à prendre le contre-pied du nôtre. Pour cela (cet adversaire) rejette la concentration au plus petit échelon possible, évite la fixation par tous les moyens, fait reposer sa liberté d’action sur la connaissance, ce qui donne à ses moyens de combat - pour le moment, devrait-on dire -, un excellent rendement. D’autant plus qu’il se soucie peu du succès tactique pour s’intéresser avant tout au résultat stratégique et donc politique. Son but n’est pas de vaincre mais de durer et par là il finit par vaincre. (…) Ce modèle auquel nous avons actuellement affaire est un modèle nomade asiatique où l’affrontement, la bataille, n’est pas le point de départ qui fait l’événement mais plutôt la conclusion d’un long travail d’analyse et de préparation. Là où, pour reprendre les principes de la guerre de Foch nous privilégions traditionnellement la concentration des efforts, les nomades mettent l’accent sur l’économie des forces. L’équilibre entre connaissance et capacité est beaucoup mieux réalisé chez eux que chez nous. »
« Il est un autre point auquel il faut très sérieusement réfléchir, c’est celui de l’imbrication. Nous l’avons toujours pratiquée mais, par un mimétisme fâcheux, nous sommes en passe d’y renoncer. Or, quelque soit le contexte, on n’y échappera pas. Il faut donc adapter nos conceptions en matière de sûreté à cette exigence. Ce que, dans notre langage d’occidentaux, nous appelons des attentats, ne sont en fait que des séquences de combat dont le déroulement nous échappe complètement, faute d’avoir sérieusement réfléchi à la signification de l’imbrication. » (Guy Hubin, La guerre-Une vision française, Economica, 2012.)
Dans notre société compassionnelle, le patriotisme et l'héroïsme guerrier sont perçus comme démodés. Cette mentalité qui doit et peut changer constitue un vrai problème quand on veut combattre un ennemi djihadiste qui non seulement n'a pas peur de la mort, mais, qui en plus, la souhaite. Voilà bien un vœu qu'il faut donc se dépêcher d'exaucer en frappant partout, chez nous, comme expliqué plus haut, mais aussi ailleurs en commençant par dézinguer les pétromonarchies avec la confiscation pure et simple de leurs investissements en France comme en Europe. Installons-nous en Libye pour remettre de l'ordre avec une Europa Korp, au Sahara et au Sahel, en laissant traîner (tactique française remarquable) les « filets dérivants » de groupes militaires, guidés par satellite, capables de repérer et de détruire dans le « nulle-part » les rezzous ennemis.Installons-nous sur les rives de cet océan intérieur que constituent les zones sahariennes et sahéliennes et éliminons ceux qui s'en rapprocheront pour se ravitailler. Quant aux « recrues » ou internationalistes originaires d'Europe partis ou désireux de combattre dans les rangs de l'EI, tous ces activistes dont on découvre après chaque crime perpétré, l'air navré, qu'ils avaient déjà chacun leur petite fiche « S », il ne faudrait aucun état d'âme pour les éliminer préventivement et silencieusement au même titre que ceux qui sont identifiés comme tels (candidats au départ et déjà revenus au pays), sachant qu'ils auront probablement reçu toutes les formations utiles d'artificiers pour fabriquer dès leur retour en Europe les bombes au TATP employées dans les attentats. Nul ne les regrettera et ils ne manqueront à personne.
http://www.zerohedge.com/news/2016-03-25/satanic-cocktail-nails-and-acetone-used-devilish-brussels-bomb-design
IV- Extraire la racine du mal.
Pour vaincre, il faut s'en donner les moyens et en avoir la volonté.Nous avons les moyens, les techniques, mais manquons de dirigeants qui ont une vision claire et décidée de l'objectif à atteindre. Pareille carence nous oblige donc à remplacer au plus vite les acteurs politiques actuels.
