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Commentaire de Loatse

sur Des femmes qui ne veulent pas faire carrière


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Loatse Loatse 30 mars 2016 16:07

Elucubrations de bourgeoises délivrées des soucis d’intendance... (ménage, courses, repas, linge..)


Dans le milieu ouvrier, ce fut double journée de travail, l’épuisement garanti - sauf pour celles, rares en milieu citadin, qui pouvaient bénéficier de l’aide d’un parent à domicile. et pas vraiment l’épanouissement. Quand à faire carrière dans ce milieu....

Des enfants ballotés dés potron minet, d’une gardienne à une crèche, à une cantine, à une garderie (le soir).. Génération sacrifiée tantôt par nécessité, tantôt par désintérêt puisque « l’épanouissement, l’accomplissement ne pouvait être dorénavant qu’extérieur au foyer..(ou certaines professions pouvaient s’exercer à domicile si besoin était)

De l’argent du »ménage« on est ainsi passé au compte séparé...aux calculs d’apothicaires (partage du loyer, du resto, des vacances...) puis des meubles, des enfants... quand on se lassait de bonhomme ou bonne femme, ou que l’orgasme condition indispensable d’épanouissement n’était pas au rendez vous comme l’exigeait les nouveaux dictats via les nouveaux magazines feminins...

C’est qu’il ne fallait surtout pas »rater sa vie« (jouir et consommer).... ou passer à coté (lol) de sa vie.... alors on décomposa puis recomposa (parfois plusieurs fois en espérant »le bon« , la »bonne« )

Il y eut alors et la flexibilité de l’emploi et la garde alternée.. tout ne devait être que mouvements, la stabilité un concept has been... Des mômes tirèrent pourtant la sonnette d’alarme : ceux du mouvement »no futur« ... ceux des »raves party", se dandinant comme des robots, les oreilles éclatées par d’assourdissants battements de coeur (la techno)...

En vain.

 les carrièristes eux, finirent leurs jours dans des pavillons entourés de hauts murs avec chien et alarme, ou dans leur 2 pièces acheté à crédit, (accessible par digicode) en attendant que leurs 1 ou 2 enfants désirés (les autres ayant fini à la poubelle) qu’ils ne voyaient que rarement les collent dans une maison de retraite,

Tandis que d’autres enfants, nombreux ceux ci, venus d’ailleurs, un ailleurs ou ils étaient perçus comme une richesse, s’égayaient dans les rues...



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