La spoliation du bailleur est flagrante et inacceptable.
Les locataires en difficulté ne sont pas en cause, la misère n’est pas un délit.
Par contre l’état est garant du respect des lois. C’est donc à lui et non aux bailleurs privés, d’assumer les conséquences des lois « généreuses » votées par les parlementaires.
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/particuliers-loueurs-et-locataires-61728
C’est à l’état de compenser les annulations de dettes provenant de contrats de bonne foi, accordées par la Banque de France mais décidées in fine par les juges sur le fondement d’une loi.
Un bail est un contrat de longue durée, tacitement reconduit. La
situation du locataire peut changer sans que ni lui, ni le bailleur, en
soit responsables. Il n’est pas l’équivalent d’un crédit accordé sans contrôle sérieux des facultés de remboursement par une banque ou un organisme peu regardant sur la situation de l’emprunteur.
Il est scandaleux et inacceptable que le bailleur de bonne foi, qui peut-être un particulier, et l’organisme de crédit professionnels soient traités de la même façon.
La conséquence de cette spoliation scandaleuse est l’abandon de cet investissement par les particuliers, la raréfaction des offres de locations et, en bout de chaîne, la baisse de la construction de logements d’où la raréfaction de l’offre et le chômage dans le bâtiment et ses industries annexes.