Il convient donc d'extraire la racine du mal en suivant une ligne directrice très simple :
-Il ne faut plus de quartiers pour l'islam et plus d'islam dans les quartiers, ce qui signifie que l'on vide les abcès de fixation et les chancres territoriaux, zones de non-droit ayant échappé à l'autorité de la norme républicaine, sources et complices de tous ces actes criminels commis au détriment de la France, de l'Europe, des nations et des citoyens qui la composent, et que l'on règle le problème de l'islam et des islamistes en s'en débarrassant poliment mais fermement, sans discussion possible et dans un très bref délai. Les mouvements d'émigration n'étant pas à sens unique, il s'agit donc très précisément d'une rémigration et d'un retour vers les racines, non pas un Pèlerinage mais bien un retour définitif au sources (comme le disait Lanza Del Vasto), de toute une population complice par son silence et son attentisme qui a amplement démontré depuis des années et continue de prouver de la manière la plus violente qui soit - en nous tuant -, qu'elle n'a jamais eu, n'a pas, et n'aura pas sa place en Europe.
-Il ne faut plus d'immigration, de compromissions, d'angélisme, d'intelligence avec l'ennemi de civilisation et de société, lequel doit être invité à déguerpir, quitter à jamais le territoire de l'UE dans le mois qui suivra l'annonce que la France, l'Europe, les pays, les nations et les citoyens chrétiens qui la composent n'ont plus convenance ni volonté d'accueillir et de prendre leur part de la misère d'un monde qui leur est hostile et leur a amplement démontré qu'il n'avait qu'une seule idée en tête, celle de subvertir non pas tant leurs pays d'accueil, mais bien les pays que ce monde et ceux qui le composent ont envahi.
-Il faut supprimer tout intérêt et avantage à venir s'établir en France et en Europe en coupant l'appel d'air que représentent pour des populations allogènes, parasites, inscrites dans des sociétés communautaristes délinquantes et criminelles, vivant d'activités économiques parallèles et illicites, l'accès à tous les avantages matériels, sociaux, sanitaires, administratifs, fiscaux que prodiguent indistinctement et sans discernement des Etats et des administrations qui ont oublié qu'elles étaient comptables des fonds qu'ils ont la charge de gérer.
Je m'adresse ici, très solennellement à tous ceux qui auront eu l'opportunité et l'obligeance de lire ces quelques propos.
Nous sommes en guerre.
Une guerre que nous devons gagner parce que nous le pouvons, que nous n'avons pas d'autre choix que de mener à son terme pour notre propre survie et qui doit nous permettre d'enrayer un processus de libanisation, de kosovarisation dans lequel les autochtones finissent par ête chassés par les allogènes et qui débouche sur une situation désastreuse de conflits ouverts (Syrie, Pakistan etc.).
Les djihadistes sont liés à l’islam. Un islam à coup sûr dévoyé. Le nier, c’est s’aveugler, c’est être complice et auteur. Il ne s’agit pas de voir dans toute personne de confession musulmane un terroriste potentiel en se disant qu'une telle attitude conduirait vite à la guerre civile et alimenterait la sympathie d’une partie de la population concernée à l’égard des fanatiques. Mais il ne faut pas non plus rester désarmé, car qu'on le veuille ou non, la guerre est déjà bien là, présente, et l'ennemi partout.
http://terrortrendsbulletin.com/2015/09/29/map-of-islamic-state-terrorist-attacks/
Si la France est en guerre, comme le répètent à l'envi MM .Manuel Valls et François Hollande, elle doit prendre les moyens de lutter contre les terroristes et leurs complices, mais aussi contre tous ceux qui les financent, les stipendient d'une manière ou d'une autre. Il faut balayer les mesures de sécurité cosmétiques, fermer d'autorité toutes les mosquées, sans chercher à distinguer celles qui propagent ou non impunément le salafisme, interrompre toutes les constructions et financements en cours de tous édifices religieux ou centres culturels et écoles confessionnelles liés à l'islam, interdire les conférences et prêches de pseudo-penseurs dont la place est dans le meilleur des cas en prison, éviter tout prosélytisme (ce que l'on désigne par l'euphémisme de « radicalisation ») en milieu carcéral en neutralisant physiquement, isolant et mettant au secret les éléments criminels les plus dangereux avant que de les renvoyer dans leurs pays d'origine tout en les remettant aux polices locales qui sauront quoi en faire dans les bagnes militaires qui existent encore sur place, cesser de traiter d’islamophobes ceux qui dénoncent les dérives de l’islam ou de considérer les terroristes de nationalité française comme des voyous qui ont mal tourné, ne plus nier que dans certains quartiers ils sont comme des poissons dans l’eau et donc, pour ce faire, assainir lesdits quartiers en vidant l'eau du bocal.
