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Accueil du site > Actualités > Société > France, Europe, attentats islamistes et immigration incontrôlée. (...)

France, Europe, attentats islamistes et immigration incontrôlée. L’urgence d’agir contre l’Ennemi

En dépit de la situation dans laquelle l'invasion et la trahison ont jeté notre pays, il est d'importance vitale que la France participe à la grande bataille d'Europe avec toutes les forces dont elle dispose (De Gaulle, Mém. Guerre, 1956, p. 579)

 

Est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle (Carl Schmitt, Théologie politique, 1922, 1969, Paris, Gallimard, 1988. p. 15)

 

Qui puis-je donc reconnaître enfin comme mon ennemi ? Manifestement celui-là seul qui me met en question. En tant que je le reconnais comme mon ennemi, je reconnais qu’il me met en question. Mais qui peut véritablement me mettre en question ? Il n’y a que moi-même. […] « L’ennemi est la figure de ma propre question. » (Carl Schmitt, Ex Captivitate Salus)

 

L’ennemi, ce ne peut être qu’un ensemble d’individus groupés, affrontant un ensemble de même nature et engagé dans une lutte pour le moins virtuelle, c’est-à-dire effectivement possible. L’ennemi ne saurait être qu’un ennemi public, parce que tout ce qui est relatif à une collectivité, et particulièrement à un peuple tout entier, devient de ce fait affaire publique. (Carl Schmitt, La Notion de politique. Théorie du partisan, trad. Marie-Louise Steinhauser, Paris, Flammarion, « Champs », 1992, p.67)

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Reconquista. Francisco Riva. Bataille de Las Navas de Tolosa

 D'où vient cette tendance suicidaire à ne pas voir la réalité des faits, à en dénier l'existence même alors que tout montre que les erreurs systématiques débouchent sur des échecs inéluctables ? Fort heureusement, il y a des gens qui disent non à cette idéologie irénique, cette xénophilie imbécile et irresponsable, cette folie du métissage et de l'abdication de son propre être, de sa propre civilisation, de sa propre identité personnelle, nationale, de son propre pays au profit de l'altérité sans nuance. Ceci s'explique parfaitement par la disparition de toute culture, de toute connaissance comme de toute conscience de ce que l'on est, de ce que l'on a été et de ce pourquoi il faut continuer à se battre quotidiennement pour défendre ce que nous avons été, sommes et serons, faute de disparaître à très brève échéance et de manière brutale dans une purée indistincte de n'importe quoi ou un embrasement général. Encore faudrait-il que la France et l'Europe se dotent enfin de dirigeants solides, courageux, volontaires et fiables, dont l'autorité et le pouvoir sont incontestables.

 On ne peut pas, on ne peut plus attendre, discuter et encore discuter sans fin, car à un moment donné vient qu'on agit. Dès lors le problème du temps, du moment, de l'actualité, de l'urgence, est un problème pratique qui signifie très simplement qu'il n'y a plus de prolongation à l'infini d'une situation qui, faute de réaction de votre part, met en péril votre propre être et votre propre avenir. L'Ennemi étant parfaitement identifié, il faut donc agir et l'éliminer puisque tel est son propre but à notre encontre.

 

 Quel contraste entre la déclaration ferme du Premier ministre polonais Mme Beata Szydlo, en réaction aux attentats de Bruxelles, refusant d'accueillir des migrants sur son sol dans le cadre du programme de répartition de l'UE, et celle de Mme Mogherini, chef de la diplomatie de l'Union Européenne (!), éclatant en larmes lors d'une conférence de presse tenue à Amman en Jordanie ce même 22 mars 2016, donnant ainsi la très exacte image d'une Europe dont la faiblesse le dispute à l'incompétence !

https://fr.sputniknews.com/international/201603241023631691-pologne-migrants-accueil-refus/

http://www.onenewspage.com/video/20160322/4099416/EU-foreign-policy-chief-Mogherini-weeps-over-Brussels.htm

 

 On rappellera que c'est la même Mme Mogherini qui déclarait le 25 février 2015 que « l'UE est une superpuissance dotée de tous les outils nécessaires pour traiter les crises mondiales les plus dangereuses ». On voit ce qu'il en est effectivement aujourd'hui avec l'odalisque allemande qui fait les yeux doux au Sultan, la religieuse italienne novice victime d'une bouffée d'émotion, la Commission européenne perdue dans ses compromissions atlantistes et le Culbuto français fasciné par le renouvellement de son quinquennat et le deuxième et définitif naufrage de la SFIO.

http://www.euractiv.com/section/global-europe/news/mogherini-the-eu-is-a-superpower/

 

 Imagine-t-on un seul instant une Margaret Thatcher en pleurs allant chercher réconfort dans les bras de M. Nasser Judeh, le ministre des affaires étrangères jordanien ?

 

 Quel contraste encore avec les propos du ministre russe des Affaires étrangères, M.Sergueï Lavrov, déclarant que l'Union européenne doit arrêter ses "jeux géopolitiques" et s'unir avec la Russie dans la lutte contre les "terroristes". "J'espère vraiment, a déclaré M.Lavrov à l'occasion d'entretiens avec son homologue allemand M.Frank-Walter Steinmeier, que les Européens mettront de côté les jeux géopolitiques et s'uniront (avec la Russie) pour ne pas permettre aux terroristes de prendre le contrôle de notre continent commun".

http://www.worldbulletin.net/russia/170791/lavrov-urges-europe-to-drop-geopolitical-games-after-brussels

 

 Bravo et puissiez-vous être entendu, M. Lavrov ! Honte à vous et puissiez-vous remettre votre démission, Mme Mogherini !

 

 Des mesures biométriques et des contrôles informatiques croisés imposés à chaque citoyen européen pour tous les actes de la vie civile, dans nos pays, dans nos villes devenues « villes ouvertes », face à plusieurs centaines de milliers de personnes d'origine douteuse, parmi lesquels des violeurs (« rapefugees ») et des populations à la sexualité problématique que l'on nous imposerait d'accueillir, respecter, intégrer ? Plusieurs millions venus et encore à venir se « réfugier » définitivement en Europe, le tout sans aucun contrôle d'identité préalable ? Plusieurs millions d'envahisseurs déjà « installés » et prêts, telles des « Cinquièmes Colonnes », à leur prêter main-forte ? En attendant pour l'été 2016 les 800 000 prochains arrivants déjà arrivés sur les rives de la Libye ou ceux prêts à fuir une Tunisie victime d'un délabrement économique dramatique ? Une capitulation sous forme de reddition assortie d'une rançon de 6 milliards d'Euros – cet jizya, ce tribut sous forme d'extorsion - offrant à la Turquie dès Juin 2016, sans visa, l'invasion dans « l'Espace Schengen » - « l'Open-Bar européen », devrait-on dire -, de 80 millions de musulmans provenant d'un pays lui-même en guerre civile ouverte contre sa minorité Kurde  ? Et nous serions condamnés à attendre que se produise le prochain attentat en écoutant les pleureuses politiques s'interdire de nommer l'ennemi et s'interroger sur toutes les solutions possibles en évitant soigneusement les seules qui incombent : l'interdiction absolue de toute immigration non contrôlée, l'éradication et l'expulsion de tout ce qui contribue et ressemble de près ou de loin à l'islamisation de l'Europe ?

 

I-Dangers.

 Ce qu'a parfaitement compris la Russie et qu'une population européenne se refuse à admettre malgré les sèvères piqûres de rappel administrées à doses de cheval par la succession accrue d'attentats sanglants est pourtant très simple à saisir. Nous devons faire face à trois dangers  :

 

- Premier danger, un ennemi en apparence implacable que nous avons laissé croître, cet Etat islamique que la puissance militaire européenne aurait pu, aurait dû et pourrait écraser si elle n'était pas paralysée par la tare intellectuelle et psychologique du politiquement correct qui refuse de désigner l'ennemi sous son véritable nom et de le frapper au berceau, un ennemi qui s'est emparé d'un immense territoire géographique et mental (le califat, du Golfe à l'Océan), un ennemi pourtant loin d'être invincible comme l'a prouvé la Russie, l'Europe étant pour sa part engluée dans des compromissions et des alliances sans avenir avec des pétromonarchies médiévales et empêchée d'agir par la soumission de ses dirigeants à des intérêts atlantistes qui ne sont pas les siens et lui aliènent à son détriment des intérêts européens propres comme des intérêts communs évidents avec sa cousine russe.

http://theantimedia.org/new-eye-opening-documentary-completely-exposes-barbaric-saudi-regime/

 

- Deuxième danger, la porte ouverte à un ennemi intérieur prospérant sous forme de véritables champs de mines et de trous noirs territoriaux que constituent la multiplication d'enclaves ethniques, religieuses, sociales, qui trouvent leur carburant dans les fantasmes conjugués du multiculturalisme, du métissage généralisé, de la « mixité sociale », de l'abolition des frontières, du relativisme général apporté à toutes formes de lois et d'institutions, débouchant sur l'affaiblissement des cohésions nationales, l'anomie généralisée et la voyoucratie rampante.

https://www.youtube.com/watch?v=MvjXueY6A8c

 

-Troisième danger, enfin, les agissements auxquels il faut mettre fin de traîtres aux Etats-nations, ces pseudo-dirigeants apprentis-sorciers générateurs de catastrophes qu'ils ne maîtrisent pas ou plus (cf. l'ouverture unilatérale de l'Europe aux « réfugiés-demandeurs d'asile-immigrants économiques »), incapables d'exercer utilement les fonctions auxquelles ils ont été soit élus (présidence de la République) ou qu'ils se sont arrogées en se cooptant (Grèce, TAFTA etc.)

 Pareille attitude face à une multiplicité d'événements pourtant identifiables grâce à une multiplicité de signaux faibles ne traduit rien d'autre qu'une immense incompétence avérée à tous les niveaux et en tout cas l'imposture que représente désormais le maintien au pouvoir de gens qui ont été incapables de prévoir quoique ce soit et sont aujourd'hui débordés par une situation qui les dépasse.

http://www.lcp.fr/la-politique-en-video/au-bataclan-les-militaires-navaient-pas-dordre-pour-intervenir

 

 Pour être honnête, ce ne sont pas les 12 attentats déjoués par la Police (malgré le courage et le succès que représentent ces opérations) que peuvent sérieusement contrebalancer les rodomontades et campagnes contre le racisme en évitant à tout prix de nommer l'ennemi que représente la peste islamique qui s'est installée en centaines de cellules dormantes prêtes à s'activer dans tous les points noirs, ces « territoires perdus de la République » (mesure-t-on au moins l'incongruité du concept ?) abandonnés par ignorance, complaisance et soumission. Quartiers, sinon villes, devenus à part entière de véritabes médinas fonctionnant de la manière la plus opaque qui soit en islamistans nourris par l'économie de la drogue et des trafics illicites, etc.), zones dites de « non-droit » (sauf celui d'une charia revisitée sous la forme d'une délinquance criminelle) dans lesquelles toute autre partie étrangère (Police, pompiers, services de santé) est implicitement mais officiellement considérée « off-limits » et en tout cas « persona non grata ». Il faut lire les documents ci-après, bien plus froidement réalistes que les discours déconnectés de la réalité et les analyses indigentes de cette compassion médiatique dont nous abreuvent au lendemain de chaque attentat journaux, chaînes de radio et de télévision à coup de titres racoleurs.

http://soufangroup.com/wp-content/uploads/2015/12/TSG_ForeignFightersUpdate1.pdf

http://soufangroup.com/tsg-intelbrief-brussels-and-the-difficulties-in-connecting-the-dots/

 

 La mesure est en effet désormais comble de ces mantras à base de « Nous sommes Charlie, Bruxelles etc. », les sempiternels sanglots et « hommages à petites chandelles », les bouquets de fleurs, les « Not-in-my-name ! » sous forme de pancartes brandies par des jeunes filles voilées (cherchez l'erreur), les « Plus jamais ça ! », les illuminations de monuments portant hommage aux couleurs des nations martyrisées, tous ces vœux renouvelés en faveur d'un « Vivre-ensemble » ou d'une « identité heureuse » telle celle prônée par M . Juppé avec des populations musulmanes qui ont largement montré qu'elles n'avaient aucune intention de vivre avec leurs pays hôtes. On ne saurait non plus oublier les prises de position hostiles aux « populismes » et aux « affreux » Trump et Poutine qui, eux, ont parfaitement compris qu'il fallait utiliser les moyens adéquats pour rappeler l'impérieuse obligation d'éradiquer sans état d'âme les métastases d'un cancer incarné dans une criminalité ethnico-religieuse dont l'horizon n'est qu'une eschatologie de mort et d'Apocalypse conduite pour la plus grande assomption mortifère qui soit d'une religion dévoyée.

 

 Le carnage qui s'est produit à Bruxelles se reproduira demain, dans dix jours ou trois mois, peut-être de la même manière, mais en tout cas subite, spectaculaire, irréversible. On vient ainsi de découvrir que les deux frères Bakraoui acteurs de l'attentat de l'aéroport de Bruxelles n'étaient autres que les individus qui avaient espionné les activités du directeur de programme et recherche du nucléaire belge.

 

 Devrons-nous attendre la confirmation de l'utilisation future d'une « bombe sale », un petit « Fukushima home-made », une petite « tchernobylisation-surprise » pour comprendre à quel point le danger est devenu réalité ?

http://www.zerohedge.com/news/2016-03-26/dirty-bomb-fears-rise-after-belgian-nuclear-guard-murdered-access-badge-stolen

 

 Et en France, a-t-on recueilli depuis 2014 plus de détails sur les 19 mystérieux vols de drones signalés à plusieurs reprises autour des installations nucléaires françaises ? Silence radio. Dans la même veine, quid des menaces à venir sur les cathédrales, les grands barrages, les ponts, les usines chimiques, les laboratoires aussi dangereux que le fameux laboratoire bactériologique civil Mérieux, établissement de « haut confinement » sis à Lyon, classé P4, « ultra sécurisé », où l'on travaille sur des virus aussi intéressants que la forme Ebola et dans lequel s'est pourtant introduit sans difficulté un SDF à la recherche d'un abri comme aurait pu le faire un exalté au nom de Dieu tout puissant ?

http://www.lalibre.be/actu/belgique/les-freres-el-bakraoui-visaient-nos-centrales-nucleaires-live-

56f37a6935702a22d5ad779b

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/05/quelles-menaces-les-drones-font-ils-peser-sur-les-centrales-nucleaires_4518449_3244.html

http://www.leprogres.fr/lyon/2016/03/22/le-sans-abri-rentre-au-p4-comme-dans-un-moulin

 Il se trouve que l'Europe n'a que faire des zélateurs, complices, « collabos » et champions du déni de réalité de ce paysage cauchemardesque auquel une incurie généralisée donne forme. http://www.lepoint.fr/societe/argenteuil-un-molenbeek-francais-le-maire-s-emporte-26-03-2016-2028156_23.php#

 

 On connaît l'approche de Nassim Nicholas Taleb dans Le cygne noir, essai dans lequel ce philosophe-économiste-financier montre que nous vivons habituellement dans le Médiocristan, « le pays de la moyenne » dans lequel l’avenir est une projection de ce qui a toujours été fait, tolérant au mieux des « inconnues connues » de faible ampleur autour de la ligne médiane plutôt que l'inconfort des incertitudes. Or, voilà que de temps en temps, explique-t-il, survient un « cygne noir », cette impossibilité devenue possible – croyance établie que tous les cygnes étaient blancs jusqu'à ce qu'on en découvre une espèce de couleur noire - un événement surprenant et surpuissant que nous ne voulions pas voir sinon imaginer et qui fait apparaître brièvement l’Extremistan, peuplé « d'inconnues inconnues » qui bouleversent nos habitudes. Incompétencistan, devrait-on dire. Nous y sommes.

 

Mais pour autant, bien que croissante, la puissance de l'imprévisible peut être largement surmontée par celle du prévisible, car face à cette débine générale à laquelle nous assistons et à laquelle des dirigeants tarés et pleutres, plus préoccupés de leurs petites combines électorales que de l'intérêt général, nous empêchent de remédier, il se trouve que nous disposons fort heureusement de tous les outils les plus efficaces qui soient pour réagir et « traiter » la question du fondamentalisme islamique et de son outil terroriste et neutraliser l'ensauvagement du monde.

http://inventin.lautre.net/livres/Le-Cygne-Noir-Taleb.pdf

http://www.confrontations.org/fr/nos-publications/a-lire-aussi/884-qle-cygne-noir-la-puissance-de-limprevisibleq-nassim-nicholas-taleb

 

II-Où en est-on ? Une situation critique.

