@chantecler
Et même avec un grand terrain, quand on voit le prix du marché qui se creuse de plus en plus, entre quelques villes surévaluées, et le terroir. C’est la loi du marché, comme on dit, mais en Bretagne, pour 100 000 euros, dans certains coins superbes, vous pouvez trouver une chouette maison en granit, peut être avec quelques petits travaux, mais habitable.
Le problème est de savoir est de savoir ce que l’on vient y faire. Il est plus facile à des jeunes avec de jeunes enfants d’être admis dans une communauté que quand on prend de l’age. Avant d’acheter une maison, de toute façon, il faut faire le tour du quartier, puis l’agrandir, afin de prendre en compte tous les éléments hyper importants qui ne sont pas marqués sur l’acte de vente, et qui détermineront la qualité de votre vie : Environnement, pollution sonore, visuelle, sonore, agricole, voisinage....
Dans les monts d’Arée, près d’Helgoat, ou même vers la côte, beaucoup de maisons d’anglais à vendre qui laissent les meubles dedans...Mais la brocante a incroyablement chuté en une vingtaine d’années. j’ai vu dernièrement une grande bibliothèque en chêne, de 5 mètres sur trois, dans un dépôt vente pour moins de 300 euros....Bof, tout cela me laisse assez froid maintenant ; je ne cherche plus à accumuler, mais plutôt à me débarrasser des livres superflus, de tous les trucs qui encombrent.
Peut être est-ce une tendance générale due au fait que les gens prennent conscience qu’ils devront être nomades, un terme à la mode pour dire qu’on est obligé de se bouger le cul pour trouver du boulot, survivre. Les bleds la dedans, leur beauté, les labels, on l’oublie si la vie en est absente, si l’école a fermé et que l’EPAD à ouvert à la place.
La vraie beauté, c’est celle de la vie, de sa fermentation. Les villages transformés en musée n’arriveront jamais à satisfaire les hommes s’ils n’y puisent pas les ressources nécessaires pour y vivre, y travailler, les raisons d’y fonder une famille, d’y faire des enfants, la grande affaire tout de même de la vie.
Quand les gens sont heureux, ils adorent l’endroit où ils vivent.
Ca peut paraître moche pour l’étranger, plat, sans style, mais ils ont appris à aimer, plus beau village de France ou pas. Pour rien au monde les enfants ne voudraient partir. Un peu de patience et ils vous convaincront.
Le bonheur est contagieux. Et puis il y a toujours une petite rivière. Je fais toujours confiance aux rivières pour trouver les beaux endroits. Remontez un cours d’eau et vous trouverez souvent de beaux villages qui s’y mirent ! Une démarche peut être liée au fait que je suis né près d’une rivière. Inconsciemment, je cherche l’eau. On recherche toujours à remonter comme les saumons à l’origine de notre vie.