Reconnaître que les activistes plus dangereux ne sont pas forcément les individus fichés, mais ceux qui ont échappé au fichage procède d'une simple évidence, d'où il résulte que les deux catégories, une fois clairement identifiées et en cas de dangerosité potentielle ou avérée, doivent être internées sinon éliminées sans publicité.
Revoir nos alliances avec certains pays du Proche-Orient quels que puissent être les intérêts financiers en jeu restaurerait tout aussi bien notre image que nos économies dès lors que nous n 'hésiterions pas à arrêter et renvoyer devant la Cour Pénale Internationale des dirigeants criminels médiévaux auxquels il ne sera plus question de décerner une décoration aussi prestigieuse et symbolique que la Légion d'Honneur.
V- Réaffirmer la puissance de la France et de l'Europe
Le temps n'est plus, au regard de la situation actuelle, de laisser l'esprit osciller au gré des analyses subtiles et remarquables que nous donne un penseur aussi talentueux soit-il que le philosophe Pierre Manent (Pierre Manent, Situation de la France, Desclée de Brouwer). http://www.philolog.fr/pierre-manent-situation-de-la-france/
Dans le long travail de reconstruction d’une armature spirituelle et morale qui nous incombe désormais, il faut rappeler à chacun que l’Europe et la France ne sont pas le lieu abstrait des droits de l’homme coupé du citoyen mais la terre d’une très longue et brillante civilisation qui ne doit en aucun cas être l'enjeu d'un quelconque remplacement. L’Europe n’est certes pas immuable, mais elle n’est nullement pour autant une coquille vide.
Jacques Benoist-Méchin, présentant des lettres de soldats de la Grande Guerre, définissait notre tâche comme celle « de stimuler la genèse d’un nationalisme nouveau, plus large et plus lucide que le bellicisme traditionnel », qui préserverait « la vitalité de la France, au regard des autres nations ; la vitalité de l’Europe au regard des autres civilisations ». Nous sommes les hommes d’un territoire, l’Europe, et plus précisément l’Occident européen, qui a effectivement une histoire souvent conflictuelle avec l’islam, et qui est avant tout - que cela plaise ou non, peu importe -, la terre d’une autre religion, un christianisme bi-millénaire, lui-même enchâssé dans un support gréco-romain, païen et polythéiste. L’erreur de l’analyse laïque du fait religieux est de croire que la religion ne peut être qu’une affaire individuelle. Ce n’est pas le cas ni avec le christianisme -qu'il soit catholique, orthodoxe, protestant-, ni avec l’islam – voire moins encore. La vérité est que lorsque la IIIe République a voulu arracher l’éducation à l’Eglise catholique, cela s'expliquait par le fait que le christianisme lui-même était à l’origine de l’idée de laïcité, et ce fut pour substituer à la morale chrétienne une morale laïque qui était exactement la même, et, on l’oublie aujourd’hui, qui était une religion de la patrie. La laïcité d’alors consistait à apprendre l’amour des sciences et l’amour de la patrie.
La laïcité d’aujourd’hui est tout autre. C’est un grand évidement : il s’agit d’extirper tout ce qui est foi. C’est le grand évitement du sacré. L’éducation laïque prépare les enfants à « être les sociétaires d’une société sans forme où les religions (comme les nations) se dissoudraient comme le reste », écrit Pierre Manent. Nous oscillons alors, en matière de relations avec les musulmans, entre une exigence d’invisibilité et une tolérance à tout sous le nom de « respect des croyances », « d' ouverture à l'autre », de « vivre ensemble » etc.
Or tout montre que cette tolérance est à sens unique, au détriment de notre société, de notre pays, de ses valeurs, de son identité, de tout ce qui fait la nation française, le génie de la France et de l'Europe. En France comme en Europe, le principe d’alliance avec le Très-Haut n’est pas la même chose que le principe d’obéissance à Dieu dans l’islam.
C'est donc ici que tout diverge.