 

 La différence est patente entre les discours du Premier ministre Hongrois Viktor Orbán et celui du Président de la République M. François Hollande, tous deux prononcés le 16 novembre 2015.

http://www.elysee.fr/declarations/article/discours-du-president-de-la-republique-devant-le-parlement-reuni-en-congres-3/

 

 L'un explique qu'il n'a pas attendu pour prendre les mesures et se donner les moyens de faire respecter la souveraineté de son pays tandis que l'autre, rempli d'envolées fracassantes, se résume à une bouillie de vœux pieux dont l'actualité montre qu'il n'en est rien sorti et qu'en réalité le Pouvoir est aussi désemparé le 22 mars 2016 qu'il l'était le 13 novembre 2015 alors que l'année avait déjà été riche en attentats criminels.

On retiendra simplement du discours présidentiel une phrase anodine qui dit toute l'action de l'Etat affaibli par ses représentants-mêmes : «  Il n’est pas concevable de transférer à l’autorité militaire des pouvoirs. Pourtant nous sommes en guerre. Mais cette guerre d’un autre type face à un adversaire nouveau appelle un régime constitutionnel permettant de gérer l’état de crise. »

Il ne s'agit pas de « gérer » l'état de crise mais de mener une guerre et de la gagner.

Cette mission représente dans certaines circonstances, comme celles que connaît actuellement notre pays, la France, notre Continent, l'Europe, l'essence et le rôle du Chef de l'Etat.

On ne saurait donc s'y dérober.

 Plutôt que de se cramponner à un pouvoir et à des prérogatives qu'il est incapable d'utiliser, le Chef de l'Etat, précisément parce qu'il est constitutionnellement le chef des armées, ne devrait pas craindre de confier à celles-ci et donc de transférer à l'autorité militaire le soin de rassurer, protéger et défendre une population dont la confiance lui est entièrement acquise.

M.François Hollande a estimé mardi 22 mars 2016 "qu'à travers les attentats de Bruxelles (commis le même jour) c'est toute l'Europe qui est frappée". L'Europe doit prendre "les dispositions indispensables face à la gravité de la menace", le président de la République soulignant que "la France qui a été elle-même attaquée en janvier et novembre dernier y prend toute sa part".

 On a vu ce qu'il en était. La réflexion et l'action présidentielles sont désormais d'autant plus ineptes et pathétiques qu'elles émanent d'un personnage que ses fonctions et les pouvoirs qui s'y attachent devraient – auraient dû –, comme tous ses collègues de la Commission, conduire à défendre l'Europe plutôt qu'à manifester complaisance et servilité envers la politique d'invasion démographique criminelle initiée par Mme A. Merkel. http://www.bruxelles2.eu/2016/03/25/reaction-europeenne-legere/

 

L'avant-veille, le 20 mars précédent, avec six « spots-choc » mettant en scène des agressions racistes ou antisémites, toutes imputables à de « vilains Blancs », le gouvernement de M. Manuel Valls a cru intelligent de lancer une campagne intitulée #TousUnisContrelaHaine pour « dénoncer les préjugés et provoquer une prise de conscience ». L'équivalent tout aussi naïf a aussi été mis en place en Belgique.

http://www.rfi.fr/france/20160321-tous-unis-contre-haine-campagne-anti-raciste-gouvernement,

https://youtu.be/UBMn9dRkf-o

 

Voilà bien un « Dièze/Hashtag » qui aura sans doute trouvé écho sur les réseaux sociaux en complétant l'annonce tonitruante du ministre de l'Intérieur M. Bernard Cazeneuve effectuée le 19 mars au sortir d'un Conseil de Défense (!) pour, commentant l'arrestation la veille à Bruxelles précisément du criminel Salah Abdeslam (impliqué dans les attentats parisiens du 13 novembre 2015), déclarer que cette arrestation était un "coup important porté à l'organisation terroriste Daech en Europe". Bien vu, l'Aveugle ! on a vu quelle avait été la réponse apportée à cette fanfaronnade : https://amaqagency.wordpress.com/2016/03/22/bombings-carried-out-by-islamic-state-fighters-hit-belgiums-capital-brussels/

 

 En France, les actes anti musulmans ont triplé en 2015 et cinq agressions à caractère xénophobe sont commises chaque jour, nous dit-on ; mais quid des actes anti-Français, anti-Belges, anti-Allemands, anti-Suédois et anti-Européens ? Cologne est déjà oublié. Mais sans doute doit-il s'agir d'une autre haine ou d'un autre ressentiment ? Il devient urgent de diffuser un clip #TousUnisContrel'Islam.

 S'agissant de lutter contre les préjugés (variété allotropique de ces cachets effervescents produits par les laboratoires pharmaceutiques Padamalgam-Fopastigmatizer) et de provoquer une prise de conscience, l'action gouvernementale française comme l'action européenne toute entière, peuvet donc largement mesurer leur inefficacité au miroir du coup-de-pouce d'une actualité spectaculaire que viennent de donner le carnage belge ou encore celui de Lahore, au Pakistan, dirigé contre des cibles chrétiennes.

 

 Quel temps perdu et quel dommage qu'il faille que d'autres bombes éclatent régulièrement pour nourrir impunément une « stratégie de la tension » et se rappeler au bon souvenir des consciences endormies !

 Un bref coup de projecteur sur quelques événements d'ordre criminel évoquera, en France mais donc aussi en Europe, une sinistre chronologie imputable à 26 très vilains prétendus « compatriotes », 26 « chances pour la France » que notre pays n'a sans doute pas su saisir, 26 traîtres à leur pays, 26 « Français de papier », 26 auteurs d’attentats sanglants perpétrés en France depuis 20 ans par MM. Khaled Kelkal, Boualem Bonsai, Karim Boussa, Abdelkader Bouhadjar, Abdelkader Mameri, Main Ait Ali Belkacem, Nasserine Slimani, Rachid Ramda, Safe Bourada (1995, Mohamed Merah (2012), Abdelkarim Dekhar (2013), Mehdi Nemmouche, Bilal Nzohabonayo (2014), Chérif Kouachi, Saïd Kouachi, Amedy Coulibaly, Sid Ahmed Ghlam, Yassin Salhi, Ayoub El-Khazzani, Abdel Hamid Abaaoud, Ahmad Al Mohammad, Samy Amimour, Omar Ismaïl Mostefaï, Salah Abdeslam, Brahim Abdeslam, Bilal Hadfi (2015).

 Face à cette incroyable liste de tueurs, pas d’amalgame, n'est-ce pas ? Surtout pas avec le binôme des frères Khalid et Brahim El Bakraoui identifiés comme co-auteurs des attentats de Bruxelles (2016) : 28 morts et 340 blessés. Ou encore avec M. Reda Kriket et la cellule terroriste d'Argenteuil ou la nébuleuse en cours d'identification.

"Nous gagnerons la guerre contre le terrorisme !", a encore déclaré M. Cazeneuve. Certes, M. le ministre, mais permettez-moi de vous expliquer de quelle manière en vous rappelant pour commencer une évidence qui a probablement dû vous échapper.

 Comme l'explique R. Skidelsky, professeur émérite d'économie politique à l'université de Warwick, « le terrorisme ne constitue pas en lui-même une menace existentielle. La gravité réside davantage dans l’effondrement des structures de l’Etat au sein de nombreux pays dont sont issus les terroristes. » Il faudrait rajouter, pour être exact, que le terrorisme naît, demeure et ne prospére que s'il ne rencontre rien qui soit susceptible de lui résister ; il se nourrit de la faiblesse et de la peur qu'il inspire à ses adversaires.Il trouve aussi sa force dans la faiblesse des Etats hôtes ou cibles, la cécité et la lâcheté de populations qui multiplient alors les excuses pour en minimiser ou en ignorer l'existence et la menace qu'il représente.

 

 En cela il ne représente rien d'autre, jusqu 'à un certain point, que la complaisance dont on l'entoure. En veut-on une démonstration a contrario ? Elle nous est apportée par cette nouvelle version modernisée de « l'art opératif » qui nourrit la chose militaire en Russie, ce pays ayant montré qu'avec un peu de stratégie, de technologie (une aviation performante) et de volonté on pouvait « faire le ménage » en Syrie, réalisant en moins de six mois ce qu'une prétendue « coalition » de 34 pays menée par les USA n'a pu et surtout voulu faire en quatre ans, anéantissant en boules de feu les camions-citernes servant au pillage d'hydrocarbures, enrayant les trafics criminels et tarissant de facto la source financière de la maffia turco-pseudo-état islamique.

http://www.lesechos.fr/18/11/2015/lesechos.fr/021489761238_le-terrorisme-islamiste—miroir-du-declin-de-l-occident.htm

http://www.challenges.fr/monde/moyen-orient/20160323.CHA6608/l-etat-islamique-ou-l-agression-exterieure-permanente.html?xtor=RSS-22

 

 La pratique rigoriste de l’islam ne cesse de se répandre.

Certes, aucune statistique ethnique (interdite) ou aucun sondage (inconvenant) n’est là pour confirmer ce qui saute désormais aux yeux en déambulant dans les rues de nos villes : le repli et les revendications identitaires jouent à plein, mi-mode, mi-défi, traduisant en tout cas une provocation incontestable et un rejet de la législation républicaine.

 

 Si la République ne prend pas le taureau par les cornes en réaffirmant une laïcité stricte dans tous les services publics, en durcissant le droit du sol, celui du regroupement familial et les règles d’attribution des aides publiques, en enquêtant sur les nationalités, religions, groupes ethniques qui la composent pour savoir très exactement qui habite, séjourne, vit et travaille légalement http://www.78actu.fr/l-agence-d-interim-occupee-par-des-sans-papiers_34382/en France comme en Europe, la contre-société déjà très avancée et très virulente qui se crée sous nos yeux et qu’une majorité de politiques se refuse à voir croître et agir à notre encontre nous conduira à l'amplification d'une réalité qui porte un nom simple : la triple guerre civile, ethnique et religieuse issue d'un processus généralisé de libanisation et de kosovarisation du pays.
http://www.atlantico.fr/rdv/chroniques-pot-aux-roses/tousuniscontreledeni-campagne-gouvernementale-contre-racisme-que-ne-verrez-jamais-chroniques-pot-aux-roses-serge-federbusch-2635341.html#8JBZAJd3u6mc5gcs.99

 

III- Faire exploser les champs de mines tout en étouffant l'insurrection

 

 Si « la guerre est loin d’être l’objectif, la fin, voire la substance du politique », elle constitue « cette hypothèse, cette réalité éventuelle qui gouverne selon son mode propre la pensée et l’action des hommes, déterminant de la sorte un comportement spécifiquement politique  » écrit encore C. Schmitt. (Carl Schmitt, La Notion de politique. Théorie du partisan, trad. Marie-Louise Steinhauser, Paris, Flammarion, « Champs », 1992).

 Voici pourquoi les lignes qui suivent concernent très précisément les mesures de contre-insurrection d'une guerilla urbaine déjà ouverte qu'il faut sans plus tarder étouffer tant qu'il en est encore temps. Plus efficace que la politique de la « tondeuse » utilisée en Israël, http://lphinfo.com/2016/03/24/bruxelles-un-jour-dans-la-guerre-jean-dominique-merchet/ la technique ici préconisée rejoint une version aboutie de l'insurrection insidieuse dont on s'attache à déterrer et couper les racines et rhizomes avant même qu'ils ne puissent continuer leur prolifération en milieu urbain.

 Ces propos ne devraient pas surprendre dans la mesure où, aux yeux des spécialistes, ils décrivent la mise en œuvre de techniques qui pourraient aisément utiliser l'amateurisme et la stupidité d'un adversaire qui par essence manque de l'intelligence élémentaire pour s'affranchir de technologies dont il est friand et qui permettent de le pister sans difficulté et de le paralyser sans peine (réseaux sociaux, modes de fonctionnement, vénalité, etc.)

 S'agissant pour le moment en France et en Europe de prémices de guerillas urbaines dans des quartiers et villes où l'ennemi réside, « travaille » et sait pouvoir trouver les complicités ethniques, religieuses et sociales sans lesquelles sa survie est à court terme problématique, tous éléments qui constituent paradoxalement un avantage exceptionnel pour des forces armées qui n'attendent qu'un feu vert et des instructions explicites d'un véritable pouvoir politique pour agir efficacement, la reprise en main d'une situation pour l'heure plus spectaculaire qu'autre chose demeure possible.

 L’initiative crée la sécurité. Si l’adversaire ne sait jamais d’où, quand et comment va venir la menace, il devient alors beaucoup moins dangereux. Autrement dit, la prise de risques mesurée peut faire diminuer la menace globale. Nourri des réflexions de professionnels aguerris tels que ceux du C.E. A. de Féligonde et du général Guy Hubin, il est dès à présent possible de déterminer déjà à l'échelle de la France, mais aussi en conjonction avec les autres membres de l'UE qui en verront immédiatement l'avantage, les principes actifs d'une stratégie d'éradication et d'assainissement des acteurs qui génèrent et contribuent aux désordres et agressions qui frappent le pays et l'Europe.

 Partant du constat que c’est sans doute notre prédictibilité qui est notre principal ennemi, il devient essentiel de maintenir l’adversaire dans une incertitude constante, de gêner ses mouvements, bouleverser ses habitudes, l'empêcher de vivre. Devenir imprévisible devient un impératif et contribue indirectement à la protection des unités. C’est donc la mobilité, le renouvellement constant des itinéraires de patrouille, les coups donnés sans prévenir qui constituent la meilleure réponse aux risques d’embuscade ou d’attaque. Il est ainsi convenu que les unités déployées ne créent aucun point de stationnement fixe à l’intérieur des zone sensibles.

 Etre présent dans la zone en bougeant de manière imprévisible permet également de disposer d’un élément réactif capable d’intervenir sur des insurgés ou délinquants potentiels détectés à l’intérieur et de fournir un appui à des éléments extérieurs.

 Les zones à assainir - quartiers, localités essentiellement urbaines - devront être surveillése en permanence par une superposition de capteurs aux capacités diverses et situés pour totalité sur les emprises. Nous avons tout ce qu'il faut pour cela. Si nous sommes en mesure de pouvoir observer, nous restons cependant extrêmement contraints en termes de capacité d’intervention dans des délais brefs. Compte tenu du caractère fugace et opportuniste, il est illusoire de penser qu’une unité trop éloignée puisse intervenir de manière quasi immédiate sur un objectif repéré. Disposer d’un élément mobile prépositionné permet incontestablement de gagner en réactivité et en exploitation d’opportunité, d'où le retour des casernements en centre-ville et en banlieues pour des interventions immédiates et pour offrir une réelle visibilité en matière de sécurité et de protection civile.

 Si ce mode d’action peut sembler pour certains évident et pour d’autres insensé, il n’en demeure pas moins qu’il a le mérite de proposer un renouvellement de nos schémas tactiques parfaitement connus de l’insurrection.

 S’il est désormais admis qu’elle tolère les troupes étrangères plus qu’elle ne les accepte, on sait que la population constitue le principal soutien, volontaire ou non, de la délinquance et de l’insurrection. Ainsi observe-t-on que des enfants sont chargés du transport des messages, des munitions et des armes pendant les combats, ou encore de la surveillance des zones d’approche. En termes de soutien logistique, il est certain que les habitants hébergent ou connaissent les délinquants, terroristes ou insurgés et proposent -volontairement et par appât du gain -, leurs habitations dans la cadre d’un hébergement de criminels et de stockage logistique (drogue, argent, armes). Ce qui est valable dans les zones de guerre se retrouve dans ces zones grises que sont les cités où des guetteurs et complices des marchands de drogue (enfants et « nourrices » dépositaires des produits illicites) aux pourvoyeurs de « planques » aux ateliers d'artificiers ou d'armuriers clandestins, le processus est le même.

