La propagande anti nucléaire aujourd’hui exacerbée par la difficulté qu’il y a à arrêter le nucléaire, malgré la présence continuelle de ministres ou sous de la mouvance anti nucléaire dans tous les gouvernements depuis Corine Lepage, une professionnelle de l’anti nucléaire qui en tire une position au-dessus de ses capacités, dans le gouvernement Juppé, malgré l’allégeance complète de nos médias à cette idéologie sectaire, et l’appui du système dominant qui privilégie la bulle financière que constituent les EnR éolien et PV subventionnées à mort, ne s’arrête devant rien.
Notamment, l’invention de morts, pour Tchernobyl ce sont des centaines de milliers, avec Rivasi on peut même parler de millions, pour Fukushima Daiichi on cite sans honte ni complexes des dizaines de milliers de morts, occasionnés par ces accidents nucléaires graves.
C’est un mépris pour la personne humaine, pour les japonais et c’est la manifestation du caractère « petit bourgeois » dans sa qualification léniniste, celui qui en a fait la meilleure description, de la mouvance anti nucléaire. Dont l’engagement pour l’environnement dont ils se prévalent avec supériorité, s’arrête à l’anti nucléaire.
Justement, les japonais ont un grand respect pour la personne humaine. Qui ne se manifeste pas que d’une manière formelle
. Après les premiers désordres générés par le grand séisme et le tsunami, suivis par les accidents nucléaires de Fukushima Daiichi, alors que trois centrales nucléaires étaient pareillement exposées à ces catastrophes naturelles, les japonais ont mis en place un suivi médical concernant 2 millions de personnes des zones les plus touchées par les retombées d’aérosols, et de 360.000 jeunes de moins de 18 ans par rapport au 11 mars 2011.
Ce suivi est assuré par des universités de médecine et leurs hôpitaux....
L’analyse des irradiations des personnes faite sur la base d’une carte de radioactivité établie à partir de mesures réalisées par les américains, (à partir desquelles l’IRSN a publié une carte de doses biologiques intégrées fictives pour des personnes restant aux points les plus chauds pendant une année) montre que l’impact sanitaire de ces accidents nucléaires au niveau 7 maximum (hors bombe atomique) sera très limité.
Ce que l’expérience confirme. Il n’y a pour l’instant aucun décès dans les populations touchées du à l’irradiation faisant suite à ces accidents.
Chez les jeunes des cancers de la thyroïde ont été détectés. Un certain nombre est à mettre au compte de l’iode, gazeux plutôt, absorbé à la suite des émissions d’iode radioactif. L’exemple de Tchernobyl montre que ces cancers seront guéris pour la grande majorité des cas.
Les personnes les plus irradiées se trouvent parmi les techniciens, de la Tepco, qui sont intervenus dans les première semaines suivant les accidents.
Deux techniciens sont au-dessus de 600 millisieverts.
Une vingtaine environ au-dessus de 200 millisieverts
Une centaine à peu près se situent au-dessus des 100 millisieverts. Soit un domaine dit déterministe pour les effets des rayonnements ionisants.
Donc il y a un certain nombre de cancers potentiels dans cette population.
En dessous de 100 millisieverts on se situe dans le domaine dit des faibles doses.
De nombreux travaux matérialisés par des rapports (dont celui des Professeurs Tubiana et Aurengo en 2005 pour l’Académie de médecine) mettent en évidence un effet de seuil.
Il est estimé à 50 millisieverts par les Prof Aurengo et Tubiana.
Aucune personne des régions les plus touchées n’est au-dessus de ce seuil.
Il y a donc une cohérence complète dans la constatation que les effets sanitaires seront très limités dans le cas de Fukushima Dai-ichi