Dès lors qu'il doit être parfaitement compris, comme l'écrit Bernard Bruneteau dans une excellente étude (Commentaire, n°152, Hiver 2015-2016), que « la pensée matricielle de l'islamisme s'est développée dans le même contexte d'anomie que les totalitarismes européens, les uns et les autres réagissant de manière similaire pour la promotion d'un ordre alternatif et hostile à l'Occident », à sa modernité, à ses valeurs qui ne lui conviennent pas et qu'elle rejette, il ne faut pas craindre d'identifier l'islamisme à un totalitarisme que nous devons combattre et anéantir sans discussion possible.Il ne faut plus se tromper d'adversaire : la peste a changé de couleur : de brune elle est devenue verte.
Question
Mais qui, demandera-t-on, aura la volonté, l'énergie et la capacité de mener ce programme de manière ferme, sans état d'âme et avec la vision et la fermeté d'un véritable dirigeant politique ?
Je réponds ici très clairement à cette question : moi, Renaud Bouchard.
La France comme l'Europe ont un urgent besoin de dirigeants qui doivent cesser de jouer les tartuffes et de se voiler la face en jouant contre les intérêts de leur pays qu'ils détestent : la France. Ils doivent la vérité aux Français. À tous les Français. Y compris à leurs compatriotes de confession musulmane qui aiment la France, ont choisi de s’intégrer sincèrement, l'ont prouvé et le prouvent en vivant normalement.
Quant aux autres, les acteurs, zélateurs et suppôts d'un islam barbare cristallisant un monde cruel et ténébreux, leur place n'est nulle part, et pour commencer ni en France, ni en Europe.
Ces ennemis, car ce sont des ennemis, nos ennemis, l'Ennemi, ont le choix entre le départ volontaire ou contraint. Il y va de la paix civile de la France, de l'Europe et du Continent.
Nous sommes la France. Nous sommes l'Europe, riche du génie et de la puissance de ses 500 millions d'habitants, entité politique, économique, humaine qui n'a que faire de ce qui prétend nous menacer et nous attaquer au nom d'une prétendue religion d'amour et de paix dont on voit les horreurs au nom de ses sectarismes qui nous sont essentiellement et fondamentalement étrangers.
Conclusion
Prenez le temps de lire cette remarquable déclaration de M. Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie, aux questions des parlementaires de son pays. Le document est en date du 16 novembre 2015. Il pose des questions auxquelles il apporte des réponses très précises.
« Je ne suis moi-même pas sûr qu’il soit correct que je réponde aux questions, déclare M.Orbán. Le moment actuel est particulièrement grave, et le deuil nous invite encore à une certaine réserve. Dans le même temps, nous ne pouvons pas attendre, parce que nous ne savons pas si, en cas d’inaction de notre part, tout ce qui s’est passé vendredi dernier ne se représentera pas un jour ou l’autre. Il est donc tout de même préférable de parler et ne pas se limiter au deuil.
C’est pourquoi je voudrais répondre d’abord à la réflexion de M. le député Schiffer (président du groupe du parti vert LMP, NdT). J’ai pu observer que lorsque l’on se trouve face à un grand problème, il existe un réflexe – que je pourrais qualifier, si vous le permettez, de mauvais réflexe – qui consiste à considérer que dans le monde moderne tout est interdépendant, que le problème est donc global, et s’il est global, alors on ne peut le résoudre que globalement, que dans cette globalité nous ne représentons qu’un élément, et tant qu’il n’y a pas d’accord au niveau de l’union ou au niveau du globe tout entier, eh bien nous n’avons pas grand’chose à faire. Je voudrais déclarer ici qu’il ne faut pas que la référence à la globalisation ait pour conséquence, dans nos débats, de nous faire prendre simplement acte que nous n’avons rien de spécial à faire, et que nous n’avons qu’à attendre la naissance d’une solution commune.
C’est pourtant ce que nous avons fait dans l’Union européenne, depuis le premier attentat de Paris jusqu’à notre décision d’élever une barrière à la frontière hongroise. Nous nous sommes réunis, nous avons cherché des solutions communes, tout le monde disait que la solution ne pouvait être que commune, jusqu’au moment où nous avons osé faire remarquer que rien de commun n’était sorti de toutes ces rencontres. Chacun devenait donc obligé de faire ce qui lui incombait compte tenu de ses moyens, de ses capacités, de sa situation et des obligations qui en découlaient. C’est ce qu’a fait la Hongrie. C’est pourquoi, tout en acceptant votre raisonnement selon lequel le défi est par nature global, je pose la question de savoir où est notre place dans cette crise globale, quelles sont les obligations qui s’imposent à nous compte tenu de cette place, et j’affirme que notre devoir est d’exécuter ces obligations. Ce que les Hongrois peuvent faire hic et nunc doit être fait. C’est cette conviction qui guide l’action du gouvernement hongrois.