 « Nous sommes et serons probablement, comme l'explique le général Guy Hubin, de plus en plus souvent confrontés à un adversaire dont le modèle consiste à prendre le contre-pied du nôtre. Pour cela (cet adversaire) rejette la concentration au plus petit échelon possible, évite la fixation par tous les moyens, fait reposer sa liberté d’action sur la connaissance, ce qui donne à ses moyens de combat - pour le moment, devrait-on dire -, un excellent rendement. D’autant plus qu’il se soucie peu du succès tactique pour s’intéresser avant tout au résultat stratégique et donc politique. Son but n’est pas de vaincre mais de durer et par là il finit par vaincre. (…) Ce modèle auquel nous avons actuellement affaire est un modèle nomade asiatique où l’affrontement, la bataille, n’est pas le point de départ qui fait l’événement mais plutôt la conclusion d’un long travail d’analyse et de préparation. Là où, pour reprendre les principes de la guerre de Foch nous privilégions traditionnellement la concentration des efforts, les nomades mettent l’accent sur l’économie des forces. L’équilibre entre connaissance et capacité est beaucoup mieux réalisé chez eux que chez nous. »

 « Il est un autre point auquel il faut très sérieusement réfléchir, c’est celui de l’imbrication. Nous l’avons toujours pratiquée mais, par un mimétisme fâcheux, nous sommes en passe d’y renoncer. Or, quelque soit le contexte, on n’y échappera pas. Il faut donc adapter nos conceptions en matière de sûreté à cette exigence. Ce que, dans notre langage d’occidentaux, nous appelons des attentats, ne sont en fait que des séquences de combat dont le déroulement nous échappe complètement, faute d’avoir sérieusement réfléchi à la signification de l’imbrication. » (Guy Hubin, La guerre-Une vision française, Economica, 2012.)

 Dans notre société compassionnelle, le patriotisme et l'héroïsme guerrier sont perçus comme démodés. Cette mentalité qui doit et peut changer constitue un vrai problème quand on veut combattre un ennemi djihadiste qui non seulement n'a pas peur de la mort, mais, qui en plus, la souhaite. Voilà bien un vœu qu'il faut donc se dépêcher d'exaucer en frappant partout, chez nous, comme expliqué plus haut, mais aussi ailleurs en commençant par dézinguer les pétromonarchies avec la confiscation pure et simple de leurs investissements en France comme en Europe. Installons-nous en Libye pour remettre de l'ordre avec une Europa Korp, au Sahara et au Sahel, en laissant traîner (tactique française remarquable) les « filets dérivants » de groupes militaires, guidés par satellite, capables de repérer et de détruire dans le « nulle-part » les rezzous ennemis.Installons-nous sur les rives de cet océan intérieur que constituent les zones sahariennes et sahéliennes et éliminons ceux qui s'en rapprocheront pour se ravitailler. Quant aux « recrues » ou internationalistes originaires d'Europe partis ou désireux de combattre dans les rangs de l'EI, tous ces activistes dont on découvre après chaque crime perpétré, l'air navré, qu'ils avaient déjà chacun leur petite fiche « S », il ne faudrait aucun état d'âme pour les éliminer préventivement et silencieusement au même titre que ceux qui sont identifiés comme tels (candidats au départ et déjà revenus au pays), sachant qu'ils auront probablement reçu toutes les formations utiles d'artificiers pour fabriquer dès leur retour en Europe les bombes au TATP employées dans les attentats. Nul ne les regrettera et ils ne manqueront à personne.

http://www.zerohedge.com/news/2016-03-25/satanic-cocktail-nails-and-acetone-used-devilish-brussels-bomb-design

http://www.breitbart.com/immigration/2016/03/22/exclusive-donald-trump-on-brussels-attack-the-terrorists-are-totally-winning/

 

IV- Extraire la racine du mal.

 

 Pour vaincre, il faut s'en donner les moyens et en avoir la volonté.Nous avons les moyens, les techniques, mais manquons de dirigeants qui ont une vision claire et décidée de l'objectif à atteindre. Pareille carence nous oblige donc à remplacer au plus vite les acteurs politiques actuels.

http://www.challenges.fr/europe/20160323.CHA6617/ce-qui-manque-a-l-europe-pour-vaincre-le-terrorisme.html?xtor=RSS-20

 

Il convient donc d'extraire la racine du mal en suivant une ligne directrice très simple :

 -Il ne faut plus de quartiers pour l'islam et plus d'islam dans les quartiers, ce qui signifie que l'on vide les abcès de fixation et les chancres territoriaux, zones de non-droit ayant échappé à l'autorité de la norme républicaine, sources et complices de tous ces actes criminels commis au détriment de la France, de l'Europe, des nations et des citoyens qui la composent, et que l'on règle le problème de l'islam et des islamistes en s'en débarrassant poliment mais fermement, sans discussion possible et dans un très bref délai. Les mouvements d'émigration n'étant pas à sens unique, il s'agit donc très précisément d'une rémigration et d'un retour vers les racines, non pas un Pèlerinage mais bien un retour définitif au sources (comme le disait Lanza Del Vasto), de toute une population complice par son silence et son attentisme qui a amplement démontré depuis des années et continue de prouver de la manière la plus violente qui soit - en nous tuant -, qu'elle n'a jamais eu, n'a pas, et n'aura pas sa place en Europe.

 -Il ne faut plus d'immigration, de compromissions, d'angélisme, d'intelligence avec l'ennemi de civilisation et de société, lequel doit être invité à déguerpir, quitter à jamais le territoire de l'UE dans le mois qui suivra l'annonce que la France, l'Europe, les pays, les nations et les citoyens chrétiens qui la composent n'ont plus convenance ni volonté d'accueillir et de prendre leur part de la misère d'un monde qui leur est hostile et leur a amplement démontré qu'il n'avait qu'une seule idée en tête, celle de subvertir non pas tant leurs pays d'accueil, mais bien les pays que ce monde et ceux qui le composent ont envahi.

 -Il faut supprimer tout intérêt et avantage à venir s'établir en France et en Europe en coupant l'appel d'air que représentent pour des populations allogènes, parasites, inscrites dans des sociétés communautaristes délinquantes et criminelles, vivant d'activités économiques parallèles et illicites, l'accès à tous les avantages matériels, sociaux, sanitaires, administratifs, fiscaux que prodiguent indistinctement et sans discernement des Etats et des administrations qui ont oublié qu'elles étaient comptables des fonds qu'ils ont la charge de gérer.

 Je m'adresse ici, très solennellement à tous ceux qui auront eu l'opportunité et l'obligeance de lire ces quelques propos.

 Nous sommes en guerre.

http://www.theatrum-belli.com/le-management-de-la-sauvagerie-letape-la-plus-critique-que-franchira-loumma/

 Une guerre que nous devons gagner parce que nous le pouvons, que nous n'avons pas d'autre choix que de mener à son terme pour notre propre survie et qui doit nous permettre d'enrayer un processus de libanisation, de kosovarisation dans lequel les autochtones finissent par ête chassés par les allogènes et qui débouche sur une situation désastreuse de conflits ouverts (Syrie, Pakistan etc.).

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/la-philosophie-politique-de-l-ei-3-comment-lutter-532531.html

 Les djihadistes sont liés à l’islam. Un islam à coup sûr dévoyé. Le nier, c’est s’aveugler, c’est être complice et auteur. Il ne s’agit pas de voir dans toute personne de confession musulmane un terroriste potentiel en se disant qu'une telle attitude conduirait vite à la guerre civile et alimenterait la sympathie d’une partie de la population concernée à l’égard des fanatiques. Mais il ne faut pas non plus rester désarmé, car qu'on le veuille ou non, la guerre est déjà bien là, présente, et l'ennemi partout.

http://terrortrendsbulletin.com/2015/09/29/map-of-islamic-state-terrorist-attacks/

 Si la France est en guerre, comme le répètent à l'envi MM .Manuel Valls et François Hollande, elle doit prendre les moyens de lutter contre les terroristes et leurs complices, mais aussi contre tous ceux qui les financent, les stipendient d'une manière ou d'une autre. Il faut balayer les mesures de sécurité cosmétiques, fermer d'autorité toutes les mosquées, sans chercher à distinguer celles qui propagent ou non impunément le salafisme, interrompre toutes les constructions et financements en cours de tous édifices religieux ou centres culturels et écoles confessionnelles liés à l'islam, interdire les conférences et prêches de pseudo-penseurs dont la place est dans le meilleur des cas en prison, éviter tout prosélytisme (ce que l'on désigne par l'euphémisme de « radicalisation ») en milieu carcéral en neutralisant physiquement, isolant et mettant au secret les éléments criminels les plus dangereux avant que de les renvoyer dans leurs pays d'origine tout en les remettant aux polices locales qui sauront quoi en faire dans les bagnes militaires qui existent encore sur place, cesser de traiter d’islamophobes ceux qui dénoncent les dérives de l’islam ou de considérer les terroristes de nationalité française comme des voyous qui ont mal tourné, ne plus nier que dans certains quartiers ils sont comme des poissons dans l’eau et donc, pour ce faire, assainir lesdits quartiers en vidant l'eau du bocal.

 Reconnaître que les activistes plus dangereux ne sont pas forcément les individus fichés, mais ceux qui ont échappé au fichage procède d'une simple évidence, d'où il résulte que les deux catégories, une fois clairement identifiées et en cas de dangerosité potentielle ou avérée, doivent être internées sinon éliminées sans publicité.

 Revoir nos alliances avec certains pays du Proche-Orient quels que puissent être les intérêts financiers en jeu restaurerait tout aussi bien notre image que nos économies dès lors que nous n 'hésiterions pas à arrêter et renvoyer devant la Cour Pénale Internationale des dirigeants criminels médiévaux auxquels il ne sera plus question de décerner une décoration aussi prestigieuse et symbolique que la Légion d'Honneur.

 

V- Réaffirmer la puissance de la France et de l'Europe

 

 Le temps n'est plus, au regard de la situation actuelle, de laisser l'esprit osciller au gré des analyses subtiles et remarquables que nous donne un penseur aussi talentueux soit-il que le philosophe Pierre Manent (Pierre Manent, Situation de la France, Desclée de Brouwer). http://www.philolog.fr/pierre-manent-situation-de-la-france/

 Dans le long travail de reconstruction d’une armature spirituelle et morale qui nous incombe désormais, il faut rappeler à chacun que l’Europe et la France ne sont pas le lieu abstrait des droits de l’homme coupé du citoyen mais la terre d’une très longue et brillante civilisation qui ne doit en aucun cas être l'enjeu d'un quelconque remplacement. L’Europe n’est certes pas immuable, mais elle n’est nullement pour autant une coquille vide.

 Jacques Benoist-Méchin, présentant des lettres de soldats de la Grande Guerre, définissait notre tâche comme celle « de stimuler la genèse d’un nationalisme nouveau, plus large et plus lucide que le bellicisme traditionnel », qui préserverait « la vitalité de la France, au regard des autres nations ; la vitalité de l’Europe au regard des autres civilisations ».  Nous sommes les hommes d’un territoire, l’Europe, et plus précisément l’Occident européen, qui a effectivement une histoire souvent conflictuelle avec l’islam, et qui est avant tout - que cela plaise ou non, peu importe -, la terre d’une autre religion, un christianisme bi-millénaire, lui-même enchâssé dans un support gréco-romain, païen et polythéiste. L’erreur de l’analyse laïque du fait religieux est de croire que la religion ne peut être qu’une affaire individuelle. Ce n’est pas le cas ni avec le christianisme -qu'il soit catholique, orthodoxe, protestant-, ni avec l’islam – voire moins encore. La vérité est que lorsque la IIIe République a voulu arracher l’éducation à l’Eglise catholique, cela s'expliquait par le fait que le christianisme lui-même était à l’origine de l’idée de laïcité, et ce fut pour substituer à la morale chrétienne une morale laïque qui était exactement la même, et, on l’oublie aujourd’hui, qui était une religion de la patrie. La laïcité d’alors consistait à apprendre l’amour des sciences et l’amour de la patrie.

 La laïcité d’aujourd’hui est tout autre. C’est un grand évidement  : il s’agit d’extirper tout ce qui est foi. C’est le grand évitement du sacré. L’éducation laïque prépare les enfants à « être les sociétaires d’une société sans forme où les religions (comme les nations) se dissoudraient comme le reste », écrit Pierre Manent. Nous oscillons alors, en matière de relations avec les musulmans, entre une exigence d’invisibilité et une tolérance à tout sous le nom de « respect des croyances », « d' ouverture à l'autre », de « vivre ensemble » etc.

 Or tout montre que cette tolérance est à sens unique, au détriment de notre société, de notre pays, de ses valeurs, de son identité, de tout ce qui fait la nation française, le génie de la France et de l'Europe. En France comme en Europe, le principe d’alliance avec le Très-Haut n’est pas la même chose que le principe d’obéissance à Dieu dans l’islam.

C'est donc ici que tout diverge.

 Dès lors qu'il doit être parfaitement compris, comme l'écrit Bernard Bruneteau dans une excellente étude (Commentaire, n°152, Hiver 2015-2016), que « la pensée matricielle de l'islamisme s'est développée dans le même contexte d'anomie que les totalitarismes européens, les uns et les autres réagissant de manière similaire pour la promotion d'un ordre alternatif et hostile à l'Occident  », à sa modernité, à ses valeurs qui ne lui conviennent pas et qu'elle rejette, il ne faut pas craindre d'identifier l'islamisme à un totalitarisme que nous devons combattre et anéantir sans discussion possible.Il ne faut plus se tromper d'adversaire : la peste a changé de couleur : de brune elle est devenue verte.
 

Question

 Mais qui, demandera-t-on, aura la volonté, l'énergie et la capacité de mener ce programme de manière ferme, sans état d'âme et avec la vision et la fermeté d'un véritable dirigeant politique ?

 Je réponds ici très clairement à cette question : moi, Renaud Bouchard.

 La France comme l'Europe ont un urgent besoin de dirigeants qui doivent cesser de jouer les tartuffes et de se voiler la face en jouant contre les intérêts de leur pays qu'ils détestent : la France. Ils doivent la vérité aux Français. À tous les Français. Y compris à leurs compatriotes de confession musulmane qui aiment la France, ont choisi de s’intégrer sincèrement, l'ont prouvé et le prouvent en vivant normalement.

 Quant aux autres, les acteurs, zélateurs et suppôts d'un islam barbare cristallisant un monde cruel et ténébreux, leur place n'est nulle part, et pour commencer ni en France, ni en Europe.

 Ces ennemis, car ce sont des ennemis, nos ennemis, l'Ennemi, ont le choix entre le départ volontaire ou contraint. Il y va de la paix civile de la France, de l'Europe et du Continent.

 Nous sommes la France. Nous sommes l'Europe, riche du génie et de la puissance de ses 500 millions d'habitants, entité politique, économique, humaine qui n'a que faire de ce qui prétend nous menacer et nous attaquer au nom d'une prétendue religion d'amour et de paix dont on voit les horreurs au nom de ses sectarismes qui nous sont essentiellement et fondamentalement étrangers.

Conclusion

 Prenez le temps de lire cette remarquable déclaration de M. Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie, aux questions des parlementaires de son pays. Le document est en date du 16 novembre 2015. Il pose des questions auxquelles il apporte des réponses très précises.

« Je ne suis moi-même pas sûr qu’il soit correct que je réponde aux questions, déclare M.Orbán. Le moment actuel est particulièrement grave, et le deuil nous invite encore à une certaine réserve. Dans le même temps, nous ne pouvons pas attendre, parce que nous ne savons pas si, en cas d’inaction de notre part, tout ce qui s’est passé vendredi dernier ne se représentera pas un jour ou l’autre. Il est donc tout de même préférable de parler et ne pas se limiter au deuil.

C’est pourquoi je voudrais répondre d’abord à la réflexion de M. le député Schiffer (président du groupe du parti vert LMP, NdT). J’ai pu observer que lorsque l’on se trouve face à un grand problème, il existe un réflexe – que je pourrais qualifier, si vous le permettez, de mauvais réflexe – qui consiste à considérer que dans le monde moderne tout est interdépendant, que le problème est donc global, et s’il est global, alors on ne peut le résoudre que globalement, que dans cette globalité nous ne représentons qu’un élément, et tant qu’il n’y a pas d’accord au niveau de l’union ou au niveau du globe tout entier, eh bien nous n’avons pas grand’chose à faire. Je voudrais déclarer ici qu’il ne faut pas que la référence à la globalisation ait pour conséquence, dans nos débats, de nous faire prendre simplement acte que nous n’avons rien de spécial à faire, et que nous n’avons qu’à attendre la naissance d’une solution commune.