La seconde réflexion était également intéressante, qui consistait à dire que les services de renseignement doivent collaborer entre eux. Je n’en doute pas une seule seconde, mais je voudrais faire observer que la situation actuelle n’est pas le résultat du manque de collaboration entre les services de renseignement. Tout le monde l’avait déjà dit il y a des mois – comme je l’ai rappelé dans mon intervention liminaire –, il n’y avait aucun responsable de sécurité ou du renseignement en Europe – y compris les services hongrois, y compris les services allemands –, il n’y avait pas un seul chef de la police en Europe qui n’avait pas dit qu’il ne s’agissait pas de savoir s’il y aurait des actes terroristes, mais bien de savoir où et quand il y en aurait. Car il ne peut y avoir d’autre conséquence à tout ce qui arrive : c’était évident. Nous ne pouvons pas nous dédouaner, aucun responsable européen ne peut se dédouaner en disant qu’il n’était pas informé, parce les événements, les problèmes sont la conséquence nécessaire de la nature même de la migration, de l’arrivée massive, sans aucun contrôle ni maîtrise, d’hommes et de femmes provenant de zones de guerre dans notre monde pacifique. Pourquoi, que pensions-nous qui allait se passer, Mesdames et Messieurs ? Par conséquent, en appelant de nos vœux la collaboration des services de police, de renseignement, de contrôle des frontières, ne nous berçons-nous pas nous-mêmes d’illusions, en nous faisant croire que c’est cela qui avait manqué pour écarter le danger ?
J’ai aussi entendu dire que la Hongrie est elle aussi « responsable ». Je pense que la Hongrie est certainement responsable de beaucoup de choses, et je serai bien le dernier à affirmer que nous serions irréprochables, et je serai bien le dernier à dire que nous sommes irréprochables maintenant, alors que nous ne l’avons jamais été. Nous autres Hongrois sommes parfaitement conscients de nos responsabilités historiques, et nous sommes parfaitement conscients de nos capacités – pas seulement de nos vertus, mais aussi de nos carences –, mais je pose la question : est-ce vraiment dans la situation d’aujourd’hui, où nous avons été, à mes yeux, le seul pays qui a fait ce qu’il fallait et l’a fait à temps, est-ce vraiment maintenant que nous devons rechercher notre « responsabilité » ? Quel drôle de réflexe d’auto-détestation ! Pourquoi nous détesterions-nous ? Je ne prétends pas que l’opposition fasse notre éloge. Je ne prétends pas qu’elle déclare qu’il y a un gouvernement au sein de l’Europe qui a dit : retroussons nos manches et prenons la chose au sérieux. Je ne le prétends pas, parce que cela serait contraire à la nature de la politique partisane, mais tout de même : affirmer du côté de l’opposition que la Hongrie a une responsabilité dans ce qui se passe… Mais pourquoi détesterions-nous à ce point les Hongrois ? Nous-mêmes ? Quelle en est la raison ? Quelle en est la raison ? A ce stade, je suggère que compte tenu de la gravité de la situation, nous nous efforcions de pratiquer ensemble la vertu de la modération.
Je suis reconnaissant au représentant du Jobbik (parti d’extrême-droite, NdT) d’avoir rappelé que la sécurité n’est pas une question de politique partisane. Nous sommes tous d’accord là-dessus dans les bancs du gouvernement. Nous allons rechercher les possibilités de collaboration qui en découlent, lorsque ce sera nécessaire. Je voudrais me limiter à déclarer ici, maintenant, que le gouvernement hongrois prendra position de la manière la plus déterminée à la fois contre les entrées imposées – donc contre les quotas – et contre les renvois. Je voudrais faire savoir à tous les citoyens hongrois qu’ici, tant que ce gouvernement sera en place, il n’y aura ni quotas, ni renvois.