C’est pourtant ce que nous avons fait dans l’Union européenne, depuis le premier attentat de Paris jusqu’à notre décision d’élever une barrière à la frontière hongroise. Nous nous sommes réunis, nous avons cherché des solutions communes, tout le monde disait que la solution ne pouvait être que commune, jusqu’au moment où nous avons osé faire remarquer que rien de commun n’était sorti de toutes ces rencontres. Chacun devenait donc obligé de faire ce qui lui incombait compte tenu de ses moyens, de ses capacités, de sa situation et des obligations qui en découlaient. C’est ce qu’a fait la Hongrie. C’est pourquoi, tout en acceptant votre raisonnement selon lequel le défi est par nature global, je pose la question de savoir où est notre place dans cette crise globale, quelles sont les obligations qui s’imposent à nous compte tenu de cette place, et j’affirme que notre devoir est d’exécuter ces obligations. Ce que les Hongrois peuvent faire hic et nunc doit être fait. C’est cette conviction qui guide l’action du gouvernement hongrois.

La seconde réflexion était également intéressante, qui consistait à dire que les services de renseignement doivent collaborer entre eux. Je n’en doute pas une seule seconde, mais je voudrais faire observer que la situation actuelle n’est pas le résultat du manque de collaboration entre les services de renseignement. Tout le monde l’avait déjà dit il y a des mois – comme je l’ai rappelé dans mon intervention liminaire –, il n’y avait aucun responsable de sécurité ou du renseignement en Europe – y compris les services hongrois, y compris les services allemands –, il n’y avait pas un seul chef de la police en Europe qui n’avait pas dit qu’il ne s’agissait pas de savoir s’il y aurait des actes terroristes, mais bien de savoir où et quand il y en aurait. Car il ne peut y avoir d’autre conséquence à tout ce qui arrive : c’était évident. Nous ne pouvons pas nous dédouaner, aucun responsable européen ne peut se dédouaner en disant qu’il n’était pas informé, parce les événements, les problèmes sont la conséquence nécessaire de la nature même de la migration, de l’arrivée massive, sans aucun contrôle ni maîtrise, d’hommes et de femmes provenant de zones de guerre dans notre monde pacifique. Pourquoi, que pensions-nous qui allait se passer, Mesdames et Messieurs ? Par conséquent, en appelant de nos vœux la collaboration des services de police, de renseignement, de contrôle des frontières, ne nous berçons-nous pas nous-mêmes d’illusions, en nous faisant croire que c’est cela qui avait manqué pour écarter le danger ?

J’ai aussi entendu dire que la Hongrie est elle aussi « responsable ». Je pense que la Hongrie est certainement responsable de beaucoup de choses, et je serai bien le dernier à affirmer que nous serions irréprochables, et je serai bien le dernier à dire que nous sommes irréprochables maintenant, alors que nous ne l’avons jamais été. Nous autres Hongrois sommes parfaitement conscients de nos responsabilités historiques, et nous sommes parfaitement conscients de nos capacités – pas seulement de nos vertus, mais aussi de nos carences –, mais je pose la question : est-ce vraiment dans la situation d’aujourd’hui, où nous avons été, à mes yeux, le seul pays qui a fait ce qu’il fallait et l’a fait à temps, est-ce vraiment maintenant que nous devons rechercher notre « responsabilité » ? Quel drôle de réflexe d’auto-détestation ! Pourquoi nous détesterions-nous ? Je ne prétends pas que l’opposition fasse notre éloge. Je ne prétends pas qu’elle déclare qu’il y a un gouvernement au sein de l’Europe qui a dit : retroussons nos manches et prenons la chose au sérieux. Je ne le prétends pas, parce que cela serait contraire à la nature de la politique partisane, mais tout de même : affirmer du côté de l’opposition que la Hongrie a une responsabilité dans ce qui se passe… Mais pourquoi détesterions-nous à ce point les Hongrois ? Nous-mêmes ? Quelle en est la raison ? Quelle en est la raison ? A ce stade, je suggère que compte tenu de la gravité de la situation, nous nous efforcions de pratiquer ensemble la vertu de la modération.

Je suis reconnaissant au représentant du Jobbik (parti d’extrême-droite, NdT) d’avoir rappelé que la sécurité n’est pas une question de politique partisane. Nous sommes tous d’accord là-dessus dans les bancs du gouvernement. Nous allons rechercher les possibilités de collaboration qui en découlent, lorsque ce sera nécessaire. Je voudrais me limiter à déclarer ici, maintenant, que le gouvernement hongrois prendra position de la manière la plus déterminée à la fois contre les entrées imposées – donc contre les quotas – et contre les renvois. Je voudrais faire savoir à tous les citoyens hongrois qu’ici, tant que ce gouvernement sera en place, il n’y aura ni quotas, ni renvois.

J’ai trouvé intéressante et précieuse la remarque du Parti Chrétien Démocrate (allié du Fidesz au parlement et dans le gouvernement, NdT) parce que – pas maintenant, parce que tout ce qui s’est passé est encore trop proche, mais un jour – il faudra aborder la question évoquée par M. le Député, et qui est la suivante : il ne s’agit pas de se demander ce qu’il adviendra de l’Union européenne – ce qui est évidemment aussi une question majeure –, mais de savoir ce qu’il adviendra de la civilisation européenne tout court. Cette réflexion nous ouvre sans aucun doute un horizon bien plus large. Il faudra parler – pas maintenant, mais un jour – de ce que sera devenue notre civilisation européenne au milieu et à la fin du XXI° siècle si cela continue comme cela. Et si nous lions cette question à celle des migrations, nous devons nous poser la question de savoir si une civilisation, quelle qu’elle soit, est capable ou non de subsister si les hommes et les femmes qui l’ont fait naître sont remplacés par d’autres. J’invite ceux que la réponse intéresse à étudier l’histoire des Etats-Unis d’Amérique. Mais c’est un autre débat, remettons-le à plus tard.

Mais permettez-moi, en revanche, de citer ici la phrase du président du groupe du Parti Socialiste, selon lequel ce sont les terroristes qui sont responsables du terrorisme. Je ne vois pas qui pourrait contester ici la justesse de cette affirmation. Sauf que cette question, ainsi posée, ne tient pas toute seule, elle est bancale, parce qu’il lui en manque une seconde : bien sûr, les responsables des actes terroristes sont les terroristes eux-mêmes, mais qui est responsable de notre protection ? Nous-mêmes, bien sûr ! Par conséquent, tout ce qui permet de minimiser le risque terroriste : la prévention, la dissuasion, la prévision, tout ce qu’il est possible de faire pour réduire le risque, tout cela relève de notre responsabilité. Et ceux qui, non contents de dire oui à l’immigration, sont même allés jusqu’à assurer le transport des migrants depuis les zones de guerre, ces dirigeants-là n’ont pas tout fait de ce que la protection des citoyens de l’Europe aurait exigé. C’est cela, la vérité.

Je sais que nous sommes encore proches de la période de deuil, et parler de responsabilité, surtout lorsqu’on a le sentiment de ne pas être concernés, n’est peut-être pas décent, mais cette question doit être posée tôt ou tard. Nous devons nous poser la question de savoir si ceux qui les ont amenés – car on ne les a pas laissés venir, je voudrais le répéter une nouvelle fois : les migrants aujourd’hui ne « viennent » pas en Europe, c’est nous qui envoyons des moyens de transport pour aller les chercher. Nous n’obligeons pas les Grecs à respecter la Convention, les migrants arrivent chez eux, puis nous envoyons des moyens de transport, et le seul débat en cours au sein de l’Union européenne est celui de savoir comment nous pourrions leur assurer les conditions de voyage les plus sûres et les plus humaines, alors que nous ne savons même pas si ceux que nous transportons ainsi ne sont pas les terroristes qui passent ensuite à l’acte à Paris. Je pense donc que nous devons, avec sang-froid et modération, nous poser la question de savoir si les dirigeants de l’Europe ont bien fait tout ce qui était en leur pouvoir pour assurer la sécurité des citoyens européens, même s’ils ne sont évidemment pas responsables eux-mêmes des actes terroristes. Comme l’a bien dit le représentant du Parti Socialiste, ce sont les terroristes qui sont responsables de leurs actes. Mais cela ne veut pas dire que notre propre responsabilité soit nulle. Nous devrons en reparler plus tard.

Mais il y a ici un autre problème plus vaste, M. le Député, que votre intervention a peut-être mis en évidence : avons-nous affaire à un accident, c’est-à-dire tout ce qui s’est passé n’est-il qu’un dysfonctionnement, un événement exceptionnel, ou s’agit-il d’un défaut systémique ? En d’autres termes, n’est-il pas question ici – et cela non plus, je ne pense pas que nous puissions en débattre aujourd’hui, je ne veux pas employer ici de catégorisations idéologiques, parce que cela orienterait le débat dans une mauvaise direction – du fait suivant : la réflexion idéologique – qui a d’ailleurs toujours caractérisé le monde intellectuel européen – et les intellectuels européens ont toujours manifesté une forte et claire exigence de participer à la politique européenne et y ont fait entrer l’idéologie, reléguant au second plan les lois du pragmatisme et du bon sens. Ne devons-nous donc pas nous demander si cette approche n’a pas pris une place trop grande dans la politique européenne, et si une sorte de tendance suicidaire ne nous a pas saisis ? Car comment peut-on appeler autrement – je me répète, et vous prie de m’excuser si je vous ennuie – une situation où nous nous trouvons en guerre avec la Syrie, plus précisément des puissances européennes, des Etats-membres de l’Union européenne sont en guerre avec le gouvernement syrien, nous exécutons des opérations militaires sur le territoire irakien, nous exécutons des opérations militaires en Afghanistan, et nous faisons entrer nous-mêmes dans nos pays pacifiques, depuis ces zones de conflit, des masses d’individus sans contrôle, sans identification, sans savoir qui ils sont, s’ils ont déjà manié les armes, s’ils ont déjà tué, s’ils sont membres d’une organisation terroriste quelconque, s’ils sont formés, sans que nous sachions rien de tout cela ?! Comment l’appeler autrement : c’est une faute systémique. Une faute comme celle-là, on n’a pas le droit de la commettre, ce n’est pas une simple erreur, ce n’est pas une simple mauvaise décision. Et si c’est bien à un raisonnement fondamentalement faussé que nous avons affaire, et si nous abordons la question avec notre propre logique systémique, nous nous retrouvons inhibés face aux mesures à prendre contre cette menace. C’est pour cela que j’ai dit qu’à mes yeux une nouvelle politique européenne est nécessaire. Il ne s’agit pas de réparer le défaut par un meilleur échange d’informations, c’est tout notre mode de réflexion sur notre vie et sur notre avenir que nous devons changer. En clair : nous avons besoin d’une autre politique, parce qu’à défaut nous ne pourrons pas nous protéger nous-mêmes, et les tendances suicidaires de « l’intellectualisme » européen prendront le pas sur nous.

Bien entendu, je ne voudrais pas insister excessivement là-dessus, parce que je reconnais que la gauche européenne, y compris la gauche hongroise, a aussi raison quand elle dit qu’il n’y a pas de politique sans une certaine fraîcheur d’esprit, sans innovation intellectuelle, et il n’y a d’ailleurs pas non plus d’existence digne et productive sans ce type d’alimentation spirituelle. Mais l’Europe doit savoir que ce n’est pas la première fois qu’elle commet une faute. Si la politique européenne n’est pas assez forte, la voie s’ouvre à certaines tendances idéologiques, des idées folles font leur apparition sur le continent. Cela s’est déjà produit, ce n’est pas la première fois que nous y sommes confrontés. Cela s’est produit lorsque l’on a pensé – essentiellement des intellectuels européens – qu’il est possible de classer les Européens par ordre de race. Puis il est arrivé ce que nous savons : le national-socialisme et les théories racistes. Ensuite, de doctes Européens ont pensé que le bien suprême est l’égalité de tous les hommes. Cela a produit l’homo sovieticus et le stalinisme. Et aujourd’hui, certains pensent que nous serons pleinement heureux, que la vie sera belle en Europe si l’on supprime, si l’on « débranche » les Etats-nations. C’est là une idée au moins aussi folle que les précédentes. C’est pourquoi nous devons rester résolument attachés à l’Europe des nations et à une Union européenne organisée sur une base nationale. C’est notre mission, et c’est cette tâche que nous devrons accomplir dans les temps à venir. »

Sources  :

H.M. Enzesberger. Le perdant radical, essai sur les hommes de la terreur. Gallimard. 2006.

http://www.lesechos.fr/monde/europe/021786613361-explosions-meurtrieres-a-bruxelles-ce-que-lon-sait-1208919.php

http://www.kormany.hu/en/the-prime-minister/the-prime-minister-s-speeches/reponses-de-m-viktor-orban-premier-ministre-aux-questions-des-parlementaires

 

http://www.theatrum-belli.com/le-management-de-la-sauvagerie-letape-la-plus-critique-que-franchira-loumma/

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/la-philosophie-politique-de-l-ei-3-comment-lutter-532531.html

Pierre Manent, Situation de la France, Desclée de Brouwer, 2015. Lire à ce propos les remarquables notices de Pierre Le Vigan sous http://www.breizh-info.com/2015/10/19/32880/situation-de-la-france-sur-un-livre-de-pierre-manent et Simone Manon sous http://www.philolog.fr/pierre-manent-situation-de-la-france/

Bernard Bruneteau, L’islamisme est-il un nouveau totalitarisme ?Commentaire, 2015/4 -Numéro 152, Hiver 2015, pp.795 à 800.


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72 réactions à cet article    


  • njama njama 29 mars 2016 17:34

    un coup d’état contre le gouvernement, limogeage de tous les ministres et collaborateurs complices de la politique étrangère française depuis le gouvernement Sarkozy /Juppé. en 2011
    et, rétablissement de nos relations diplomatiques avec la Syrie, réouverture de notre ambassade à Damas, et de l’ambassade syrienne à Paris.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 29 mars 2016 21:05

      @njama
      Vous prêchez dans le désert, l’auteur ne s’occupe que des conséquences, pas des causes....
      Les causes, ce sont les USA qui veulent affaiblir l’ Europe et la Turquie qui a ouvert les camps de réfugiés. « Le suicide européen face à la Turquie ».


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 09:03

      @Fifi Brind_acier
      Pour compléter votre observation dont je vous remercie, voyez mes précédents billets.


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 09:06

      @njama
      Question de temps. Patience, la roue tourne.


    • Onecinikiou 30 mars 2016 10:41

      @Renaud Bouchard


      Très bon papier M. Bouchard, tout est dit, à ceci près que l’on constate que vous fustigiez il y a encore peu le Front National et voilà à présent que vous parlez comme Jean-Marie Le Pen, mais avec 40 ans de retard... !

      Vous aussi, M. Bouchard, comme tant d’autre résistant de la 25ième heures, vous devriez faire votre mea culpa, car le monde d’aujourd’hui, que vous feignez de déplorer, il est aussi votre enfant chéri !

    • Onecinikiou 30 mars 2016 10:59
      Pour étayer mes assertions, M. Bouchard : 

      A partir de 1h18mn :


      Et ici, à partir de 30mn45sec :


      A votre avis d’honnête homme, M. Bouchard (sans ironie) : qui de vous ou de lui est sans conteste le plus méritant ? Celui qui, quarante après la guerre, profitant de renversement d’alliance et que, face aux événements tragiques, la parole se libère enfin, se réveille la gueule enfarinée pour lancer des cris d’orfraie, une fois la maison en feu et le pays dévasté ; ou bien celui qui, contre vents et marées, contre la dictature du politiquement correct, contre l’idéologie déjà dominante, contre les intérêts de puissants groupes de pression coalisés (capitalistiques, idéologiques, communautaires, géopolitiques etc...), avait pris conscience avant tout le monde - et contre tout le monde - des menaces objectives que faisait courir alors ce phénomène identifié par lui comme primordial ? 

      Poser la question c’est y répondre, cher Jacques. 

      Ce n’est pas en revanche répondre aux contradictions de certains, dont je pointe ici la responsabilité écrasante, mais qui est aussi la vôtre d’une certaine manière : comment expliquez-vous que l’homme (et derrière lui le mouvement) qui avait tout su, tout compris, tout prévu du phénomène dont vous soutenez vous-même aujourd’hui qu’il devrait être la priorité des priorités (mais qu’il n’est toujours pas, et pour cause), qui avait alors seul le projet politique clair et défini de le contrecarrer, comment expliquez-vous que vous ne l’ayez soutenu vous-même personnelement (ce qui est sûr), et surtout, qu’il ait eu à subir le joug, l’ostracisation, la persécution, dont les vôtres... ?


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 18:31

      @Onecinikiou
      Merci pour votre compliment.
      Aucun mea culpa à attendre de ma part.
      Je ne fais nullement partie de tous ces gens que vous décrivez, ces résistants qui sont montés sur un char à l’Arc de Triomphe et qui en sont descendus Place de la Concorde.
      Accusation sans fondement.
      Il n’y a aucun monde que je ne feigne de déplorer et je ne vois surtout pas en quoi le monde d’aujoud’hui serait mon enfant chéri.
      Bien au contraire !
      Ce monde présente de très sérieux désagréments dont le texte que vous aurez pris le temps de lire vous aura donné, au moins pour ce qui concerne la France et l’Europe, une modeste description.
      Je m’efforce en effet de sauver ce qui peut encore l’être avec des idées qui ne sont pas la propriété du FN mais bien celles de toute une Nation dont je fais partie, tout comme vous, qui ne demande qu’à choisir ce qu’aucune formation politique (FN) compris n’est en mesure et/ou n’a le courage de lui offrir, à la différence de moi.
      Considérez, voulez-vous, les candidatures pathétiques qui se bousculent au portillon des « primaires » pour tenter de continuer à laper la gamelle politique.
      Je doute fort que ces gens puissent sérieusement et valablement vous intéresser.
      Leur place est dans la poubelle de l’histoire, à la rubrique « obsolètes, incompétents, sans intérêt ».
      Je propose tout autre chose.
      Nul besoin d’être cavalier pour comprendre ce qui suit : « En avant ! Droit et calme ! »
      Cordialement,
      RB


    • Sozenz 29 mars 2016 17:50

      Troisième danger, enfin, les agissements auxquels il faut mettre fin de traîtres aux Etats-nations, ces pseudo-dirigeants apprentis-sorciers générateurs de catastrophes qu’ils ne maîtrisent pas ou plus

      je ne suis pas certaine qu ils ne « maitrisent pas ou plus » , par contre dans un avenir proche ; ils ne maîtriseront plus ... c est certains ; pour l instant , ils déplacent leurs pièces pour tenter de faire instaurer ce qu ils désirent ...
      par contre les dérapages qu il y aura certainement dans leurs processus qui fonctionne bon train à ce que je vois risque fort de déraper. tout comme ils pensent avoir gérer toutes leursd stratégie . ils se pensent très intelligents et ayant les moyens de pouvoir du jour au lendemain modifier le visage du monde à coup de « pouvoir » et « d argent ».
      ils oublient de voir comment les plus « grandes civilisations » se sont éteintes durant l histoire .
      par contre par l aspect technologique actuelle . ils n imaginent pas de la protée de l impact sur le monde .
      Encore une fois pas besoin d avoir une boule de cristal. c est le simple principe de cause à effet .


      • Sozenz 29 mars 2016 18:40

        je vais me permettre une critique à votre égard .
        je n arrive pas à comprendre comment un juriste géopoliticien , économiste avec doctorat , puisse être aussi naïf que vous si vous croyez véritablement tout ce que vous écrivez .
        soit c est de la propagande ... soit c est hallucinant.


        • agent ananas agent ananas 29 mars 2016 18:57

          @Sozenz
          Peut être la même classe que BHL ? Promo « imposteur » ?


        • berry 29 mars 2016 20:57

          @agent ananas

          On n’a pas du lire le même article.
           
          Je n’imagine pas BHL se faire le défenseur de l’identité française et citer Lavrov et Orban en exemple.

           
           


        • julius 1ER 30 mars 2016 10:14

          @Sozenz

          ne sois pas surpris c’est toute l’idéologie d’extrème-droite qui s’affiche sur Avox avec un autre article de la même teneur avec P Gilbertie ... c’est du copié-collé avec les mêmes thèses !!
          islamisation de la société 
          colonisation des quartiers par les islamistes 
          guerre de civilisation 

          mais jamais rien sur le développement inégalitaire de la société et pour cause ce genre d’individus sont les « chiens de garde » de l’ordre établit !!!

        • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 18:34

          @Sozenz
          Bonsoir et merci pour votre observation.
          Toutes les critiques sont ici les bienvenues.
          Elles enrichissent le débat, le complètent, permettent de corriger des erreurs, etc.
          Aucune propagande de ma part.
          Un simple constat d’une réalité déplaisante, certes, mais bien réelle.
          Cordialement,
          RB


        • agent ananas agent ananas 29 mars 2016 19:36

          Instiller la peur dans l’esprit du public a été un outil puissant de contrôle social depuis l’aube de l’humanité. Aujourd’hui, il est clair que l’élite occidentale utilisent la peur et la terreur comme moyen d’installer un contrôle totalitaire.


          • berry 29 mars 2016 20:41

            @agent ananas
            Il y a des raisons d’avoir peur.
            Les peuples européens et la civilisation européenne sont menacés de disparition.
             
            Il est temps de se réveiller.


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 29 mars 2016 20:55

            @berry
            Et bien, allez demander des comptes au Sultan Erdogan ! L’ouverture des camps en Turquie vers l’ Europe, c’est lui, les attentats, itou. Il se venge des promesses non tenues de la France, et de la Belgique qui protège les Kurdes. Daesh, ce sont ses potes. Ses ennemis, ce sont les Kurdes.


            Et puis demandez des comptes aux 56 dirigeants français qui ont fricoté avec les Frères musulmans & les islamistes....

          • berry 29 mars 2016 21:07

            @Fifi Brind_acier
            Je ne vous dis pas le contraire.
            http://www.voltairenet.org/article190905.html
             
            Je critique la version officielle du 11 septembre et les guerres de l’Otan, mais je n’ai pas envie de tomber dans l’islamo-gauchisme pour autant.


          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 09:08

            @Fifi Brind_acier
            Bien vu.


          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 18:35

            @agent ananas
            Exact.


          • exocet exocet 29 mars 2016 23:57

            L’auteur :
            « Juriste - Géopoliticien - Economiste (Doctorant CEMI-EHESS) »

            Tant d’études pour un article si long et qui contient si peu de vérités.....

            Je connais une femme de ménage qui m’a dit : « si on avait pas écrasé l’Irak, la Lybie, la Syrie pour plaire à Israel, les Arabes viendraient pas nous faire sauter ».

            Il y a plus de vérités dans sa phrase, que dans ce long et indigent article.
            Mais elle, elle a des couilles.


            • berry 30 mars 2016 08:17

              @exocet
              C’est un peu facile comme explication ; pourquoi pas évoquer le chômage aussi, comme le faisait un maghrébin de Molenbeek l’autre jour à la télé.
              Ce ne sont pas les partisans de Saddam Hussein, de Kadhafi ou d’El Assad qui viennent nous faire sauter pour se venger.
               
              Les dizaines de milliers de tunisiens, d’algériens ou d’européens musulmans qui vivent en paix dans leurs pays respectifs n’ont aucune raison valable pour aller massacrer des innocents en Syrie ou a Bruxelles.
               
              Leur seule motivation personnelle est le fanatisme religieux.


            • julius 1ER 30 mars 2016 10:17

              @exocet

              et pendant ce temps le PDG de Peugeot après avoir viré pas mal de monde double son salaire !!!
              je suis sûr que R Bouchard est tout en accord avec çà !!!

            • philouie 30 mars 2016 10:45

              @berry
              Leur seule motivation personnelle est le fanatisme religieux.
               
              par des gens qui vendent de la bière.
              vous êtes naïf.
              Ces gens sont armés et préparés depuis la Syrie et la Libye par d’autres avec qui nous avons des accords.


            • tashrin 30 mars 2016 14:19

              @berry
              Ce ne sont pas les partisans de Saddam Hussein, de Kadhafi ou d’El Assad qui viennent nous faire sauter pour se venger.

              Euh... ben si ! Les dirigeants de l’EI sont les anciens cadres du parti de Saddam, tout le monde le sait, les protagonistes sont parfaitement identifiés

              Leur seule motivation personnelle est le fanatisme religieux.
              Et la marmotte, tout ca tout ca...
              La religion n’est qu’un pretexte, ca n’a toujours été qu’un pretexte, de tous temps


            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 18:41

              @exocet
              Long article, certes.
              Indigent, je ne le pense pas. Le sujet comme le contenu sont solides.
              Mes compliments à votre femme de ménage dont je salue ici la clairvoyance et le tonus.


            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 19:04

              @julius 1ER
              Puisque vous me posez la question, qui n’a rien à voir avec le sujet de mon billet, je vous réponds malgré tout ci-après :

              A la différence de vous, semble-t-il, je ne connais pas les termes exacts de ce dossier.

              S’il est avéré et justifié que M. Tavares a effectivement une part personnelle dans ce redressement de PSA, il me semble normal qu’il puisse prétendre à une récompense.Après tout, le talent le justifie amplement.Pour ce qui est du montant en jeu, comme le dit l’article qui suit, « Le sujet n’a pas fini de faire parler. »

              Il existe aussi des dirigeants d’entreprises, comme AREVA, par exemple, qui continuent impunément à vivre et à être rémunérés alors qu’il me semble - et je vous invite à être très attentif à mon propos sur ce point précis - que leur place serait tout simplement la prison pour crime économique et destruction d’une entreprise publique (Affaire URAMIN).

              Si leur salaire suscite la polémique, les deux patrons français que sont MM. Tavares et Ghosn, voir ci-après, ne sont pas des exceptions dans leur industrie. Chez Ford, Mark Fields émarge à 18,5 millions de dollars. Chez FCA, Sergio Marchionne est à 10 millions d’euros. Quant à Dieter Zetsche, le patron de Daimler-Mercedes, il tourne à 9,7 millions d’euros. Chez PSA, on précise par ailleurs que «  la part fixe de la rémunération des membres du directoire reste inchangée depuis 2009. La part variable est, elle, en forte hausse, car les résultats sont là.  »

              Concernant Carlos Tavares, grand adepte de la «  performance  », les objectifs ont été atteints à 99 %. L’ancien Renault a opéré un redressement spectaculaire depuis son arrivée au siège de la Grande Armée, en 2014. L’an dernier, la division automobile de PSA a dégagé une marge opérationnelle de 5 %, la meilleure depuis 2002.

              Reste à savoir comment le traitement de Carlos Tavares et de son équipe sera accueilli par les salariés de PSA, qui sortent de trois années de gel des salaires. Depuis 2013, la direction serre les coûts tous azimuts. En 2015, les frais de personnel de la division automobile ont encore fondu de 400 millions d’euros, passant sous la barre des 5 milliards. En 2016, les augmentations de salaire resteront anecdotiques – à peine du niveau de l’inflation, et ce malgré l’amélioration des finances. «  Nous devons poursuivre nos efforts  », expliquait lors des résultats annuels Carlos Tavares, qui doit présenter son nouveau plan stratégique le 5 avril.

              Fin février, ce dernier avait également annoncé à ses actionnaires l’absence de dividende pour l’année 2015, et à ses salariés le versement d’une prime exceptionnelle de quelques centaines d’euros par salarié, abondée par la réforme du système de retraite chapeau des dirigeants du groupe. Nul doute que l’épineux sujet sera abordé lors des discussions entre la direction et les syndicats sur le renouvellement du «  contrat social  » signé en 2013, qui doivent commencer ces prochaines semaines. «  Ce style d’augmentation fait beaucoup de mal à la cohésion et aux relations sociales  », a réagi Laurent Berger, dimanche. Le secrétaire général de la CFDT, a appelé à plus de «  décence  » sur BFM. «  Evidemment PSA se redresse, évidemment en partie grâce à ses dirigeants. Mais c’est aussi grandement grâce aux efforts de salariés  », pointe-t-il.

              A l’opposé, Pierre Gattaz a estimé mardi matin sur France Info estime qu’il «  faut féliciter Carlos Tavares du redressement exceptionnel qu’il a fait de PSA  » : «  Quand il y a de la réussite, ça ne me choque pas qu’on récompense la réussite  », a expliqué le patron du Medef.

              En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/021800069102-psa-letat-conteste-la-remuneration-de-tavares-1209892.php?FkdvgBv1T2VyWGhm.99

              Dans le sillage du retour en grâce de PSA, les revenus de Carlos Tavares, son président du directoire, ont quasiment doublé en un an , à 5,24 millions en 2015. Et selon nos informations, les deux représentants de l’Etat, premier actionnaire du constructeur aux côtés de la famille Peugeot et de Dongfeng, ont voté contre ce niveau de rétribution. L’exécutif recommande en effet, dans les entreprises où il dispose d’une participation minoritaire, «  une baisse de 30 % de la rémunération du dirigeant  », rappelle-t-on à Bercy.

              Chez PSA, le dossier est d’autant plus symbolique que c’est l’intervention de l’Etat, combinée à celle de Dongfeng, qui avait permis au constructeur d’éviter le pire en 2012. Et que le conseil de surveillance est présidé par Louis Gallois, patron attentif sur ces sujets, et qui a, de son côté, renoncé à toute rémunération.

              Pour certains, la position de l’Etat ressemble davantage à une posture de communication qui n’empêche pas, in fine, la flambée des rémunérations. L’exécutif suit en tout cas la même politique chez Renault, où il a pris l’habitude de voter contre le salaire de Carlos Ghosn, le PDG de Renault. Celui qui a bataillé de longs mois avec le ministre Emmanuel Macron s’est vu attribuer 7,25 millions d’euros pour 2015, dont 4,18 millions au travers d’actions de performance. Carlos Ghosn recevra en sus un «  package  » de Nissan, dont il est aussi PDG – 8 millions en 2014-2015.

              Interrogé sur France Inter ce mardi matin, Michel Sapin regrettait que les autres actionnaires n’aient pas adopté la même position que l’Etat. Cette hausse de rémunération «  est dommageable, chacun le voit bien  », a estimé le ministre des Finances. «  On est à un moment où l’effort est nécessaire, il faut qu’il soit à peu près partagé.  »

              En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/021800069102-psa-letat-conteste-la-remuneration-de-tavares-1209892.php?FkdvgBv1T2VyWGhm.99



              • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 18:42

                @Robert GIL
                Merci pour ce lien très intéressant.
                RB


              • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 08:59


                Aux lecteurs que je remercie de leurs visites, commentaires et observations, cette information pour illustrer mon propos concernant un ancien activiste du GIA, condamné à mort par contumace en Algérie et bénéficiant en France d’une législation qui l’empêche d’être expulsé parce que risquant précisément la peine de mort.

                http://www.lematindz.net/news/17499-un-ancien-islamiste-du-gia-persona-non-grata-en-france.html
                http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/merouane-benahmed-doit-etre-juge-en-algerie-par-les-algeriens,247689
                http://www.globalsecurity.org/security/profiles/merouane_benahmed.htm


                • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 09:40

                  Politique du fait accompli, faits insidieux et déséquilibres imposés à des habitants dont on ne tient pas compte de ce qu’ils peuvent ou non penser.

                  Exemple du village de Verosvres, en Saöne et Loire, dont la population de 440 habitants va être contrainte d’accueillir 150 personnes.
                  Où l’on voit que les « mariages forcés » ont encore un bel avenir.

                  http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/saone-et-loire/saone-et-loire-les-habitants-de-verosvres-mobilises-contre-le-centre-d-accueil-de-migrants-957987.html

                  "Éric Martin, le maire du village, comme la dépêche ci-dessus, assure que les habitants ne seraient pas contre la venue d’ « une ou deux familles », mais estiment que 150 personnes risquent de provoquer des « déséquilibres » parmi une population d’environ 440 habitants.

                  Pourtant le préfet souligne l’urgence de trouver des lieux susceptibles d’abriter des familles de demandeurs d’asile : "Depuis la décision du chef de l’État d’accueillir 30 000 personnes en deux ans, nous sommes en recherche quasi-permanente de structures d’accueil. Il est important de faire l’inventaire des lieux pouvant s’y prêter pour faire face à cette demande."