J’ai trouvé intéressante et précieuse la remarque du Parti Chrétien Démocrate (allié du Fidesz au parlement et dans le gouvernement, NdT) parce que – pas maintenant, parce que tout ce qui s’est passé est encore trop proche, mais un jour – il faudra aborder la question évoquée par M. le Député, et qui est la suivante : il ne s’agit pas de se demander ce qu’il adviendra de l’Union européenne – ce qui est évidemment aussi une question majeure –, mais de savoir ce qu’il adviendra de la civilisation européenne tout court. Cette réflexion nous ouvre sans aucun doute un horizon bien plus large. Il faudra parler – pas maintenant, mais un jour – de ce que sera devenue notre civilisation européenne au milieu et à la fin du XXI° siècle si cela continue comme cela. Et si nous lions cette question à celle des migrations, nous devons nous poser la question de savoir si une civilisation, quelle qu’elle soit, est capable ou non de subsister si les hommes et les femmes qui l’ont fait naître sont remplacés par d’autres. J’invite ceux que la réponse intéresse à étudier l’histoire des Etats-Unis d’Amérique. Mais c’est un autre débat, remettons-le à plus tard.
Mais permettez-moi, en revanche, de citer ici la phrase du président du groupe du Parti Socialiste, selon lequel ce sont les terroristes qui sont responsables du terrorisme. Je ne vois pas qui pourrait contester ici la justesse de cette affirmation. Sauf que cette question, ainsi posée, ne tient pas toute seule, elle est bancale, parce qu’il lui en manque une seconde : bien sûr, les responsables des actes terroristes sont les terroristes eux-mêmes, mais qui est responsable de notre protection ? Nous-mêmes, bien sûr ! Par conséquent, tout ce qui permet de minimiser le risque terroriste : la prévention, la dissuasion, la prévision, tout ce qu’il est possible de faire pour réduire le risque, tout cela relève de notre responsabilité. Et ceux qui, non contents de dire oui à l’immigration, sont même allés jusqu’à assurer le transport des migrants depuis les zones de guerre, ces dirigeants-là n’ont pas tout fait de ce que la protection des citoyens de l’Europe aurait exigé. C’est cela, la vérité.
Je sais que nous sommes encore proches de la période de deuil, et parler de responsabilité, surtout lorsqu’on a le sentiment de ne pas être concernés, n’est peut-être pas décent, mais cette question doit être posée tôt ou tard. Nous devons nous poser la question de savoir si ceux qui les ont amenés – car on ne les a pas laissés venir, je voudrais le répéter une nouvelle fois : les migrants aujourd’hui ne « viennent » pas en Europe, c’est nous qui envoyons des moyens de transport pour aller les chercher. Nous n’obligeons pas les Grecs à respecter la Convention, les migrants arrivent chez eux, puis nous envoyons des moyens de transport, et le seul débat en cours au sein de l’Union européenne est celui de savoir comment nous pourrions leur assurer les conditions de voyage les plus sûres et les plus humaines, alors que nous ne savons même pas si ceux que nous transportons ainsi ne sont pas les terroristes qui passent ensuite à l’acte à Paris. Je pense donc que nous devons, avec sang-froid et modération, nous poser la question de savoir si les dirigeants de l’Europe ont bien fait tout ce qui était en leur pouvoir pour assurer la sécurité des citoyens européens, même s’ils ne sont évidemment pas responsables eux-mêmes des actes terroristes. Comme l’a bien dit le représentant du Parti Socialiste, ce sont les terroristes qui sont responsables de leurs actes. Mais cela ne veut pas dire que notre propre responsabilité soit nulle. Nous devrons en reparler plus tard.