                  Pourquoi pas sous la grande verrière du Grand Palais, ou la salle des Fêtes de l’Elysée, ou la Grande Galerie du Louvre ?


                  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 09:41

                    Corrections.

                    Politique du fait accompli, faits insidieux et déséquilibres imposés à des habitants dont on ne tient pas compte de ce qu’ils peuvent ou non penser.

                    Exemple du village de Verosvres, en Saône et Loire, dont la population de 440 habitants va être contrainte d’accueillir 150 personnes.
                    Où l’on voit que les « mariages forcés » ont encore un bel avenir.

                    http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/saone-et-loire/saone-et-loire-les-habitants-de-verosvres-mobilises-contre-le-centre-d-accueil-de-migrants-957987.html

                    "Éric Martin, le maire du village, comme le mentionne la dépêche ci-dessus, assure que les habitants ne seraient pas contre la venue d’ « une ou deux familles », mais estiment que 150 personnes risquent de provoquer des « déséquilibres » parmi une population d’environ 440 habitants.

                    Pourtant le préfet souligne l’urgence de trouver des lieux susceptibles d’abriter des familles de demandeurs d’asile : "Depuis la décision du chef de l’État d’accueillir 30 000 personnes en deux ans, nous sommes en recherche quasi-permanente de structures d’accueil. Il est important de faire l’inventaire des lieux pouvant s’y prêter pour faire face à cette demande."

                    Pourquoi pas sous la grande verrière du Grand Palais, ou la salle des Fêtes de l’Elysée, ou la Grande Galerie du Louvre ?


                    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 18:46

                      @Zip_N
                      On vient de vider le campement hallucinant du métro Stalingrad pour le réouvrir dans l’Est parisien.

                      http://www.la-croix.com/France/Un-nouveau-campement-migrants-dans-Est-parisien-2016-03-28-1300749533

                      « Inquiet et perdu, Zakaria demande : »Vous avez des informations, vous ? Elle va faire quoi de nous, la France ?"
                      Mais elle va t’accueillir, mon petit Chéri ! T’habiller, te nourrir, te loger, te trouver un travail.


                    • philouie 30 mars 2016 10:39

                      Finalement, force est de constater qu’ils vous mènent là où ils veulent que vous alliez : à l’abattoir.
                      Et encore, au son de la flute !


                      • leypanou 30 mars 2016 11:06

                        @philouie
                        Et ils dansent !


                      • SamAgora95 SamAgora95 30 mars 2016 11:51

                        Ces attentats sont autant lié à l’Islam (que je ne défend pas), que les garçons naissent dans les choux et les filles dans les roses.


                        Sans exception, tous les terroristes impliqués dans des attentats en France et en Europe en général en ceci en commun :

                        1 - Ils ne sont pas pratiquant, voir même pas musulman (je parle bien de se revendiquer musulman sans pratiquer), on peut-être Arabe et athée ce n’est pas incompatible.
                        2 - Ils sont tous trafiquants de drogues, boivent avec excès, vont des boites de nuit malfamées etc...
                        3 - Ils ont tous fait de la prison
                        4 - Ils n’ont pour ainsi dire aucune cellule familiale digne de ce nom
                        5 - Ce sont tous des petits caïd de quartier vivant de trafique divers et varié.
                        6 - Ils ne sont jamais jugés, leurs aveux sont systématiquement rapporté (média, avocat) mais jamais de vive voix.
                        7 - En résumé des personnes que l’on peut faire disparaître très facilement, et sur lesquelles ont peut coller tout est n’importe quoi à qui ont peut faire dire ce qu’on veut....je n’ai jamais entendu un terroriste islamiste en France revendiquer de vive voix un attentat ! la seule fois où cela c’est produit (qu’un terroriste revendiqua de vive voix son geste) ce fut avec Breviek. 

                        De quelle malhonnêteté intellectuelle faut-il faire preuve, pour :

                        1 - Assimiler les millions de musulmans vivants en France à ces demeurés manipulable qui nom de musulman que les prénoms.

                        2 - Pourquoi leurs donner du crédit en leur donnant une légitimité, alors que le plus sage aurait été de leur transmettre le message suivant : Les musulmans ne vous reconnaissent pas, vous agissez en votre seul nom.

                        4 - Pourquoi refuser de voir ce qui saute au yeux, ces attentats ont des objectifs stratégiques et politiques qui dépassent l’entendement des ces petites racailles...en d’autre terme ils sont manipuler, pour créer la psychose et la division dans la population Française.

                        5 - Pourquoi refuser de voir que ces attentats font le jeu des sionistes (néonazi fanatisés) qui ferait tout et n’importe quoi pour Israël...attention je ne parle pas du peuple Juif qui est en réalité la victime des ces fous (nos dirigeants)....ces attentats tout comme l’état Islamique sont la création de ces gents.

                        Continuer à faire dans l’angélisme (le sioniste et tout propre tout gentil et l’islamiste et tout sale et très méchant), ce sont des contes pour enfants, un adulte sait que ce n’est jamais tout blanc ou tout noir et que celui qui à la possibilité d’agir en bien ou en mal c’est celui qui a le pouvoir ! 




                        • tf1Groupie 30 mars 2016 14:45

                          @SamAgora95

                          Totale désinformation.
                          La plupart étaient pratiquants et ce n’est pas parce que l’on retrouve une video d’une soirée passée en boite que l’on peut conclure le contraire.
                          Merci de nous indiquer lesquels n’étaient pas musulmans ?

                          ceux qui sont connus ne sont pas des misérables et Abdeslam lui-même était le patron d’un bar pendant quelques temps.
                          Je ne sais où vous avez vu que c’était un dealer et « petit caïd des quartiers ».
                          Abaaoud a été placé par ses parents dans un établissement scolaire catholique réputé, donc on peut pas dire qu’il était dans une familiale indigente.

                          Alors vos theories fumeuses et votre apparente « spécialité en terroristes islamiques » sont de bien piètres arguties.


                        • franc tireur 30 mars 2016 16:27

                          @SamAgora95

                          C’est justement la ou vous vous plantez.« Le sage désigne la lune l’idiot regarde le doigt »

                          Le danger n’est pas du tout ces centaines de voyous radicalisés qu’on arrivera a mettre hors d’état de nuire mais bien la masse musulmane qui grossit,grossit et dont les valeurs sont trop éloignées de la France . Le danger c est bien cette immigration de peuplement extra européenne et ses descendants .Ces gens vivant en paix ,travaillant , respectant les lois mais au mode de vie trop éloigné du notre et que l’on arrivera pas a désislamisé, en tout cas pas dans ce processus mondialisant et ultra libéral . Il y a de plus en plus deux peuples sur le territoire francais . Les salafistes sont les révolutionnaires , les éclaireurs de l’islam, menant la lutte pour soumettre la masse musulmane a leur vision .C est ce qui se passe depuis les années 80 dans tout le monde musulman et en occident .

                        • franc 30 mars 2016 16:43

                          @SamAgora95

                          -

                          ce n’est pas parce qu’un terroriste boit du vin ,fréquente des boites de nuit ,ne porte pas de barbe qu’il n’est pas musulman ,la taqiya vous connaissez.

                          -

                          A vous entendre les combattants de Daech ne sont pas musulmans


                        • SamAgora95 SamAgora95 30 mars 2016 17:34

                          @franc
                          Evidemment que les combattants de Daech ne sont pas musulmans, le preuve ; ils s’attaquent en priorité au pays musulmans...Daech est une invention du Mossad pour détruire et affaiblir les pays Arabes...d’ailleurs cette organisation n’a pas d’existence réelle, sa force de frappe vient de pays dit civilisés, montrez moi l’armée de Daech SVP ! cherchez pas elle n’existe pas ! la plupart des photos est vidéo montrent des gros plan de quelques dizaines d’acteurs (toujours les même d’ailleurs) et ben oui, pourquoi payer des milliers de figurants quand quelques uns suffisent à faire illusion ! L’armée Russe ne c’est pas battues contre des barbus à moitié timbrés, mais contre l’armée Israélienne, Turque, Américaine, Anglaise, Allemande et Française !


                          Petit rappel : La religion musulman n’est pas une caractéristique physique, un trait de caractère et encore moins un trait d’espèce, le musulman n’est pas un extraterrestre venu d’une autre planète pour envahir l’humanité, c’est une idéologie qui peut-être adopté par n’importe quel être humain, je pense que c’est une religion archaïque qui disparaître toute seule avec le temps...Elle n’est en réalité ni plus dangereuse, ni meilleurs que les autres...elle génère les mêmes fous, les mêmes extrémismes.

                          Qui n’est pas musulman parmi les terroristes ? Il ne suffit pas de s’appeler Mohamed ou Karim pour être musulman, il faut le revendiquer et pratiquer les principes dictés par sa religion, comme dans toutes les religions le vole, le manque de respect, le meurtre etc..n’en font pas parti.

                          Mohammed Merah
                          --------------------------------------

                          Un voyou, plutôt jeune 24 ans, n’ayant rien connu que le shit, alcool, boites de nuit et prison, jusqu’à l’age de 22 ans, soudain il se radicalise, travaille pour les services secrets Français, voyage même en Israël sans aucun soucis (ce qui est un exploit en soit)...et puis boom (tu as tiré le jackpot mon pote, tu sera notre prochaine marionnette terroriste), on l’utilise on lui fait dire tout est n’importe quoi puis on l’élimine.
                          Pas un témoin qui l’a formellement reconnu, il existe même un témoignage qui décrit une personne à l’opposé de Merah ! Témoignage qui a disparu de la circulation (et peut-être la pauvre dame qui en était à l’origine, qui sait ?).

                          Les Frères Kouachi et Amédy Koulibaly
                          --------------------------------------

                          Rebelote, Jeunes voyous, n’ayant rien connus que le shit, alcool, boites de nuit et prison, jusqu’à quelque semaines avant l’attentat, soudain il se radicalise (Koulibaly à même sa photo de classe avec notre président Sarkozy, le monde est vraiment petit), et puis boom (tu as tiré le jackpot mon pote, tu sera notre prochaine marionnette terroriste), on les utilise on leurs fait dire tout est n’importe quoi puis on l’élimine.

                          Les Frères Bakraoui
                          --------------------------------------

                          Je vous laisse faire le copier/coller, des scénarios précédents...
                          .
                          .


                          -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
                          Si vous aimez qu’on vous prennent pour des cons, c’est votre problème, si vous voulez changer la société et arrêter de soutenir les vrais fous, qui ne sont pas dans les cités, mais mangent du caviar sur notre dos à l’Elysée à Washington ou à Londres, alors laissez vos appropries, vos craintes, et la haine qu’ils ont sur faire germer en vous, et chercher la vérité quelle qu’elle soit, et aussi douloureuse soit-elle.

                        • franc 30 mars 2016 18:42

                          @SamAgora95

                          -

                          « Qui n’est pas musulman parmi les terroristes ? Il ne suffit pas de s’appeler Mohamed ou Karim pour être musulman, il faut le revendiquer et pratiquer les principes dictés par sa religion, comme dans toutes les religions le vole, le manque de respect, le meurtre etc..n’en font pas parti »

                          -

                          Pour être musulman il suffit de dire la profession de foi musulmane :il n’ ya de Dieu que Dieu et Mohamed est son prophète ;

                          tous le s terroristes islamistes de Daech ont fait cette profession de foi et le revendiquent m^me . ils font m^me les cinq prières quotidiennes et pratiquent le jeûne

                          Dans le coran il est commandé tuer les mécréants et s’approprier de leur biens et de pratiquer la taqiya c’est à dire le mensonge ;c’est pourquoi beaucoup de bandits et de gangsters se convertissent à l’islam pour pouvoir commettre délits et crimes en toute bonne conscience .Tous les pays musulmans approuvent théoriquement en conformité avec la doctrine islamique la condamnation à mort d e l’apostasie , ce n’est pas pour autant qu’on puisse dire que les pays musulmans ne sont pas musulmans .

                           

                          Les islamistes disent m^me que tout le monde est musulman dès la naissance, c’est dire

                          -

                          vous prenez les gens pour des cons quand vous dites que les gens de l’Etat Islamiques ne sont pas des musulmans ,comme si vous disiez que les saoudiens et les qataris ne sont pas des musulmans alors qu’ils financent ,arment et entrainent les troupes de Daech ou encore que Erdogan n’est pas musulman .En tout cas ils ne sont pas chrétiens ,ni boudhistes ,ni hindouiste ni athées .

                          -

                           D’après vous personne n’est musulman ,qui peut vous croire ;


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 mars 2016 19:19

                          @franc
                          Ce qui est commun aux terroristes, c’est leur QI de bulot et leur inculture.
                          Ils ont été manipulés avec les mêmes méthodes que les sectes.
                          Et le wahhabisme a été inventé, le djihad en particulier, pour les besoins de leur recrutement.
                          Or, dans l’ Islam, il est interdit d’inventer. Sauf qu’ils l’ignorent.


                          « Radicalisation et dérive sectaire »


                          Cyber terrorisme : un recrutement en 4 phases.



                        • mmbbb 30 mars 2016 20:45

                          @franc tireur Il est deja trop tard La demogarphie est tiree par ces populations Dans mon quartier bien qu il m’emmerde pas les noirs et les arabes ont au moins 3 enfants C’est une statistique à « l ’ oeil » Vals Emmanuel lui cherchait son « son white sur son marche ». Il y a tout de meme une connivence entre les politiques les patrons et les syndicats Je l’ai deja dis dans ce media j’ai passe mon enfance pres de nantua dans l ’ain Nous ne semblions pas être une chance pour la France Desormais cette region est peuplee par des Turcs Premier cas de foulard islamique et premier iman expulse Quant a M Aubry elle choie cette population alors qu enfant nous avions pas tant de sollicitude des representants du peuple Je dresse simplement un constat les francais sont un peu con ils viennent desormais pleurer alors que tout ceci etait previsible Il y a une forme de volonte de suicide de cette civilisation et une volonte du grand remplacement des populations 


                        • mmbbb 30 mars 2016 20:49

                          @Fifi Brind_acier ah oui il me semble qu un des terroristes du 11 sep etait ingenieur Ils n’ont pas tous un QI de bulot me semble t il .


                        • tf1Groupie 30 mars 2016 22:18

                          @mmbbb

                          Bonne remarque.

                          Encore une affirmation raciste de Fifi.


                        • tf1Groupie 30 mars 2016 22:25

                          @SamAgora95

                          « Evidemment que les combattants de Daech ne sont pas musulmans, le preuve ; ils s’attaquent en priorité au pays musulmans »

                          Dis-donc gentil Sam, as-tu entendu parler des guerres de Religion ??

                          Est-ce que pendant la St-Barthelemy les chrétiens qui tuaient des chrétiens c’était impossible ?
                          Si ça ne te dis rien, tape « St-Barthelemy » sur Wikipedia.

                          Avant de dire des aneries sur le Mossad ou le 11 septembre, commence par les basiques !


                        • berry 30 mars 2016 23:34

                          @SamAgora95
                          D’après Thierry Meyssan, 200 000 musulmans sunnites extrémistes sont passés en Syrie à un moment ou à un autre pour faire le djihad contre le régime laïc de Bachar El Assad.
                           
                          C’est une réalité.


                        • tashrin 31 mars 2016 15:19

                          Vous avez tous plus ou moins raison

                          La chair à canon est croyante, manipulable, manipulée, pas très futée, et sensible à l’endoctrinement pratiqué sur les bases d’un terreau de désherence sociale et culturelle
                          Les décideurs eux sont clairement laïcs : les dirigeants de l’EI sont les anciens cadres de Saddam

                          Un peu comme dans les partis politiques en fait... Ya que le militant de base qui croit encore à la doxa collective, les dirigeants ca fait belle lurette qu’ils s’en servent uniquement pour leurs desseins personnels



                          • colere48 colere48 30 mars 2016 18:29

                            @OMAR

                            Si tu ne sais pas lire, je ne peux rien pour toi !

                            Je n’ai pas te l’expliquer, car tu connais le processus...
                            Celui-ci nous amènera de grands malheurs pour les uns et les autres !


                          • francesca2 francesca2 30 mars 2016 21:04

                            @OMAR


                            Personne ne veut expulser le p’tit bougnoule employé chez Renault ou à la Ville de Paris, tant que celui-ci respecte les us, les coutumes et les lois de ce pays. 
                            Merci de ne pas tout mélanger.



                          • popov 31 mars 2016 14:24

                            @OMAR

                            Vous préconiser d’aller bombarder Riyad et le Qatar ? Avec des bombes au phosphore blanc pour faire beaucoup de victimes innocentes ?

                            Ou bien rien que les palais des rois fainéants ? Vous avez pensé à toutes ces petites bonnes indonésiennes et autres qui souffrent déjà l’enfer, avec monsieur le prince qui exerce son droit de cuissage et madame la princesse qui passe ses frustrations sur ces pauvres filles ?

                            Pourquoi ne pas plutôt bombarder les écoles et mosquées salafistes ?

                            Ou pourquoi pas, la kaaba, qui a été inventée pour que ces fainéants de Bédouins puissent vivre du tourisme de bondieuseries sans rien foutre en empochant les économies d’une vie de pauvres gens venus de tous les coins de la terre ?

                            Avant de faire le ménage à des milliers de km, ne vaudrait-il pas mieux le faire en Europe ? Choper les imams salafistes par le paletot et les pendre aux lampadaires, raser leurs mosquées et expulser comme des malpropres tous les barbus qui les fréquentent. Démanteler toutes les organisations islamiques proches des frères moustoufs et expulser leurs membres. Imposer le couvre-feu dans tous les quartiers de non-droit jusqu’à ce que l’ordre soit rétabli. Suspendre toutes relations diplomatique avec l’Arabie, le qatar et la Turquie...

                            On respirerait déjà mieux.


                          • francesca2 francesca2 31 mars 2016 14:33

                            @OMAR
                            Quel citoyen musulman baisse la tête et culpabilise aujourd’hui en France, je peux savoir ? 


                            Les us et coutumes de ce pays includent la parité des sexes...pas de voile islamique à tort et à travers, on s’adresse aux femmes comme à n’importe quel homme, on leur serre la main lorsque l’éducation l’exige, on les accepte dans les cafés ouverts sur le sol de notre pays, on accepte qu’elles fréquentent, voire épousent, des non-musulman. 

                            Ce sont les us et coutumes de notre pays, si vous n’êtes pas prêts à les accepter et à les partager c’est très simple : dégagez. 

                          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 31 mars 2016 21:20

                            @francesca2
                            Bien vu.
                            Ci-après analyse de M. Le Commissaire divisionnaire honoraire Damien.

                            Le mal est aujourd’hui profond et ne pourra être combattu que par des responsables politiques déterminés.

                            En déclarant qu’une centaine de quartiers, en France, « présentent des similitudes potentielles » avec le quartier de Molenbeek à Bruxelles, le ministre de la Ville Patrick Kanner a jeté un pavé dans la mare. Aussitôt, Jean-Christophe Cambadélis et Julien Dray se sont prononcés contre toute « stigmatisation ». Tandis que Manuel Valls évoquait une responsabilité collective de ceux ayant exercé le pouvoir au cours de ces dernières décennies.

                            Comme à l’accoutumée, tout était dit, et on pouvait continuer à faire comme si rien ne s’était passé. Pourtant, une analyse de notre passé révèle que les politiques de la ville liées aux politiques migratoires et sécuritaires désastreuses menées ces trente dernières années ont indubitablement conduit aux résultats que nous connaissons aujourd’hui en matière de criminalité et de terrorisme.

                            En ce qui concerne les politiques de la ville mises en œuvre depuis le milieu des années 80, les rapports successifs de la Cour des comptes, que l’on ne peut soupçonner de parti pris, n’ont cessé d’en dénoncer les dysfonctionnements. Que ce soit en 1995, en 2002 ou en 2012, les rapports de la Cour font les mêmes constats : trop de quartiers concernés, politiques insuffisamment pilotées, faible mobilisation des politiques publiques, répartition insatisfaisante des moyens, objectifs nationaux mal identifiés, projets urbains mal définis, et la liste est longue des reproches faits à une politique qui a coûté des milliards au contribuable français. Et, de fait, comme le souligne M. Valls, ces constats touchent autant les gouvernements de droite que ceux de gauche. Mais nous savons, depuis un certain M. Fabius, que l’on peut être responsable sans être coupable.

                            Pour ce qui relève des politiques migratoires mises en place en France au cours de ces dernières années, on sait maintenant qu’il s’avère impossible, notamment depuis 2009 et la réforme des types d’autorisations de séjour, de déterminer avec précision qui entre et qui sort du pays. Toutes les réglementations ne font que rendre plus difficile encore la gestion de ce dossier épineux qui s’avère porteur de graves dangers. L’actuelle crise des migrants, et les corrélations établies avec les actes terroristes survenus en novembre 2015 à Paris, en constituent la parfaite illustration.

                            Dans ce contexte, il appartient également aux élus locaux, pour lesquels la politique de la ville ne fut pendant longtemps qu’une simple manne financière destinée à subventionner des associations complaisantes, de se réveiller. Il ne suffit pas de déclarer qu’on n’a pas de « zones de non-droit » pour que ce phénomène disparaisse comme par enchantement. Le mal est aujourd’hui profond et ne pourra être combattu que par des responsables politiques déterminés. Si on continue de fermer les yeux, ce n’est pas une centaine de Molenbeek à la française qui sera à craindre – chiffre sans doute en dessous de la réalité -, mais des centaines puis des milliers.



                          • exocet exocet 30 mars 2016 14:52

                            Dominique de Villepin, une voix lucide en faveur de la paix.
                            Il a depuis été marginalisé, quasiment proscrit du Paysage Audiovisuel Français.
                            Si vous parlez trop, le PAF vous le met dans le c..
                            Peut-être la raison de la pitoyable prestation de notre ami Bouchard :
                            aspirant aux plus hautes fonctions, il préfère agir en tant que collabo.

                            Video D de Villepin, les raisons de sa marginalisation.
                            https://www.youtube.com/watch?v=AxDxBvGz9xI


                            • exocet exocet 30 mars 2016 15:38

                              @exocet
                              Video Philippe de Villiers balance tout.
                              .
                              à 37’35«   »pourquoi tu vas au groupe Bilderberg....pourquoi ils se cachent ces gens-là ?"
                              https://www.youtube.com/watch?v=-Sc-Hv9yIcQ
                              .
                              Vous allez être surpris, François Fillon, Alain Juppé....les Bilderberg élite des élites veulent le grand marché Mondial, le grand métissage ethno économique, le grand melting pot indifférencié comme débouchés pour leurs usines et aussi comme ouailles incultes sur lesquelles asseoir leur domination....


                            • exocet exocet 30 mars 2016 15:42

                              @exocet
                              au fait leurs ouailles incultes c’est nous, vous, vos enfants....taillables et corvéables à merci dans un Monde sans SMIC et avec un contrat de travail style « tu la fermes ta gueule ou tu t’en vas », ce contrat de travail que nos « socialistes de gauche » sont en train de nous mitonner par la main d’El Konnrie....


                            • exocet exocet 30 mars 2016 15:51

                              @exocet
                              Ce sont ceux-là, nos élites, qui depuis plus de 30 ans ouvrent la porte à cette immigration incontrôlée que dénonce notre ami Bouchard...
                              .
                              Tout bénef pour tout le Monde : le prix des loyers augmente, les salaires baissent, les petits Français de base se prennent le chou avec les Maghrébins, le prolétariat ultra divisé...
                              .
                              Et là, avec les attentats, on peut enfin renverser la vapeur : Israel n’est plus seul dans sa guerre contre les Arabes, nous sommes tous enrôlés, de fait, de force,... comme avec les « je suis charlie » tes pour nous ou bien tes contre nous....
                              .
                              Et nos Valls et autres embrayent sur le banlieues à désinfecter, c’est le Nirvana jusque chez le CRIF : notre ami Bouchard, supplétif de la dernière heure de tous ceux-là lance son cri collaboratif : y aura bien une petite place pour moi ?


                            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 19:26

                              @exocet
                              Le CRIF, ce « tribunal dînatoire », ne m’intéresse pas, pas plus que les CRAN,SOS ceci, cela etc.
                              Pas de « petite place pour moi ».
                              La place, tout simplement.


                            • exocet exocet 30 mars 2016 22:17

                              @Renaud Bouchard
                              Allons, Monsieur Bouchard, vous savez bien que si vous ne faites pas allégeance, il n’y aura pas de place pour vous.
                              D’ailleurs votre article, qui diabolise les immigrés, sans dire qui les a invités dans nos Pays occidentaux, montre bien que vous n’êtes pas dupe.
                              Vous vous comportez exactement comme ceux que vous dénoncez et que vous voudriez remplacer....au pouvoir.


                            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 31 mars 2016 21:12

                              @exocet
                              Aucune allégeance à quiconque.
                              Il ne s’agit pas de « diaboliser les immigrés ».
                              Il s’agit de tous ces gens qui sont entrés de manière illégale avec l’intention très clairement afficher de s’installer définitivement en Europe en usant des qualités bien commodes de « réfugiés-demandeurs d’asile -immigrants » etc.
                              Vous devriez lire mes précédents articles qui répondent à vos allégations.


                            • legrind legrind 30 mars 2016 15:03
                              En France, les actes anti musulmans ont triplé en 2015 et cinq agressions à caractère xénophobe sont commises chaque jour,
                              Le bidonnage des chiffres de l’« islamophobie » est légendaire...

                              • franc tireur 30 mars 2016 16:33

                                Le multiculturalisme c’est la guerre de tous contre tous . Des pays ultraviolents , comme le Bresil et les USA , fondés sur l’immigration .

                                Si en plus vous ajoutez la donne islamique , vous avez une bombe a retardement . L’histoire du Liban devrait vous éclairer. 
                                Mais notre classe politique ne veut pas voir tout ca , elle a oublié le tragique de l’histoire, parce qu’elle a voulu sortir nos sociétés post 45 de l’histoire .L’histoire va se rappeler a eux , a nous .

                                • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 19:12

                                  @franc tireur
                                  Exact.


                                • franc 30 mars 2016 16:39

                                  article très long mais juste

                                  -

                                  Mr bouchard si vous vous présentez à l’élection présidentielle je vote pour vous


                                  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 31 mars 2016 21:13

                                    @franc
                                    Voici un précieux soutien dont je vous remercie !


                                  • Smejko Peter Bu 30 mars 2016 17:09

                                    "On ne peut pas, on ne peut plus attendre, discuter et encore discuter sans fin, car à un moment donné vient qu’on agit." Je ne tiens pas spécialement de vous voir agir mais, par contre, si vous pouviez prendre au pied la lettre ce que vous écrivez et cesser de « discuter et encore discuter sans fin »...


                                    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 31 mars 2016 21:15

                                      @Peter Bu
                                      Je ne discute pas, j’écris et j’agis.
                                      Je reste néanmoins ouvert à la discussion, à tous avis, toutes observations.


                                    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 19:18

                                      A Feilusha.
                                      Merci pour votre contribution.
                                      Encourager l’apostasie serait à votre avis bien préférable, dites-vous.

                                      Regardez le triste destin de ce malheureux commerçant musulman assassiné par d’autres musulmans pour avoir souhaité Joyeuses Pâques à ses voisin.

                                      http://www.nydailynews.com/news/world/muslim-man-killed-scotland-wishing-happy-easter-article-1.2578653


                                      • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 mars 2016 19:48

                                        Aux lecteurs.
                                        L’excellent billet de M.J-M. Desanti publié sur AVOX, donné ici in extenso :

                                        « J’ai pour devise cette maxime qui peut sauver parfois : » Ce que tu redoutes n’arrivera pas, il arrivera pire ". Ce qui se joue aujourd’hui est un bal bien cruel où se mélangent intérêts, troubles étatiques, conséquences d’un angélisme de plusieurs décennies et pression démographique du Sud vers le Nord . Le mot guerre ne me gêne pas mais il convient de le définir. D’une part « l’État profond » mène des guerres de rapines pour contrôler les ressources énergétiques et d’autre part la déstabilisation de l’Oumma provoque, en réaction, une guerre de type terroriste asymétrique ( avec les moyens du bord – peu de matériel, outils désuets ) mais dopée par une détermination sans faille et sans pitié à la mode islamiste ( hystérisation des personnels, des comportements et des actions ).

                                        Bon ça c’est de l’analyse à trois sous, immédiatement perceptible, comme la partie visible de l’iceberg.

                                        Venons-en maintenant à la réalité moins immédiatement tangible mais dont les manifestations ostensibles se développent, insidieusement, depuis des années. Nous payons aujourd’hui le refus de l’Europe, au moment de la décolonisation, de s’acquitter du prix de la puissance. Continuer à se battre, perdre des jeunes gens, écraser les particularismes nationaux et religieux de l’ennemi exigeaient des sacrifices que les « Blancs » pensaient inutiles. D’où le néocolonialisme. On délègue alors la gestion économique des territoires à des dictateurs corrompus, on ne se préoccupe plus des structurations mentales et religieuses. On accepte l’invasion de travailleurs ou chômeurs étrangers pour, à la fois, écraser le syndicalisme revendicatif et annihiler la conscience identitaire. Nous ne sommes plus européens mais « United Colors of Benetton ». Les conséquences ? On nous frappe et nous chantons l’amour et la terrasse des cafés. C’est triste à dire mais en refusant d’assumer le despotisme des empires, nous sommes réduits à transiger sur les fondements de notre civilisation. L’Europe c’était à la fois la miséricorde et les massacres des sarrasins. Quelle est la situation objective ? Des millions de musulmans dont la grande majorité ne veulent et ne peuvent pas s’assimiler entament la prise du pouvoir. On ne choisit pas Hanouna contre l’Oumma. Le capitalisme quant à lui, ne se préoccupe pas des croyances il fait des affaires et, nous le constatons, flatte les dirigeants dépravés et pervers du Golfe, alimentant les fondamentalistes, contre des sommes considérables qui permettent de « fluidifier » la démocratie en nourrissant les caisses des partis politiques. Nous aurions tort de penser que la préoccupation des dirigeants européens est grande concernant la mort de leurs ressortissants. C’est une gêne, un petit caillou dans leurs chaussures. Pas plus. Ils ne saisissent pas cet Orient compliqué. Ce n’est pas faire une fixation que de rappeler qu’un agent israélien, chargé de la sécurité, est mortifié par la perte d’un compatriote et la vengeance est toujours immédiate et disproportionnée. C’est difficile à vivre humainement ( contrairement à ce que pensent les antisionistes ) mais c’est justement ressenti comme une affaire de famille. Soyons concret. Nous avons vu, après les attentats, partout, de grandes cellules de crise, généreusement filmées, avec Présidents, Premier ministre, ministres, généraux de pacotille, chef de renseignement -gendarmerie-, chef de renseignement -police- , chef de renseignement -ambassades-, puis patron de forces spéciales, patron GIGN, patron RAID … etc ... En Israël, on pleure moins mais le chargé de renseignement exploite directement avec son staff les informations recueillies : Il prend, en quelques minutes, lui même, la décision appropriée : arrestation ou neutralisation. Pourquoi ? C’est très simple : un terroriste ne peut réussir qu’en étant soutenu par des équipes qui le protègent et lui permettent de bouger sans cesse. Donc une fois localisé on frappe vite. Enlèvement, interrogatoire violent, exécution, rares remises à la Justice. Imaginons nos pauvres humanistes face à de telles « horreurs » … De plus chaque cinéma, magasin, café, parking a son service de sécurité. On paye une taxe ( genre un euro ) pour absorber le coût du service. Bref, on fait la guerre. Évidemment que la guerre menée par Sion qui nous a longtemps précédé dans le malheur n’est pas Juste ’’en soi ’’ . Et alors ? Tout le problème est là. Connait-on des guerres justes ? Oui ... Mais c’est le vainqueur qui décide. Chez nous on nous transforme en eunuque humaniste. Rien à voir avec l’existence. Aucun rapport au réel. Lorsque Jelko Rajnatovitch ( Arkan ) massacrait avec ses « tigres » des centaines de musulmans djihadistes, en Bosnie et au Kosovo, il devenait un criminel de guerre et les polices européennes le pourchassaient. Résultat : fin de l’ex Yougoslavie et irruption de l’état mafieux islamiste du Kosovo. Il est à craindre que de nombreux innocents, partout, y compris en Grande Bretagne et en Allemagne ( c’est une question d’agenda ) ne fassent encore les frais de la lâcheté et de la corruption de nos gouvernants ( nous attendons déjà Ali Juppé et son alliance déclarée avec les socialistes ). La seule question à se poser devient : la guerre civile - avec son cortège d’atrocités - ou la soumission ? Je me rappelle du témoignage de Daniel Rude mon très cher ami, commandant de l’Etat Major des CRS de Bourgogne et intégrant le stage de Commissaire … Les formateurs leur dirent le premier jour : « Messieurs vous croyiez être des digues ? Dites-vous bien que vous n’êtes que du papier buvard. C’est fini. » Ce qui nous ramène à la saillie profonde de Céline : « La grande révolution du vingtième siècle ? C’est la soubrette bretonne qui se fait enculer par le facteur nègre ». Moi, je veux bien que nous ayons le droit d’aimer la diversité, je veux bien même reconnaître les apports de toutes les cultures et je crois aux histoires d’amour entre des humains issus de différentes ethnies. C’est d’ailleurs la seule sauce aigrelette que l’on nous sort d’un menu frelaté pour excuser les ’’ les déséquilibrés en mal de chaleur humaine’’. Mais ces mêmes prédicateurs lettrés nous rappellent aussi sans cesse que le nazisme est le mal absolu et que les procès de Nuremberg avec leurs condamnations à mort d’officiers, de soldats, d’hommes politiques étaient largement justes et justifiés. Alors ? C’est à nous encore une fois de redire que nos ennemis d’aujourd’hui sont bien des nazis, oui des nazis par leur antisémitisme, leur homophobie, leur négation des droits de la femme, leurs crimes de masse touchant tout autant des prisonniers, des enfants, des minorités ethniques, culturelles ou religieuses. Nous ne conseillerons jamais assez de lire l’ouvrage de Stefano Fabei le faisceau, la croix gammée et le croissant pour se rappeler que le nazisme n’est pas mort en 1945. L’Histoire ne connait que le temps long. Certains gauchistes, licrastes, journalistes moralisateurs cocaïnomanes ou philosophes dandy, confondant le FN et la Gestapo, rêvent de Maquis, d’exécutions sommaires et de triomphe de jeunes gens aux brassards bleu, blanc, rouge. Nous leur disons ceci :" vous êtes déjà en retard, prenez garde de ne pas devenir des résistants de la dernière heure et de vous contenter de jouer les bravaches avec de pauvres femmes tondues. Vous nous fatiguez avec vos bonnets vissés sur vos têtes , avec vos look, vos styles étudiés en guise d’affirmation de virilité perdue. Votre modernisme larmoyant nous donne la nausée". Nous affirmons nous comme Péguy : ’’ Le modernisme est un système de complaisance. La liberté est un système de déférence. La liberté est un système de courage. La liberté est la vertu du pauvre.’’