Mais il y a ici un autre problème plus vaste, M. le Député, que votre intervention a peut-être mis en évidence : avons-nous affaire à un accident, c’est-à-dire tout ce qui s’est passé n’est-il qu’un dysfonctionnement, un événement exceptionnel, ou s’agit-il d’un défaut systémique ? En d’autres termes, n’est-il pas question ici – et cela non plus, je ne pense pas que nous puissions en débattre aujourd’hui, je ne veux pas employer ici de catégorisations idéologiques, parce que cela orienterait le débat dans une mauvaise direction – du fait suivant : la réflexion idéologique – qui a d’ailleurs toujours caractérisé le monde intellectuel européen – et les intellectuels européens ont toujours manifesté une forte et claire exigence de participer à la politique européenne et y ont fait entrer l’idéologie, reléguant au second plan les lois du pragmatisme et du bon sens. Ne devons-nous donc pas nous demander si cette approche n’a pas pris une place trop grande dans la politique européenne, et si une sorte de tendance suicidaire ne nous a pas saisis ? Car comment peut-on appeler autrement – je me répète, et vous prie de m’excuser si je vous ennuie – une situation où nous nous trouvons en guerre avec la Syrie, plus précisément des puissances européennes, des Etats-membres de l’Union européenne sont en guerre avec le gouvernement syrien, nous exécutons des opérations militaires sur le territoire irakien, nous exécutons des opérations militaires en Afghanistan, et nous faisons entrer nous-mêmes dans nos pays pacifiques, depuis ces zones de conflit, des masses d’individus sans contrôle, sans identification, sans savoir qui ils sont, s’ils ont déjà manié les armes, s’ils ont déjà tué, s’ils sont membres d’une organisation terroriste quelconque, s’ils sont formés, sans que nous sachions rien de tout cela ?! Comment l’appeler autrement : c’est une faute systémique. Une faute comme celle-là, on n’a pas le droit de la commettre, ce n’est pas une simple erreur, ce n’est pas une simple mauvaise décision. Et si c’est bien à un raisonnement fondamentalement faussé que nous avons affaire, et si nous abordons la question avec notre propre logique systémique, nous nous retrouvons inhibés face aux mesures à prendre contre cette menace. C’est pour cela que j’ai dit qu’à mes yeux une nouvelle politique européenne est nécessaire. Il ne s’agit pas de réparer le défaut par un meilleur échange d’informations, c’est tout notre mode de réflexion sur notre vie et sur notre avenir que nous devons changer. En clair : nous avons besoin d’une autre politique, parce qu’à défaut nous ne pourrons pas nous protéger nous-mêmes, et les tendances suicidaires de « l’intellectualisme » européen prendront le pas sur nous.
Bien entendu, je ne voudrais pas insister excessivement là-dessus, parce que je reconnais que la gauche européenne, y compris la gauche hongroise, a aussi raison quand elle dit qu’il n’y a pas de politique sans une certaine fraîcheur d’esprit, sans innovation intellectuelle, et il n’y a d’ailleurs pas non plus d’existence digne et productive sans ce type d’alimentation spirituelle. Mais l’Europe doit savoir que ce n’est pas la première fois qu’elle commet une faute. Si la politique européenne n’est pas assez forte, la voie s’ouvre à certaines tendances idéologiques, des idées folles font leur apparition sur le continent. Cela s’est déjà produit, ce n’est pas la première fois que nous y sommes confrontés. Cela s’est produit lorsque l’on a pensé – essentiellement des intellectuels européens – qu’il est possible de classer les Européens par ordre de race. Puis il est arrivé ce que nous savons : le national-socialisme et les théories racistes. Ensuite, de doctes Européens ont pensé que le bien suprême est l’égalité de tous les hommes. Cela a produit l’homo sovieticus et le stalinisme. Et aujourd’hui, certains pensent que nous serons pleinement heureux, que la vie sera belle en Europe si l’on supprime, si l’on « débranche » les Etats-nations. C’est là une idée au moins aussi folle que les précédentes. C’est pourquoi nous devons rester résolument attachés à l’Europe des nations et à une Union européenne organisée sur une base nationale. C’est notre mission, et c’est cette tâche que nous devrons accomplir dans les temps à venir. »
Sources :
H.M. Enzesberger. Le perdant radical, essai sur les hommes de la terreur. Gallimard. 2006.
Pierre Manent, Situation de la France, Desclée de Brouwer, 2015. Lire à ce propos les remarquables notices de Pierre Le Vigan sous http://www.breizh-info.com/2015/10/19/32880/situation-de-la-france-sur-un-livre-de-pierre-manent et Simone Manon sous http://www.philolog.fr/pierre-manent-situation-de-la-france/
Bernard Bruneteau, L’islamisme est-il un nouveau totalitarisme ?Commentaire, 2015/4 -Numéro 152, Hiver 2015, pp.795 à 800.
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