                                        Plus que jamais, liberos vivere, aut mori !

                                        Jean-Marc DESANTI

                                        http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/daech-drapeau-du-reich-179397


                                        • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 31 mars 2016 21:30

                                          Lire et relire le texte de LM Desanti :

                                          J’ai pour devise cette maxime qui peut sauver parfois : « Ce que tu redoutes n’arrivera pas, il arrivera pire  ».

                                          Ce qui se joue aujourd’hui est un bal bien cruel où se mélangent intérêts, troubles étatiques, conséquences d’un angélisme de plusieurs décennies et pression démographique du Sud vers le Nord .

                                          Le mot guerre ne me gêne pas mais il convient de le définir. D’une part « l’État profond » mène des guerres de rapines pour contrôler les ressources énergétiques et d’autre part la déstabilisation de l’Oumma provoque, en réaction, une guerre de type terroriste asymétrique ( avec les moyens du bord – peu de matériel, outils désuets ) mais dopée par une détermination sans faille et sans pitié à la mode islamiste ( hystérisation des personnels, des comportements et des actions ).

                                          Bon ça c’est de l’analyse à trois sous, immédiatement perceptible, comme la partie visible de l’iceberg.

                                          Venons-en maintenant à la réalité moins immédiatement tangible mais dont les manifestations ostensibles se développent, insidieusement, depuis des années. Nous payons aujourd’hui le refus de l’Europe, au moment de la décolonisation, de s’acquitter du prix de la puissance. Continuer à se battre, perdre des jeunes gens, écraser les particularismes nationaux et religieux de l’ennemi exigeaient des sacrifices que les « Blancs » pensaient inutiles. D’où le néocolonialisme. On délègue alors la gestion économique des territoires à des dictateurs corrompus, on ne se préoccupe plus des structurations mentales et religieuses. On accepte l’invasion de travailleurs ou chômeurs étrangers pour, à la fois, écraser le syndicalisme revendicatif et annihiler la conscience identitaire. Nous ne sommes plus européens mais « United Colors of Benetton ». Les conséquences ? On nous frappe et nous chantons l’amour et la terrasse des cafés. C’est triste à dire mais en refusant d’assumer le despotisme des empires, nous sommes réduits à transiger sur les fondements de notre civilisation. L’Europe c’était à la fois la miséricorde et les massacres des sarrasins. Quelle est la situation objective ? Des millions de musulmans dont la grande majorité ne veulent et ne peuvent pas s’assimiler entament la prise du pouvoir. On ne choisit pas Hanouna contre l’Oumma. Le capitalisme quant à lui, ne se préoccupe pas des croyances il fait des affaires et, nous le constatons, flatte les dirigeants dépravés et pervers du Golfe, alimentant les fondamentalistes, contre des sommes considérables qui permettent de « fluidifier » la démocratie en nourrissant les caisses des partis politiques. Nous aurions tort de penser que la préoccupation des dirigeants européens est grande concernant la mort de leurs ressortissants. C’est une gêne, un petit caillou dans leurs chaussures. Pas plus. Ils ne saisissent pas cet Orient compliqué. Ce n’est pas faire une fixation que de rappeler qu’un agent israélien, chargé de la sécurité, est mortifié par la perte d’un compatriote et la vengeance est toujours immédiate et disproportionnée. C’est difficile à vivre humainement ( contrairement à ce que pensent les antisionistes ) mais c’est justement ressenti comme une affaire de famille. Soyons concret. Nous avons vu, après les attentats, partout, de grandes cellules de crise, généreusement filmées, avec Présidents, Premier ministre, ministres, généraux de pacotille, chef de renseignement -gendarmerie-, chef de renseignement -police- , chef de renseignement -ambassades-, puis patron de forces spéciales, patron GIGN, patron RAID … etc ... En Israël, on pleure moins mais le chargé de renseignement exploite directement avec son staff les informations recueillies : Il prend, en quelques minutes, lui même, la décision appropriée : arrestation ou neutralisation. Pourquoi ? C’est très simple : un terroriste ne peut réussir qu’en étant soutenu par des équipes qui le protègent et lui permettent de bouger sans cesse. Donc une fois localisé on frappe vite. Enlèvement, interrogatoire violent, exécution, rares remises à la Justice. Imaginons nos pauvres humanistes face à de telles « horreurs » … De plus chaque cinéma, magasin, café, parking a son service de sécurité. On paye une taxe ( genre un euro ) pour absorber le coût du service. Bref, on fait la guerre. Évidemment que la guerre menée par Sion qui nous a longtemps précédé dans le malheur n’est pas Juste ’’en soi ’’ . Et alors ? Tout le problème est là. Connait-on des guerres justes ? Oui ... Mais c’est le vainqueur qui décide. Chez nous on nous transforme en eunuque humaniste. Rien à voir avec l’existence. Aucun rapport au réel. Lorsque Jelko Rajnatovitch ( Arkan ) massacrait avec ses « tigres » des centaines de musulmans djihadistes, en Bosnie et au Kosovo, il devenait un criminel de guerre et les polices européennes le pourchassaient. Résultat : fin de l’ex Yougoslavie et irruption de l’état mafieux islamiste du Kosovo. Il est à craindre que de nombreux innocents, partout, y compris en Grande Bretagne et en Allemagne ( c’est une question d’agenda ) ne fassent encore les frais de la lâcheté et de la corruption de nos gouvernants ( nous attendons déjà Ali Juppé et son alliance déclarée avec les socialistes ). La seule question à se poser devient : la guerre civile - avec son cortège d’atrocités - ou la soumission ?

                                          Je me rappelle du témoignage de Daniel Rude mon très cher ami, commandant de l’Etat Major des CRS de Bourgogne et intégrant le stage de Commissaire … Les formateurs leur dirent le premier jour : « Messieurs vous croyiez être des digues ? Dites-vous bien que vous n’êtes que du papier buvard. C’est fini. » Ce qui nous ramène à la saillie profonde de Céline : « La grande révolution du vingtième siècle ? C’est la soubrette bretonne qui se fait enculer par le facteur nègre ».

                                          Moi, je veux bien que nous ayons le droit d’aimer la diversité, je veux bien même reconnaître les apports de toutes les cultures et je crois aux histoires d’amour entre des humains issus de différentes ethnies. C’est d’ailleurs la seule sauce aigrelette que l’on nous sort d’un menu frelaté pour excuser les ’’ les déséquilibrés en mal de chaleur humaine’’. Mais ces mêmes prédicateurs lettrés nous rappellent aussi sans cesse que le nazisme est le mal absolu et que les procès de Nuremberg avec leurs condamnations à mort d’officiers, de soldats, d’hommes politiques étaient largement justes et justifiés. Alors ? C’est à nous encore une fois de redire que nos ennemis d’aujourd’hui sont bien des nazis, oui des nazis par leur antisémitisme, leur homophobie, leur négation des droits de la femme, leurs crimes de masse touchant tout autant des prisonniers, des enfants, des minorités ethniques, culturelles ou religieuses. Nous ne conseillerons jamais assez de lire l’ouvrage de Stefano Fabei le faisceau, la croix gammée et le croissant pour se rappeler que le nazisme n’est pas mort en 1945. L’Histoire ne connait que le temps long. Certains gauchistes, licrastes, journalistes moralisateurs cocaïnomanes ou philosophes dandy, confondant le FN et la Gestapo, rêvent de Maquis, d’exécutions sommaires et de triomphe de jeunes gens aux brassards bleu, blanc, rouge. Nous leur disons ceci :" vous êtes déjà en retard, prenez garde de ne pas devenir des résistants de la dernière heure et de vous contenter de jouer les bravaches avec de pauvres femmes tondues. Vous nous fatiguez avec vos bonnets vissés sur vos têtes , avec vos look, vos styles étudiés en guise d’affirmation de virilité perdue. Votre modernisme larmoyant nous donne la nausée". Nous affirmons nous comme Péguy : ’’ Le modernisme est un système de complaisance. La liberté est un système de déférence. La liberté est un système de courage. La liberté est la vertu du pauvre.’’

                                          Plus que jamais, liberos vivere, aut mori !

                                           

                                          Jean-Marc DESANTI



                                            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 8 juin 2016 00:14

                                              Richard Millet :
                                              http://richardmillet.wix.com/siteofficiel# !Du-pape/c1q8z/574be80e0cf2755d8442dc86

                                              Du pape

                                               

                                              Dans une France où tous les regards sont tournés vers la moustache d’un certain Philippe Martinez qui semble le fruit d’un coït entre Joseph Staline et Francisco Franco, on n’a prêté nulle attention à l’entretien que le pape a donné au journal post-chrétien La Croix, dont la fadeur politiquement correcte est propre à convertir au bouddhisme ou à « Nuit debout » tous les bande mou et les demi-vierges, ménopausées ou en âge de procréer, qui le lisent.

                                                Il est toujours douloureux de s’opposer au pape, pour un catholique qui n’appartient pas à la répugnante race des cathos de gauche. Celui qui est venu d’Argentine pour transformer le trône de saint Pierre en fauteuil de talk show télévisuel a été élu, on le sait, pour faire oublier Benoît XVI, admirable théologien et pianiste de goût. Le pape François, lui, préfère le football à Bach et à Mozart : le pays d’où il vient et dont il voudrait nous faire croire qu’il fait cohabiter de façon exemplaire les chrétiens et les musulmans, dit-il dans cet entretien, est pourtant moins celui de Maradona que celui de Borges et de Cortazar. S’exprimant sur la dimension chrétienne des « racines » de l’Europe, le pape déclare redouter « la tonalité qui peut être triomphaliste ou vengeresse » d’une telle expression. Faut-il rappeler à Sa Sainteté qu’en face on ne redoute nullement ce caractère et qu’une des causes du terrorisme islamique est justement dans la réduction du christianisme à l’idéologie des droits de l’homme qui fait de l’Europe le ventre mou du monde occidental ? N’est-ce pas, d’ailleurs, parce que la déchristianisation est en marche que l’Etat islamique et ses alliés ciblent l’Europe et particulièrement l’ex-fille aînée de l’Eglise, devenue la maquerelle en chef de la tolérance multiculturelle ?

                                              Le passage le plus douteux de la déclaration papale mérite d’être cité comme il faut : « Il faut parler de racines au pluriel car il y en a tant. En ce sens quand j’entends parler des racines chrétiennes de l’Europe, j’en redoute parfois la tonalité qui peut être triomphaliste ou vengeresse. Cela devient alors du colonialisme. Jean-Paul II en parlait avec une tonalité tranquille. L’Europe, oui, a des racines chrétiennes. Le christianisme a pour devoir de les arroser, mais dans un esprit de service, comme pour le lavement des pieds. Le devoir du christianisme pour l’Europe, c’est le service. » Quel devrait être un  service, sinon spirituel ? Car pour le service auquel il est fait allusion, il y a belle lurette que l’humanitaire a remplacé les catholiques. Voilà en tout cas qui fait du pape un fourrier de l’aveuglement post-historique qui a abandonné au libéralisme mondialisé toute visée profondément politique pour se cantonner au domaine simplement éthique. Le pape parle comme n’importe quel commissaire européen à la culture ou comme un secrétaire d’Etat aux relations communautaires ; et cela nous est insupportable, à nous qui avons soif d’entendre parler d’Origène, de saint Augustin, de Pascal, de Thérèse d’Avila, de Simone Weil, et non pas d’un alignement sur le conglomérat dirigé par un Juncker dont la tête fatiguée dit assez le degré d’avilissement auquel le dispose sa fonction, voire sa nature.

                                                Parler de pluralité de racines, c’est donc ouvrir toute grande l’Eglise au politiquement correct, aux migrants, à l’islam, bientôt au mariage homosexuel. On a vu comment le pape a blessé les chrétiens, notamment ceux d’Orient, en ramenant de Lesbos trois familles musulmanes, l’idée de tolérance se mesurant exclusivement à la jauge musulmane, ainsi qu’il est précisé dans la suite de l’entretien : « Chacun doit avoir la liberté d’extérioriser sa propre foi. Si une femme musulmane veut porter le voile, elle doit pouvoir le faire. De même, si un catholique veut porter une croix. » A ce compte-là, le pape François est un des plus sûrs soutiens du multiculturalisme effréné de Justin Trudeau, d’Obama ou de Cameron, autrement dit du cancer qui ronge l’Europe et qui consiste à faire accepter par les peuples de souche des cellules qui détruisent leurs racines chrétiennes.

                                                Que faire donc ? Il est certain qu’il me devient de plus en plus difficile de supporter la messe post Vatican II, avec ses prêches fades, ses chants niais, ses fidèles tendant le cou au couteau islamiste et à l’invasion migratoire, et que je rechercherai davantage les messes traditionnalistes. Mais pour le reste ? Que restera-t-il de l’Eglise après le pontificat de ce jésuite argentin ? Comment confier mon destin spirituel à un homme qui refuse de désigner l’ennemi pour ce qu’il est ? Notre solitude s’accroît. L’Eglise devient une partie de notre désert et son discours officiel dresse notre croix sur un ciel déjà tourmenté par la guerre, la déchéance morale, la catastrophe écologique, la ruine des nations. Il faut donc vivre cela comme une épreuve qui entre dans le combat politique, puisque c’est aussi en tant que chef d’Etat que parle le pape, en jouant sur les deux tableaux, mais surtout en jouant l’ « éthique » mondialiste contre la dimension spirituelle et judéo-chrétienne de nos racines, qu’il néglige superbement.

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